Publié par Michel Garroté le 2 octobre 2013

 

MLP

 

Michel Garroté, réd en chef  –-  A l’occasion d’une réunion organisée au journal « L’express » avec des journalistes et des analystes d’opinion, la présidente du Front National, aujourd’hui, mercredi 2 octobre, a indiqué qu’elle contesterait, y compris par la voie judiciaire, l’étiquette « extrême droite » apposée à son parti (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Une manœuvre destinée, selon elle, à donner au FN « une image bien crade » (Note de Michel Garroté – Certains membres et certains électeurs du FN, pas tous, certes, sont incontestablement christianophobes et judéophobes ; et c’est cela, la grande difficulté pour Marine Le Pen).

Son intervention n’est pas nouvelle. Régulièrement, la patronne du FN s’élève contre cette étiquette, estimant que le terme renferme « un jugement politique » et affirmant préférer l’expression « droite nationale ». Et avant elle, déjà, son père réfutait l’emploi d’extrême droite. Jean-Marie Le Pen déclarait d’ailleurs, en 1978, que le mot était équivoque dans la mesure où il comporte le mot extrême.

Plus de 30 ans plus tard, sa fille s’explique : son mouvement « respecte l’intégralité des règles républicaines ». C’est donc faire « preuve d’un grave défaut d’impartialité » que le ranger dans cette case. La présidente compte s’appuyer sur des termes péjoratifs (l’emploi du mot « raciste » par exemple) attachés à l’extrême droite dans des enquêtes d’opinion pour mener « des actions en justice ».

Marine Le Pen a également signé ce mercredi une nouvelle sortie contre Nicolas Sarkozy, dont elle estime qu’il rumine sa vengeance contre les dirigeants de l’UMP. La présidente du FN a estimé que Sarkozy fait beaucoup de mal à son camp avec ses « je reviens ou pas » qui tétanisent l’UMP.

Elle a ajouté que Sarkozy rumine sa vengeance à l’égard de François Fillon et Jean-François Copé, laissant suggérer que ni l’un ni l’autre n’ont les capacités d’être les rassembleurs de leur famille.

Quant au maire de Bordeaux, Alain Juppé, il « apparaît comme le sage, comme celui au-dessus du trio diabolique qui se met en place » à l’UMP, a-t-elle estimé, ajoutant que s’« il apparaît comme capable de pacifier », « je ne crois pas qu’il soit susceptible de représenter une espérance, c’est vraiment le passé », selon Marine Le Pen.

Revenant à Nicolas Sarkozy, la patronne du FN a assuré que son implication dans de nombreuses affaires politico-judiciaires l’empêcherait de revenir si tel est son souhait. «  Je ne crois pas à son retour, il ne pourra pas, il sera rattrapé par la patrouille », a-t-elle redit (fin des extraits adaptés ; voir ci-dessous lien vers source).

Reproduction autorisée avec mention :

Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info

Source :

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203041340805-marine-le-pen-signe-une-nouvelle-sortie-sur-sarkozy-612638.php

  

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