Publié par Michel Garroté le 16 octobre 2013

 

Boko-Haram-1

 

Michel Garroté, réd en chef  –-  Je lis dans le quotidien parisien d’extrême-gauche Le Monde (extraits adaptés ; voir source en bas de page) que dans la guerre que se livrent l’armée fédérale et Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, Amnésie International (AI) lève un coin du voile (jeu de mot involontaire ?) sur les exactions perpétrées par l’armée.

Selon cette organisation de défense – à géométrie variable – des droits de l’homme, depuis le début de l’année, des centaines de terroristes islamistes seraient morts en détention.

Un haut gradé de l’armée, cité par AI, évoque même le chiffre de plus de 950 victimes sur le premier semestre (quel intérêt « un haut gradé de l’armée » aurait-il à affirmer cela aux militants d’AI ?) : exécutions extrajudiciaires ; blessés que l’on laisse se vider de leur sang après un interrogatoire musclé ; détenus qui meurent de faim ou par suffocation dans les geôles militaires.

A la violence des militants de Boko Haram, qui n’hésitent pas à commettre des attentats contre des églises ou à massacrer des civils, notamment une cinquantaine d’étudiants dans leur dortoir le 29 septembre dernier, les soldats nigérians répondent par une implacable répression (fin des extraits adaptés ; voir, ci-dessous, source).

Voilà, en substance, l’argumentation du quotidien Le Monde.

Je ne vais pas perdre mon temps à reprendre chaque mot de cet article d’un genre assez particulier. En revanche, je me demande pourquoi les terroristes – intégristes et sociopathes – du groupe islamique Boko Haram, coupables de crimes contre l’humanité, sont faits prisonniers ? Ne serait-il pas moins onéreux et plus efficace de les abattre sur le théâtre des opérations ?

Notre légitime résistance armée — à la guerre djihadiste que nous imposent les islamistes — doit-elle se solder par des emprisonnements du type Guantanamo, sur lesquels mes confrères journalistes font une fixation obsessionnelle ?

L’on peut toujours me rétorquer que les terroristes présumés ne sont pas tous des terroristes avérés. Certes. Néanmoins, je persiste à écrire que lorsque nos soldats tuent des terroristes, il est inévitable qu’ils tuent leurs complices, avec, parfois, de regrettables dommages collatéraux.

Je ne connais aucune guerre qui ne cause pas de dommages collatéraux. La guerre que nous menons est simplement notre légitime résistance armée à la guerre djihadiste que nous imposent les islamistes, qui eux, du reste, pratiquent depuis 12 ans, des dizaines de milliers de dommages collatéraux à très grande échelle, en massacrant des civils à coups d’attentats.

Les emprisonner, pour que les ONG et les médias nous harcèlent et nous saoulent durant des décennies, ne me semble pas une bonne solution ; et de plus, cela coûte des millions aux contribuables, contraints de financer par leurs impôts, tous ces centres de détention qui « indignent » nos médias.

En revanche, tuer un terroriste, est-ce vraiment un crime ?

Reproduction autorisée avec mention :

© M. Garroté réd chef www.dreuz.info

Source :

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/10/15/des-islamistes-seraient-victimes-des-exactions-de-l-armee-au-nigeria_3496290_3212.html

   

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