Sa dernière tentative pour rester en France pourrait lui coûter cher. Un Tunisien sans-papiers de 22 ans qui comparaissait mercredi à Lyon devant un juge de la liberté et de la détention (JLD) au sujet de son maintien en centre de rétention, a mis le feu à ses vêtements en pleine audience. Cet acte lui vaut d’être poursuivi par le parquet pour «mise en danger de la vie d’autrui».
Comme l’a révélé le site de Rue89-Lyon, le jeune sans-papiers était en cours de présentation à un juge pour décider de son maintien en centre de rétention lorsque celui-ci a sorti soudainement une fiole contenant un liquide inflammable, pour ne pas subir de nouvelle expulsion. «Il était assis, il a allumé le feu sur sa personne, son pull a commencé à brûler, il a fallu que les fonctionnaires de police se jettent sur lui pour stopper le feu. Soigné à l’hôpital pour des blessures légères, il n’a pas été hospitalisé», a expliqué vendredi soir son avocat.
Un policier très légèrement blessé
Le jeune homme «a grièvement exposé l’intégrité corporelle du juge, du greffier, des fonctionnaires de police et d’un autre étranger qui assistaient à l’audience», a expliqué source judiciaire qui a précisé qu’un des policiers avait reçu un dégagement de fumée sur son pantalon.
Le parquet de Lyon a décidé d’ouvrir une information judiciaire pour «mise en danger de la vie autrui» et «tentative de soustraction à une mesure d’éloignement en récidive légale» puisque le jeune homme «avait été condamné le 18 juillet dernier à 3 mois d’emprisonnement» pour ce motif. Le parquet a également requis son placement en détention provisoire.
Les avocats dénoncent un «délit de désespoir»
Mais ces poursuites ont indigné de nombreux avocats : «Il avait déposé une demande d’asile le jour même. Après le délit de solidarité qui criminalise les associations venant en aide aux étrangers, c’est le délit de désespoir! Il n’avait aucune volonté de mettre en danger les personnes autour, c’est un acte de désespoir», a rappelé l’un de ses avocats, mandaté par le barreau de Lyon pour le défendre, et qui préfère taire son nom.
«Poursuivre quelqu’un pour mise en danger de la vie d’autrui alors qu’il a vraiment tenté de se détruire est largement démesuré. On peut très bien décider de ne pas le poursuivre et le laisser en centre de rétention, on a été nombreux à être choqué de ces poursuites», s’est indignée Me Marie-Noëlle Fréry, membre du syndicat des avocats de France.
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Ces membres du syndicat des avocats de France peuvent le prendre chez eux et payer pour son entretien ? Non bien sûr…
Il doit partir et très vite sinon tous les sans papiers vont venir au tribunal avec leur bidon d’essence…
Ce soir j’ai entendu Krouchner, trémolos dans la voix demander une réunion de UE pour les réfugiés en Italie.
Il m’a bien fait rire je me souviens de lui avec les sacs de riz ou il faisait un chèque devant les caméras et en même temps au téléphone il voulait une confirmation pour savoir s’il serait bien remboursé?
Marre de ces politiques qui dilapident notre argent pour des gens a qui personne n’a demandé de venir. Qu’ils restent chez eux, ils ont voulus leur indépendance qu’ils se débrouillent.
Moi je veux l’indépendance de mon pays La France
j ai moi même entendu la leçon de morale de Kouchner avec ses soupirs ,marmonnant que l’Europe n a plus de compassion:
les européens sont exangues et s’étonnent que les migrant arrivent toujours en Europe au lieu de s’e diriger vers le Qatar ou les Emirats arabes ,pays richissimes et pratiquant la religion de paix et d’amour !!!
et pourtant c est simple si on veut empêcher ces malheurs :il n’y aurait qu’à couper les subventions pour arrêter ce flot incessant ..
Il se met le feu sachant qu’il serait secouru dans les premières secondes de son geste, ce n’était pas vraiment risqué.
C’est plus rentable de vivre en France sans travailler qu’en Tunisie, il lui suffira de se marier, de se reproduire et voilà, mais si ils arrivent à l’expulser, il reviendra,
Ils ne sont pas capables d’assumer leur indépendance, ils n’ont jamais rien accompli avant et après c’est pas mieux, ils en sont toujours incapables et n’accompliront rien du tout. Ils s’accrochent à leur obscurantisme culturel.et cherchent à l’imposer partout et chez nous en premier.
ils auraient au moins puent le sortir dehors et lui donner un peu d’essence pour s’asperger ,le pauvre sera obligé de recommencer
+10
:rotfl: + 10
Je trouve au contraire que pour marquer un coup d’arrêt au chantage affectif, c’est très bien vu. S’immoler (enfin allumer du feu sur son pull, pas ses cheveux hein !) en pleine salle d’audience, cela témoigne d’un tempérament plus précautionneux que d’une situation désespérée !
on comprend que l’avocat préfère taire son nom, cela ne lui ferait pas de la publicité
Bien parlé lolita
Air Bus a conçu et construit un merveilleux avion, l’AM 400 je crois, qu’attend t on pour l’utiliser à des fins humaitaires ?
L’avocat, encore un courageux.
le juge ne pouvait pas attendre…..il y avait le feu
Désolée mais je ne suis pas d’accord avec vos commentaires!
En effet, ce jeune a certainement fui l’islamisation de son pays par des fanatiques et ne voulait pas y retourner.
Quand on sait que des jeunes potentiellement dangereux – la liste des faits divers sur Dreux nous le rappelle tous les jours – sont relâchés avec des peines misérables indignes, voilà que la “justice” donne un exemple encore plus misérable avec un jeune apparemment sans passé criminel!
Pffffff
est ce un nouveau débarqué à Lampédusa l’année dernière ? on peut dire qu’ils ont un toupet monstre pour se comporter de la sorte surtout en pleine audience et devant un juge des libertés … pour moi se serait tout vu .. :airplane: :airplane: :airplane: retourne d’où tu viens
Désolée mais je suis d’accord avec le juge. Nous en avons assez de tous ces gens qui viennent pleurer dans notre pays pour être payés à ne rien faire. Qu’il ait eu de bonnes raisons ou non, il n’a pas à faire un chantage à “l’humanité” ; c’est bien sûr les “hôtes” de ce monsieur qui seront traités de fachistes et de xénophobes, mais l’époque n’est plus à accepter tout le monde et n’importe qui.