Publié par Les 150000 Francais en Israël le 17 novembre 2013

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François Hollande, au plus bas dans les sondages, souhaite trouver par la politique étrangère, une dimension présidentielle fort chancelante en France.

Les premiers mots de François Hollande en Israël, sont-ils de bonne augure pour la suite sa visite dans l’Etat juif, et au delà de sa visite, pour le réchauffement des relations entre les deux pays ?

C’est la question que les 150.000 Français en Israël se posent.

Après avoir été chaleureusement accueilli par le Président Peres et par le Premier Ministre Benjamin Netanyahou, qui tous les deux ont insisté sur l’amitié entre les deux pays, la réponse du Président français se résume par sa dernière phrase, en hébreu s’il vous plait : « Ani tamid haver chel Israël », qui se traduit par : “je suis l’ami de toujours d’Israël”, mais aussi par “Je suis l’ami d’ïsraël et je le resterai toujours”.

Etait-il alors indispensable, cher ami de toujours, d’aller vous recueillir sur la tombe d’Arafat demain à Ramallah, avant d’aller rendre un hommage aux victimes de la tuerie de Toulouse ? Etait-il nécessaire d’honorer à parité un terroriste islamiste et les victimes de ce terrorisme ?

François Hollande se rend aujourd’hui sur la tombe de Théodore Herzl, sur celle d’Itzhak Rabin, et à Yad Vashem. Ce sont là des gestes forts (même si la visite à Yad Vashem est un prérequis pour tout dirigeant politique en visite) que nous apprécions. De même nous apprécions l’hommage rendu aux victimes de Mohamed Merah, qui a tué de sang-froid d’innocents enfants et le père de l’un d’eux pour “venger” la fausse mort du petit Al Dura (je n’oublie pas une pensée pour les soldats français assassinés par Merah).

« Je viens avec un délégation importante » a déclaré François Hollande en descendant de son avion. « Il y a 150.000 Français qui vivent en Israël, et je veux en tenir compte » a ajouté le chef de l’état français. Merci Monsieur le Président pour ce clin d’œil ! Il a indiqué vouloir donner une nouvelle impulsion aux relations franco-israéliennes, sur le plan économique et culturel.

« Vous êtes à la pointe de la technologie, c’est pourquoi la France et Israël doivent développer leurs relations économiques » a-t-il expliqué.

Puis, avant de parler du problème iranien, François Hollande a présenté la position de la France sur le problème palestinien. “Je vous confirme l’engagement de la France pour tout faire pour une paix juste et durable dans le cadre de deux états. Il faut un état palestinien viable et un état israélien dont la sécurité soit assurée” a-t-il dit au Président Peres et au Premier Ministre Netanyahou.

« Il faudra du courage et vous n’en manquez pas, mais aussi des soutiens. Celui de la France vous est acquis. »

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Ainsi la position de la France – même si elle est amicale – n’est pas souple sur le problème palestinien. On discutera sans doute sur les implantations, et probablement sur le statut de Jérusalem. La France veut reprendre pied au Moyen Orient. Le pourra-t-elle sans une position commune de l’Europe. Le Président français réussira-t-il à infléchir la position de certains gouvernements européens. La France, cette semaine au conseil des Droits de l’homme de l’ONU, s’est jointe à la mascarade des 160 pays qui ont condamné 9 fois Israël – alors que tout près en Syrie, des centaines de personnes meurent et ils n’ont rien dit.

Le président français aborda ensuite le difficile problème de l’Iran. « La prolifération nucléaire est une menace, surtout en Iran. C’est une menace qui pèse sur Israël, sur la région et sur le monde.»

C’est pour ces raisons que la France a adopté une position ferme, et, indique-t-il, que la France ne cédera pas, et que si l’Iran ne renonce pas, les sanctions seront maintenues.

“Tant que nous ne seront pas certains que l’Iran a décidé d’abandonner son programme nucléaire offensif, nous maintiendrons toutes nos demandes et nos sanctions.”

François Hollande a fait ensuite l’éloge de la démocratie israélienne. « Israël est un pays démocrate où règnent les valeurs de la république française que sont la liberté, l’égalité et la fraternité, dans le respect des droits de l’homme ».

De là à corriger ce gros mensonge des nations, et affirmer qu’Israël n’est pas un pays d’apartheid, il n’y avait qu’un pas. Il ne l’a pas fait. Peut-être demain lors de son discours à la Knesset ?

Un “ami de toujours” n’hésiterait pas…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © 150 000 Français en Israël pour Dreuz.info.

Les150000francaisenisrael@gmail.com

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