Publié par Michel Garroté le 1 octobre 2013

 

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Michel Garroté, réd en chef  –-  Si je résume ce qui dès le début des années 1980 préoccupait les plus grands PDG européens, on obtient de façon synthétique et non exhaustive, à peu près le constat ci-dessous.

En Europe, les Etats-Providence en particulier, et l’Union Européenne en général, devraient diminuer le recours au déficit et à l’endettement ; de plus, les appareils étatiques et supra-étatiques en Europe devraient, d’une part, prendre conscience du nombre d’emplois créés par les principales multinationales européennes.

Et d’autre part, réduire les entraves à leur endroit et les règlements en général ; il y va de l’avenir économique et social des Européens et les fédérations européennes de syndicats elles-mêmes en sont conscientes.

Toujours en Europe, la population dans son ensemble paraît être sur le déclin, mais la proportion de personnes du troisième âge bénéficiant d’une retraite, au sein de cette même population, est en hausse ; il en résulte un coût toujours plus élevé pour des Etats européens déjà déficitaires et endettés.

Tandis que la croissance est faible ou négative en Europe, la croissance est prometteuse dans un certain nombre de pays émergents et de zones émergentes à forte population, tels que le Brésil, le Mexique, l’Indonésie, l’Afrique du Sud.

Telle que l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est, qui regroupe Brunei, le Cambodge, l’Indonésie, le Laos, la Malaisie, le Myanmar, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam. Telles que la Chine et l’Inde, Nations qui à elles seules, représentent 40% de la population mondiale.

En cas de conflit mondial, les holdings des sociétés multinationales pourraient opérer une stratégie de replis vers le Canada et l’Australie. Pour mémoire, durant la seconde Guerre mondiale, en raison de l’expansionnisme géographique et des appropriations industrielles du III Reich, des holdings de sociétés d’origine européenne ont élu domicile à Panama et devinrent ainsi des sociétés de droit panaméen, en attendant la fin des hostilités.

Voilà, en substance, ce qui, dès le début des années 1980, préoccupait les plus grands PDG européens. Nous sommes en 2013. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’Europe est restée sourde aux préoccupations de ces patrons et donc de ces entreprises qui représentent, encore aujourd’hui, des dizaines de millions d’emplois.

Tandis que les Nations européennes oscillent entre étatisme et socialisme, avec une aversion aussi dogmatique que pathologique envers l’économie libre de marché, l’humanité de demain se forge essentiellement en Asie et aux Amériques, en clair, dans la zone Pacifique.

Un jour viendra, où les Etats européens, en banqueroute et en déroute, devront choisir, ente le chaos généralisé, ou la dépendance, envers les fonds souverains d’institutions financières étatiques, du côté de la Chine et de quelques monarchies islamiques. Dans les deux cas, de l’Europe européenne, il ne restera pas grand-chose.

Vu sous cet angle, l’on ne s’étonnera point que les jeunes générations européennes choisissent déjà de migrer loin de l’Europe, le plus loin possible même. Car pour elles, mieux vaut prospérer avec les pays émergents, plutôt que sombrer avec le Vieux Continent.

Reproduction autorisée avec mention :

© M. Garroté réd chef www.dreuz.info

  

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