Publié par Hervé Roubaix le 30 novembre 2013

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Pauvre France qui vit sous la dictature des inversions de valeurs.

Le bijoutier de Sézanne a tiré sur une pourriture de la société, armée, et qui l’a agressé après avoir voulu le cambrioler. Il avait déjà été cambriolé quatre fois. Il a défendu son patrimoine, son bien, son outil de travail. Il a défendu son honneur aussi, car c’est un honneur que de protéger ce qui est à soi et de ne pas laisser un voyou vous le prendre. Il s’est fait justice car la justice ne peut pas être partout.

Dès l’instant où la racaille est entrée dans sa bijouterie, armé, il a rompu le contrat social, et le bijoutier n’avait d’autre choix que de le rompre aussi, de se protéger et de protéger son bien. Il n’avait rien demandé à personne. Le petit malfrat, en revanche, a été victime d’un accident du travail. Victime de lui-même et de ses actes. Il a accepté de mourir par une arme dirigée contre la sienne. La société voudrait lui retirer aujourd’hui sa responsabilité et la faire peser sur le bijoutier.

La justice devra dire s’il s’agit de légitime défense selon sa nouvelle définition restrictive : vous êtes en légitime défense si vous arrivez à sortir votre arme – mais comme vous êtes un honnête homme, vous n’avez pas forcément l’habitude de vous en servir donc vous êtes forcément lent et maladroit – la charger, la pointer sur l’agresseur, et à tirer plus vite que lui pour ne pas succomber sous ses balles, alors qu’il pointe le fusil vers vous, qu’il a le doigt sur la détente – et tout ça, seulement après vous être assuré que le fusil est bien chargé, après avoir évalué si votre riposte est bien la meilleure, si elle est proportionnée, bien adaptée, s’il n’en existait pas de meilleure, et après avoir vérifié que la balle dans l’arme de l’agresseur n’était pas à blanc.

Si ces conditions ne sont pas remplies, vous n’avez pas l’assurance absolue que le voyou allait tirer sur vous, donc vous n’êtes pas en état de légitime défense, mais de défense.

J’exagère, mais si peu : les médias préparent déjà le terrain et minimisent la responsabilité du braqueur en affirmant qu’il a attaqué “avec une arme sans munitions, de type gomme cogne”.

Et le juge chargé d’apprécier cette légitime défense ? Appartiendra-t-il au Syndicat de la magistrature chargé d’inscrire ses combats au cœur du « mouvement social » au lieu d’appliquer le droit, chargé de s’acharner contre le riche bourgeois – le bijoutier – contre la pauvre victime broyée par la société, et rééquilibrer cette injustice ?

C’est la direction qu’ont déjà pris les médias et qui me dicte la dureté de mes mots : “Me Zbili a décrit son client comme un garçon avec un «côté attachant» car en souffrance. «Il vivait d’expédients» et était «en rupture avec une famille qui n’arrivait probablement plus à supporter la réitération des faits commis»… et jouent un air de violon pour attendrir le lecteur : “Il venait de fêter ses 36 ans”. Comme c’est triste… Pourriture.

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La réalité est que Fatihé Mehenni était une ordure, un multi récidiviste, et s’il n’avait pas fini sur le macadam, il aurait probablement fini par tuer quelqu’un. Tant qu’à faire, autant que ce soit lui qu’un innocent.

• Car ce Fatihé Mehenni avait été condamné le 10 octobre 2003 par la cour d’assises du Val-de-Marne pour vol à main armée et prise en otage d’un vigile en lui mettant un couteau sous la gorge.

• Il avait également été condamné à deux ans d’emprisonnement pour son évasion du tribunal de Créteil.

• Le 21 mars 2001 il comparaissait au tribunal pour une autre affaire.

• Fatihé Mehenni a commencé son parcours délinquant à l’adolescence et «fait tout ce qui était possible» dit une source policière.

• Il a été condamné à dix reprises, dont deux fois pour vol avec arme par la cour d’assises des mineurs des Yvelines et la cour d’assises du Val-de-Marne.

Alors les larmes de crocodiles, que les journalistes les gardent pour le photographe blessé au journal Libération. Une ordure est une ordure, une pourriture une pourriture, un voyou un voyou, un malfrat un malfrat, et pas un garçon avec un «côté attachant».

Le bijoutier aurait du recevoir la légion d’honneur. Si sa réaction était soutenue par la société, les voyous comprendraient vite qu’on ne s’y frotte pas.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

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