Publié par Hervé Roubaix le 15 décembre 2013

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Le Parisien révèle en exclusivité que lors de son escale en Centrafrique au retour de l’hommage à Nelson Mandela, François Hollande a échappé à un attentat terroriste.

Mardi soir, 19h15 le Falcon 7X présidentiel se pose à l’aéroport M’Poko de Bangui.

Dans l’avion se trouvent François Hollande, Laurent Fabius, Valérie Trierweiler, Benoît Puga, Hélène Le Gal (Madame Afrique de l’Elysée), une conseillère com, un photographe, la chef du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) Sophie Hatt, ainsi qu’un officier qu’on appelle le Siège, chargé de porter la valise de protection en kevlar.

70 islamistes armés se plantent devant l’avion

Dans la “zone VIP” de la base militaire, François Hollande s’entretient avec Michel Djotodia, “président” non élu, imposé en mars en remplacement du président Bozizé chassé par la milice islamiste, les Séléka, qui en ce moment même massacrent les chrétiens, et sèment la terreur.

« Djotodia était en panique de rencontrer Hollande. Il avait peur qu’il lui demande de dégager », indique Le Paris. Hollande exige des élections d’ici un an, mais lui fait savoir qu’il restera en fonctions d’ici là. (Je suppose que c’est la non ingérance façon socialiste.)

Soudain, deux 4 x 4 et cinq pick-up arrivés de nulle part, transportant environ 70 islamistes se plantent devant le falcon. Les islamistes sortent des pick-up, kalachnikovs à la main. La scène se passe à deux pas d’un camp militaire français, qui n’ont rien vu venir.

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« Ça a été la panique du côté des forces spéciales qui protègent l’appareil », témoigne une source locale.

Hollande n’est qu’à quelques dizaines de mètres…

Un général soudanais de la Séléka sort d’un des véhicules, et après une courte discussion, ordonne aux terroristes de remonter dans les véhicules et de quitter les lieux.

La scène a duré cinq minutes. « Ça a été très, très tendu », avoue-t-on à l’Elysée.

A Bangui, Hollande est passé à côté d’un drame… et il n’a rien vu. Lorsqu’il quitte le “pavillon présidentiel”, les Séléka sont déjà repartis.

Interrogé ce dimanche au Grand-Rendez-Vous Europe1 sur l’incident, Laurent Fabius a déclaré que « nous avons passé une partie de la nuit à Bangui et je n’ai absolument pas entendu parler de ça. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

http://www.leparisien.fr/politique/securite-hollande-et-l-incident-secret-de-bangui-15-12-2013-3410653.php

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