Publié par Rosaly le 27 décembre 2013

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La mosquée Al-Aqsa, qui s’érige en usurpatrice sur le Mont du Temple, se délabre à vue d’œil.

Contrairement à la hideuse (et habituelle) propagande palestinienne, il faut dire que non, les Juifs ne sont pas responsables de la détérioration de la mosquée Al-Aqsa. Ce sont les Arabes et les Musulmans. Pire, c’est un Musulman qui l’affirme.

Et cela contredit l’appel lancé le 2 décembre dernier par Ahmed Qorëi, chef du département des Affaires d’Al-Quds au sein de l’OLP à la communauté internationale et aux nations arabes, à intervenir immédiatement auprès du gouvernement israélien, afin qu’il mette un terme aux abus et aux violations perpétrées contre la ville d’Al-Quds et la “mosquée sacrée” d’Al-Aqsa.

Selon Qorëi, la coupable indifférence internationale permet à “l’occupation” israélienne et aux “colons” de continuer à profaner les lieux islamiques les plus purs.

Lors d’une récente visite à la mosquée Al-Aqsa, l’écrivain et académicien jordano-palestinien Mudar Zahran, aujourd’hui réfugié politique en Grande Bretagne, a eu une bien désagréable surprise en constatant l’état déplorable de ce “lieu saint” musulman.

La mosquée d’Al-Aqsa, le “troisième lieu le plus saint de l’islam”, fut construite sur le Mont du Temple, le site le plus sacré du Judaïsme, à l’emplacement du Temple de Jérusalem, détruit il y a environ 2000 ans par les Romains.

Cette mosquée a toujours été au centre du conflit arabo-israélien. Quasi toutes les organisations politiques arabes connues ont exprimé le vœu de “libérer Al-Aqsa de “l’occupation juive”.

En 1948, quand le gouvernement jordanien occupa la Judée et la Samarie, la mosquée fut placée sous le ministère jordanien du Waqf, qui supervise les sites islamiques. En 1967, Israël remporta la guerre des Six jours et reprit le contrôle de Jérusalem, mais non celui d’Al-Aqsa. Israël transféra le contrôle de la mosquée au Waqf islamique de Jérusalem, un organisme religieux indépendant, ayant pour mission de superviser les sites sacrés islamiques de Jérusalem.

Le Royaume Hashémite de Jordanie continua à payer les salaires des directeurs et du personnel d’Al-Aqsa, en conformité avec ce que feu le roi Hussein de Jordanie décrivit en 1988 comme un devoir religieux, dont il avait hérité, lui le “descendant” du prophète Mahomet.

La responsabilité d’Israël avait été limitée à assurer la sécurité et depuis, les forces de sécurité israéliennes mènent une politique stricte de surveillance et veillent à ce que les non Musulmans, y compris les Israéliens, n’accèdent pas à la mosquée, à l’exception des touristes et seulement à certaines heures de la journée.

En pénétrant sous le dôme de la mosquée, le visiteur constate immédiatement le triste état du bâtiment : aucun entretien, murs sales, plafonds couverts de poussière, des chaises en mauvais état, y compris celle de l’imam, les équipements d’incendie jetés au hasard sur un tas dans un coin.

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Les membres du personnel, interrogés sur l’état lamentable de la mosquée, acceptèrent de répondre, sous le couvert de l’anonymat, aux questions de Mudar Zahran.

“Les Autorités et les membres du personnel sont les responsables” me répondit l’un des membres du personnel musulman de sécurité de la mosquée. Les hauts fonctionnaires sont les premiers coupables de ce chaos et de cette indifférence, en dépit du fait qu’ils perçoivent de très gros salaires.”

“Vous voyez ces échafaudages ?” Ils sont là pour la forme, juste pour faire croire que les travaux d’entretien sont en cours, afin d’obtenir des dons. Ces échafaudages sont là depuis des années, mais rien ne se fait. Le responsable religieux se contente de les prendre en photos et de les montrer aux donateurs.”

“Regardez les boîtes pour les dons : ils reçoivent en moyenne un million de shekels, soit 200 000 euros par mois. Nous n’avons aucune idée où va cet argent. Les pauvres et les nécessiteux n’en voient jamais la couleur.” ont déclaré des membres du personnel de la sécurité de la mosquée Al-Aqsa.

Dans le centre de la mosquée, deux armoires vitrées exposent des grenades lacrymogènes, utilisées par la police israélienne, lors de la première intifada, en 1987 :

“Nous les gardons ici depuis 1987. Les Directeurs s’en servent pour susciter la sympathie et la générosité des visiteurs, ce ne sont que des outils de mendiants, voilà ce qu’ils sont.”

Dans les installations sanitaires de la mosquée, où les fidèles se purifient selon les prescriptions coraniques, on peut y lire un graffiti sur le mur : “le cheikh Azzam Al-Khateeb a détruit la mosquée Al-Aqsa.” Al-Khateeb est le directeur général de la mosquée, responsable des affaires financières et administratives.

Les gardiens des toilettes ne permirent pas de photographier le graffiti. Néanmoins, un homme âgé me fit signe et me dit :

“Ce sont des fainéants, nous n’avons que des fainéants dans cet endroit. Ce gâchis que vous constatez ici relève de notre responsabilité. Les malfaiteurs sont de chez nous, parmi nous… Nous ne pouvons prier correctement ici, ils sont mauvais ces gens.”

Il refusa de donner les noms, mais déclara :

“Les malfaiteurs sont nos propres gens. Nous sommes responsables de la destruction d Al-Aqsa. J’ai travaillé avec les Jordaniens, les Juifs, les Palestiniens, et je sais ce qui se passe réellement.”

Un autre gardien exprima également son amertume :

“Il n’y a pas beaucoup de Musulmans à travers le monde qui se soucient d’Al -Aqsa…”

“L’argent, qui vient de Jordanie n’est pas destiné aux pauvres, mais à ceux qui dirigent la mosquée… Ce sont tous des voleurs. Al-Aqsa est comme un plateau garni de victuailles, attaqué par des chiens affamés … Ils se rejettent la responsabilité les uns sur les autres, alors qu’en réalité ils sont tous complices.”

“Vous devriez voir les montagnes d’immondices qui s’accumulent ici pendant le Ramadan, quand les gens visitent la mosquée. Les fonctionnaires n’assument pas du tout leurs responsabilités. Les dons et aides financières, accordés par les états arabes, ne transitent pas par nous, nous n’en voyons pas la couleur ici. La Jordanie envoie de l’argent pour le payement des salaires, mais se désintéresse de la façon, dont il est utilisé par le personnel.”

Un autre membre du personnel se joignit à la discussion et ajouta :

“La Jordanie et les pays arabes, qui envoient de l’argent à Al-Aqsa, doivent récolter des dons d’un montant supérieur aux sommes qu’ils nous envoient, autrement, croyez- moi, ils ne donneraient rien du tout. Regardez l’état des sanitaires : le gouvernement turc avait envoyé 2 million de dollars pour les réparer et les agrandir et l’administration récolta 2 millions supplémentaires en donations pour le projet, et pourtant, rien n’a été réparé, ni construit.”

A la question : “pourquoi Al-Aqsa se trouve dans un état aussi pitoyable”, un membre du personnel répondit :

“Vous devriez le demander à Azzam Al Kattib, le Directeur, demandez-lui pourquoi la mosquée est sale et pleine de mouches. Tous les pays arabes donnent de l’argent pour la mosquée, demandez à Azzam où va l’argent. Un autre homme ajouta : nous n’avons même pas des haut parleurs convenables pour permettre aux fidèles d’entendre l’imam. Est-ce que les Juifs nous feraient cela, si la mosquée était sous leur direction. ?”

Un membre du personnel, assis près du Dôme du Rocher, où d’après le coran, le prophète monta au ciel pour y rencontre Allah, dit : “le personnel ici est négligent, il est responsable de ce triste état de la mosquée”. Il ajouta: “tout cela c’est la faute des Juifs, ils doivent être blâmés pour cela.”

Quand il lui fut demandé comment les Juifs pouvaient être responsables de la poussière sur les murs, du mauvais état des meubles, de la saleté des toilettes, il ne répondit pas.

Il n’y avait personne dans le bureau du directeur, à l’intérieur de la mosquée, aucun responsable pour répondre à mes questions. De même, mes tentatives de parler à un responsable du ministère de l’autorité palestinienne du Waqf demeurèrent vaines.

En tant que musulman pratiquant, je fus très attristé d’apprendre que les responsables d’Al-Aqsa étaient plus intéressés par leur bien être personnel et les dons, que par l’entretien de la mosquée.

Ce qui suscita en moi la question: Al Aqsa est-elle un site sacré islamique ou un moyen de récolter des dons en essayant de susciter de la sympathie auprès des Musulmans à l’échelle mondiale. La mosquée est-elle juste une “poule” qui pond des œufs d’or pour ses directeurs ?

Les responsables de cet état de délabrement d’Al-Aqsa sont bien les Arabes et les Musulmans, et non Israël et les Juifs.

Et pourtant, les Autorités palestiniennes, cupides et corrompues, soutenues par l’OCI, accusent Israël et les Juifs. Le caractère “sacré” de la mosquée s’éclipse devant les millions de dollars qui pleuvent pour son “entretien”. Elle est belle la piété musulmane.

Juste pour rappel, Jérusalem est mentionné 669 fois dans la Torah et Sion, qui signifie Jérusalem, parfois la terre d’Israël, 154 fois, soit 823 fois au total. Dans les Evangiles, Jérusalem est mentionnée 154 fois et Sion 7 fois. Dans le coran, Jérusalem et Sion apparaissent aussi souvent que dans le Hindu Bhagava-Gita, le Taoist Tao-Te Ching, le Buddhist Dhamapada et le Zorostrian Zend Avesta, c’est à dire pas une seule fois.

Alors, claironner que Jérusalem est le troisième lieu saint de l’islam est un mensonge colossal qui se confirme par l’état de cette mosquée.

Une petite anecdote sur l’histoire de Jérusalem du début du XXe siècle, peu connue en Occident, et qui démontre l’intérêt très limité des Musulmans pour Jérusalem à cette époque là :

En 1917, les maîtres turcs de Jérusalem, très courageux devant la progression des troupes britanniques, préférèrent abandonner la ville au lieu de la défendre, et l’évacuèrent avant l’arrivée des soldats britanniques. Ils avaient, toutefois, pris la décision de faire raser la ville sainte après leur départ. Jamel Pasha, le commandant en chef ottoman, donna l’ordre à ses alliés autrichiens de détruire la ville, de l’envoyer en enfer, si les Britanniques devaient y pénétrer. Les Autrichiens pointèrent donc leurs armes sur le Dôme du Rocher avec suffisamment de munitions pour soutenir un bombardement intensif de deux jours.

D’après le journaliste Pierre van Paasen, si le Dôme existe encore aujourd’hui, c’est grâce à un capitaine d’artillerie juif de l’armée autrichienne, Marek Schwartz, qui au lieu de répondre à l’avancée des troupes britanniques par un barrage de feu contre le Dôme, décida de désobéir aux ordres et rejoignit tranquillement les lignes britanniques. (danielpipes.org/the-muslim-claim-to-jerusalem)

Ci-dessous, deux photos qui illustrent tout l’intérêt porté par les Musulmans au Dôme du Rocher, avant la restauration d’Israël sur sa terre. (Israeli Daily Picture site)

Le Dôme du Rocher en 1890. La mosquée semble abandonnée : l’esplanade envahie par les mauvaise herbes, la fontaine à sec, endommagée.

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Photo du Dôme du Rocher dans les années cinquante, (1950) sous contrôle jordanien. Rien n’a changé, c’est toujours aussi délabré.

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Si les lieux saints chrétiens devaient, par malheur, tomber sous le contrôle des Arabo-palestiniens selon le souhait de l’UE, du Vatican et de l’Administration Obama, ces photos donnent une image très suggestive de leur brillant avenir.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : gatestoneinstitute.org/destroying-al-aqsa-mosque, traduit, adapté et commenté par Rosaly)

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