Publié par Jean-Patrick Grumberg le 16 octobre 2013

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A société multiculturelle traditions multiculturelles.

L’élite décadente et nihiliste a voulu la société multiculturelle, mais elle rejette ses valeurs et ses traditions.

Prenez les mariages forcés. Selon le Gams, (Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles), il y en aura 70 000 en France, cette année.

Le scénario est constant : pression familiales insurmontables, isolement, terreur, tromperie, “vacances” en Afrique, où le mariage forcé a déjà été organisé et sera exécuté. De retour en France, la “jeune” mariée est réduite au silence par peur des représailles.

“Les communautés originaire d’Afrique subsaharienne pratiquent des unions précoces d’enfants parfois très jeunes”, explique Isabelle Gillette-Faye, directrice générale du Gams.

“Ces unions peuvent être faites parfois même en l’absence des intéressés, au domicile des familles en France, car ce qui compte est l’accord des représentants de la jeune fille et du jeune homme”, ajoute-t-elle.

Mais en France, le mariage d’une mineure de moins de 15 ans- la quasi totalité des mariages coutumiers, est considéré comme un viol. Et le fait de tromper quelqu’un pour l’emmener à l’étranger subir un mariage forcé est passible de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende (autant dire rien, avec la loi pénale Taubira)

Et avec le mariage forcé vient la polygamie. Un marocain se marie en France, puis rentre au bled et épouse une autre femme. Il la fait ensuite venir en France. Si les autorités l’apprennent, elles doivent annuler le mariage – ce qu’elles n’osent pas faire. Quant aux enfants nés de la seconde femme, leurs droits au regroupement familial n’est pas reconnu. Et la société française qui veut absolument les prendre en charge et leur apporter une bonne vie sans travail manque de ressources légales pour assouvir sa générosité déculpabilisante.

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Zeliha Alkis, qui travaille pour l’association Elele, une ONG qui se concentre sur les femmes turques, cites l’exemple d’une jeune femme qui a été mariée contre son gré à un turc, à Paris. Le soir de la nuit de noces, elle a été enfermée dans une chambre, et quand elle s’est mise à crier et à protester, sa grand mère l’a attachée pour que le mariage puisse être consommé….

Une autre, a été sauvée d’un mariage forcé au Mali par une crise de paludisme. À 19 ans, cette Française se rend “au pays” pour les vacances, à l’ouest du Mali. “Ma cousine avait entendu que c’était pour me marier, mais je disais ce n’est pas possible, ma mère ne peut pas me faire ça”, témoigne cette jeune femme aujourd’hui âgée de 27 ans, qui a requis l’anonymat.

“La deuxième semaine, une de mes cousines m’a demandé de l’accompagner au marigot pour laver le linge. On a croisé deux garçons, ils m’ont pour ainsi dire enlevée et emmenée dans une case, où une dame que je ne connaissais pas m’a dit que j’allais me marier. J’étais dans tous mes états, je pleurais, je criais.”

“Quand ma mère est venue me voir, elle m’a dit : soit tu te maries, soit tu n’es plus ma fille. La veille de ma nuit de noces, je suis tombée malade. Le médecin est venu et comme j’avais attrapé le palud, tout a été annulé, alors que tout le monde faisait déjà la fête dehors”. “À mon retour en France, je ne dormais plus, j’ai été sous antidépresseurs pendant un an”.

“Mais je suis encore fiancée. Ma mère m’a dit si on annule les fiançailles, il va falloir qu’on rembourse la dot”.

Isabelle Gillette-Faye a été saisie l’an dernier du cas d’une fillette de 6 ans – française – dans une famille originaire du Mali. “L’idée est d’attendre qu’elles soient pubères pour qu’il y ait consommation du mariage.”

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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