Violences familiales, règlements de comptes entre jeunes, petite délinquance… Avec la Martinique, la Guadeloupe compte 50 morts depuis le début de l’année. Un taux record en France. A Pointe-à-Pitre, les Guadeloupéens et les autorités sont frappés par la rapidité du passage à l’acte. La circulation des armes et la violence de la crise économique expliquent en partie ces tensions.
A quelques kilomètres de Pointe-à-Pitre, le dernier homicide en Guadeloupe a eu lieu sur le bord d’une route à Perrin, aux Abymes, en dehors de la zone de sécurité prioritaire. Daniel Vilmen, surnommé ici “Bélé”, est mort le 7 octobre dernier d’une balle de fusil de chasse en pleine tête. C’est un ami d’enfance qui l’a tué après une querelle à propos d’une cabane de pêcheurs juchée sur le canal voisin. L’auteur du coup de feu avait 2 grammes d’alcool dans le sang au moment des faits. Il dit ne pas avoir voulu tuer son ami.
Ces derniers mois, ce type d’homicides et de tentatives d’homicides (une trentaine à ce jour) sur fond d’alcool, parfois de stupéfiants, sont assez fréquents dans le département. Ils expliquent en partie la hausse des faits constatés mais pas seulement. “Cette dernière affaire est hélas assez typique du genre d’homicides dont nous sommes saisis depuis le début de l’année, explique Guy Etienne, le procureur de la République. L’alcool joue son rôle mais il y aussi un passage à l’acte, une forme de recours à la violence, qui est plus rapide ici”.
Un passage à l’acte particulièrement rapide
Sur les 31 homicides en Guadeloupe, et les sept à Saint-Martin, une douzaine relève de la violence gratuite au sein des familles, des couples, des amis. Le reste serait le fait de règlements de comptes entre petits et gros dealers de marijuana et de crack. Les armes en circulation sur l’île expliqueraient aussi la montée de la violence.
Au printemps, à l’appel de la préfecture, des Guadeloupéens ont déposé une centaine d’armes et de munitions. Une autre campagne “Déposez les armes” débute le 20 octobre. A Pointe-à-Pitre, l’engrenage, ce sont ces jeunes qui disent être armés pour se protéger d’une possible agression. En Guadeloupe, tous les acteurs de la sécurité publique évoquent très vite la rapidité du passage à l’acte. Aucune étude sérieuse, comparative, n’existe sur le sujet. Justice et police se contentent de dresser le constat, reconnaissant implicitement qu’il existe une propension à la violence sur l’île.
“On nous accuse toujours de demander des moyens pour ces jeunes mais c’est l’unique solution” (Une association)
Avec plus du quart de la population sans activité, plus d’un jeune sur deux au chômage et 1.200 adolescents qui sortent tous les ans du système scolaire, la violence semble avant tout économique et sociale. Les associations qui tentent d’insérer et de suivre les jeunes en échec souligne le manque d’attention politique et de moyens pour contrer la spirale de la violence.
“On nous parle d’insécurité, dit Chrystelle Rigo qui co-dirige l’association Washington Crazy dans le quartier difficile de Chanzy à Pointe à Pitre, mais les groupes de suivi judiciaire et d’insertion comme nous sont débordés. On nous accuse toujours de demander des moyens pour ces jeunes mais c’est l’unique solution”.
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Là aussi une démographie galopante, d’ou des quantités de “jeunes” pas éduqués ne sachant rien faire désoeuvrés,
Ces iles vivent sous perfusions d’allocations, prestations et aides diverses, ils appellent les allocations familiales : l’argent braguette.
Entre les territoires d’outre mer au loin, les muzz, les roms le travail des français ne suffit plus pour entretenir ces populations alors flambi nous taxe un max sans honte ni scrupules en encourageant la paresse et l’indolence de ces parasites
en Guadeloupe c’est pire qu’ à Paris et Marseille ? la pauvreté et le commerce de la drogue font qu’il y a des règlements de compte et des homicides pour un peu d’argent …
c’est un endroit où il ne fait pas bon pour aller y faire du tourisme et profiter des plages et du sable chaud :no: ..
“…. un endroit où il ne fait bon pour aller y faire du tourisme” …. mais certainement que si, nous y venons depuis 2005, tout d’abord en mission professionnelle jusqu’en 2010 et depuis en vacances tous les ans pendant 2 mois. Nous y avons trouvé de vrais amis du cru, éduqués comme nous et le cœur sur la main si vous avez besoin d’aide sur place.Nous allons à la messe créole certains dimanches et le curé ne parle pas politiquement correct je puis vous l’assurer. Les sermons ont du sens, il n’y a que peu de paraboles compréhensibles de toute l’assemblée.. En revanche, certains quartiers sont infréquentables tant ils sont devenus des ghettos par la misère,le chômage à + de 25%, la gangrène de la drogue qui transite par la mer des Caraïbes touche les plus jeunes de Point-à Pitre et de sa proche banlieue (les Abymes) Manu s’est déplacé 3 jours sur ce département mi-octobre ce qui fit bien rire … ou plutôt pleurer les locaux lorsqu’il a écourté sa visite pour rejoindre Paris en vitesse vu l’urgence à traiter le dossier léonarda !!! La Guadeloupe a voté à + de 60% pour les socialos, ils n’ont que ce qu’ils méritent. Il faut souligner également que le nombre de différends familiaux tournent vite au règlement de compte par la machette, une fourchette à barbecue, peu importe le moyen, ici chacun défend sa propriété. Sans banaliser la violence Guadeloupéenne, je vous assure qu’il fait bon y vivre : une minorité agissante pourrit la vie locale, autrement dit les amis de Mme Taubira qui aiment la France ….
Guadeloupe en tête et Marseille à la traîne. Allez … du courage Marseille, tu peux encore rattraper la Guadeloupe et même la devancer ! Quand à la métropole, je crois bien qu’elle est hors concours et même la première de l’Europe pour les homicides !
+10
Ce que je crois c’est que ces gens en Guadeloupe et en Martinique sont incapables de créer de la richesse . On l’a vu aussi pour Haïti qui était une usine à bébés pour couples bobos en mal d’enfants .
“…… Les demandes de moyens pour les jeunes sont la seule solution.”
Ben voyons !!! et allez la métropole envoie du fric pour entretenir,à boire et glander des bon à rien qui de toutes façons n’arrêteront pas leurs trafics de drogue et autres !!!!!!
@Roxane
La vraie question à se poser, c’est de se demander pourquoi nous conservons des départements et des territoires d’Outre-mer si éloignés de la Métropole dont le pouvoir n’a cure ! (sauf à y faire quelques déplacements aux frais des contribuables) Les subventions énormes minimisent les dégâts humains mais sont insuffisantes à mes yeux dans une culture où les blessures de l’esclavage sont loin d’être cicatrisées. De surcroît, les minorités politiques (LKP), ami de Taubira entretiennent l’histoire colonialiste qui a pris fin et heureusement en 1860. Essayons de ne pas faire d’amalgame avec Marseille, il y a ici des gens qui travaillent et d’autres que l’on ne sortira pas du bourbier de la drogue. Dans les années 1960, les Anglais ont donné l’indépendance à La Dominique qui se situe par la mer à une soixantaine de kms de la Guadeloupe, c’est devenu une terre de misère et un repaire facile pour les trafiquants. Tout est dit : nous conservons la Guadeloupe dans le giron de La France parce qu’elle vote à ….. Gôôôche
Mais tout à fait d’accord avec vous,qu’avait besoin l’état français de garder ces domtom dans leur giron !!!
Quant aux séquelles de l’esclavage dans mille ans on y sera encore c’est un pretexte bidon,certains pays asiatiques ont bien plus souffert de la colonisation des guerres atroces qui s’y sont déroulées et les asiatiques se relèvent depuis déjà pas mal de temps sans jamais rien demander ,ce n’est pas de moi mais de Frédéric Mitterrand !!!!!
Cela ne m’étonne guère, ils sont tous sous l’emprise de l’alcool à degrés, ou la drogue, jeunes et vieux, personnes ne se sent pas responsables, on ferme les yeux pour tous, bien entendu, ils votent à gauche…..et quand le vent tourne ils votent à droite, cela s’appelle tirer des bords, ils savent très bien le faire, aussi bien martiniquais que guadeloupéens, vive leurs propres indépendances et sans le fric de la métropole, stop à toutes ses singeries