Quand les terroristes de l’OLP contrôlaient le Liban
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Michel Garroté, réd en chef – Avec l’aggravation de l’état de santé d’Ariel Sharon, certains médias prétendent une fois encore interpréter, à leur façon, le massacre de Sabra et Chatila, survenu au Liban en 1982. L’interprétation de cet événement, par certains médias, m’indiffère totalement, tellement je suis habitué à leur vision unilatérale et simpliste de tout ce qui se déroule au Proche et au Moyen Orient. Cela étant posé, je reproduis ci-dessous, mon analyse de l’affaire Sabra et Chatila, analyse qui avait été reprise, il y a quelques temps déjà, par de nombreux sites et blogues Internet.
Yasser Polonium Arafat
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Avertissement : le présent texte se subdivise en deux parties. Dans la première partie, je cite une analyse de L’Arche (lien en bas de page) sur le massacre de Sabra et Chatila. Pour ceux qui connaissent déjà ce thème, et qui par conséquent, ne souhaitent pas forcément lire cette première partie, j’ai ajouté, dans la deuxième partie du présent texte, ma propre analyse, avec des informations et des révélations, sur ce sujet très délicat. Je recommande, toutefois, la lecture, des deux parties, celle de L’Arche et la mienne.
Quand les terroristes de l’OLP massacraient les Libanais Chrétiens
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Première partie (l’analyse de l’Arche)
Le lundi 21 janvier 2008, les prétendues « responsabilités israéliennes », dans le massacre de Sabra et Chatila (en 1982) avaient été analysées, par la rédaction de L’Arche (lien en bas de page). Trente ans après les faits, la légende de Sabra et Chatila persiste. L’Arche avait tenté en 2008 de mettre en pièces cette légende en morceaux de Playmobile, qui a servi et qui sert encore, la propagande palestinienne, le Pallywood et les trémolos de la gôche palestinïaque. Que s’est-il réellement passé en 1982 ?
(Début de l’analyse de l’Arche) « Entre le jeudi 16 septembre 1982 et le samedi 18 septembre 1982 », écrit l’Arche, « des membres des Phalanges chrétiennes libanaises massacrèrent des Palestiniens et des Libanais musulmans dans les quartiers de Sabra et Chatila, à Beyrouth. Les Phalangistes entendaient se venger ainsi de l’assassinat de leur chef, Bachir Gemayel, qui venait d’être élu président du Liban. Le massacre de Sabra et Chatila (les estimations du nombre des victimes varient, selon les sources, entre 700 et 1500 morts) s’inscrivait dans le cadre d’une guerre civile libanaise qui, en quinze années de combats, fit environ 150 000 morts, des atrocités étant commises par toutes les parties ».
« Très vite, toutes les informations – de source israélienne, libanaise ou palestinienne – indiquèrent que le responsable du massacre était l’officier phalangiste Élie Hobeïka. Mais ce dernier ne fut jamais inquiété. Au contraire: entré en politique dans la mouvance pro-syrienne, Élie Hobeïka fut par la suite élu au Parlement libanais, et devint ministre dans un gouvernement dirigé par Rafic Hariri. Si les auteurs du massacre étaient clairement identifiés, une question se posait quant au comportement de l’armée israélienne. En effet, l’armée israélienne, qui était entrée au Liban trois mois auparavant, contrôlait Beyrouth-Ouest au moment du massacre ».
« L’affaire suscita donc une vive émotion en Israël. Le gouvernement israélien dut créer une commission d’enquête publique dont les membres étaient, conformément à la loi, nommés par le président de la Cour suprême. La commission Kahane remit le 8 février 1983 un rapport, long et détaillé, qui décrivait les événements de septembre 1982. Sur le massacre lui-même, le rapport est sans ambiguïté: il a été commis par les Phalangistes, et eux seuls : ‘Nous n’avons aucun doute sur le fait qu’il n’y a pas eu de complot ni de conspiration entre qui que ce soit de la direction civile d’Israël, ou de la direction de Tsahal, et les Phalangistes’ ».
« Cependant, la commission Kahane ne s’en tient pas là. Elle introduit dans le débat un concept de ‘responsabilité indirecte’, qui est plus moral que juridique. Et elle met en cause des dirigeants israéliens (parmi lesquels le ministre de la défense Ariel Sharon, qui devra quitter ses fonctions) dont la faute est de n’avoir pas prévu ce qui résulterait de l’entrée des Phalangistes dans Sabra et Chatila ou de n’avoir pas eu suffisamment de présence d’esprit, lorsque les premières rumeurs sur le massacre commencèrent à circuler, pour ordonner à Tsahal d’intervenir à Sabra et Chatila et d’en faire sortir les Phalangistes ».
« Vingt ans après les faits, en septembre 2002, le mensuel Le Monde diplomatique publie un article signé Pierre Péan, intitulé ‘Sabra et Chatila, retour sur un massacre’. Cet article, qui se présente comme une ‘enquête’ sur les circonstances du massacre et ses instigateurs, défend explicitement la thèse selon laquelle le massacre a été ordonné par les Israéliens, qui auraient même pris part à son exécution. On y lit notamment : ‘Amir Oren, à partir de documents officiels, a, dans Davar du 1er juillet 1994, affirmé que les massacres faisaient partie d’un plan décidé entre M. Ariel Sharon et Bachir Gemayel, qui utilisèrent les services secrets israéliens, dirigés alors par Abraham Shalom, qui avait reçu l’ordre d’exterminer tous les terroristes. Les milices libanaises n’étaient rien moins que des agents dans la ligne de commandement qui conduisait, via les services, aux autorités israéliennes’. Alain Gresh, qui est à l’époque de la parution de l’article de Pierre Péan le rédacteur en chef du Monde diplomatique, et Dominique Vidal, qui est alors rédacteur en chef adjoint, reprendront à leur compte les affirmations de M. Péan dans un livre, ‘Les 100 clés du Proche-Orient’, qui sera ensuite traduit et réédité ».
« La légende d’une machination israélienne visant à organiser un massacre de civils a été ainsi largement diffusée, y compris en France où elle fait partie d’un discours diabolisant qui vise les Israéliens et les Juifs en général. Or nous avons consulté l’original de l’article de Davar qui a été ‘cité’ par Pierre Péan et, après lui, par Alain Gresh et Dominique Vidal. À la lecture, aucun doute n’est possible: non seulement cet article ne dit pas ce que les trois journalistes français lui font dire, mais il dit exactement le contraire. Interrogé à ce sujet par L’Arche, Amir Oren déclare: ‘La citation de moi faite par Péan est fausse. Et s’il a fait cela délibérément, c’est un menteur. Je n’ai jamais écrit les mots que Péan m’attribue’. Cette falsification n’est pas la seule. L’article contient d’autres éléments qui, ainsi qu’il ressort de l’enquête de L’Arche, sont matériellement faux et contribuent à induire le public en erreur ».
« Cependant, l’article de septembre 2002 est toujours en ligne sur le site Internet du Monde diplomatique. Le Monde diplomatique a également décidé de mettre en permanence à la disposition du public, dans le cadre des ‘Documents’ présentés gratuitement sur son site Internet, le chapitre du livre ‘Les 100 clés du Proche-Orient’ intitulé ‘Sabra et Chatila (massacres de)’, contenant la longue citation de Pierre Péan, avec en complément un ‘lien’ dirigeant le lecteur vers l’article de Pierre Péan. Cette insistance sur la légende d’une machination israélienne ayant directement causé le massacre de Sabra et Chatila appelle plusieurs questions. D’où Pierre Péan tenait-il ses (fausses) ‘informations’ sur le contenu de l’article d’Amir Oren? Qui lui avait communiqué ces données, et dans quelle intention? Pourquoi Pierre Péan n’a-t-il pas vérifié la véracité de ces données? Pourquoi la rédaction du Monde diplomatique a-t-elle publié cet article, sans rien vérifier elle-même? Et pourquoi MM. Gresh et Vidal se sont-ils obstinés, des années plus tard, à reproduire ces accusations infondées qu’ils avaient diffusées dans leur journal ? » (Fin de l’analyse de l’Arche ; lien en bas de page).
Quand Arafat et ses assassins faisaient du Liban leur propre Etat (terroriste)
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Deuxième partie (mon analyse)
Michel Garroté — Commençons par revenir à 1982. Elie Hobeïka, en ce temps-là, était le chef du « Deuxième bureau » (service de renseignement) des Forces libanaises chrétiennes, dirigées par Bachir Gemayel, qui lui, venait d’être élu président du Liban et aussitôt assassiné. Dès le début des événements de Sabra et Chatila, toutes les informations indiquaient que le responsable du massacre était Élie Hobeïka, à l’époque, pro-israélien. Hobeïka ne fut pas inquiété. En 1990, il retourna sa veste et entra, sans remords ni scrupules, dans le camp pro-syrien, qu’il avait, autrefois, combattu. Comme le « chrétien » Michel Aoun aujourd’hui. Hobeïka fut élu député pro-syrien au Parlement libanais. Enfin, Hobeïka devint ministre dans le gouvernement de Rafic Hariri, libanais sunnite d’origine saoudienne.
En juillet 2001, Hobeïka, sorti de politique et reconverti dans les affaires, avait déclaré à la presse qu’il s’apprêtait, soi-disant, à fournir des preuves sur ce qui s’était, selon lui, réellement passé dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila. Sorti de politique et devenu homme d’affaires, Hobeïka est alors une énigme, puisqu’il fut simultanément pro-israélien puis pro-syrien. En sa nouvelle qualité de businessman, pourquoi Hobeïka prétend-il, vouloir fournir des preuves, sur ce qui s’était, selon lui, réellement passé dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila ? En quoi un homme issu des services du renseignement en temps de guerre, devenu successivement pro-israélien, pro-syrien puis businessman pro-argent, les trois fois par pur opportunisme, en quoi les révélations d’un tel homme, auraient-elles eu une quelconque valeur ?
Le 24 janvier 2002, à 9h40, la carrière en dents de scie d’Hobeïka, se termine, avec fracas. Sa voiture est pulvérisée, par une bombe télécommandée, placée dans une Mercedes, stationnée dans une rue du quartier de Hazmiéh, à Beyrouth. La bombe explose au moment où Hobeïka, et ses trois assistants, Fares Suweïdan, Mitri Ajram et Walid Zein passent, à bord de leur Range Rover, au niveau de la Mercedes. Les quatre passagers de la Range Rover meurent sur le coup. Bons baisers de Damas.
Le fait est que certains vont développer, à partir de 2005, toutes sortes de thèses, plus fumeuses les unes que les autres, sur ce qui se serait, soi-disant, réellement passé à Sabra et Chatila en 1982. Et sur ce que Hobeïka avait, soi-disant à révéler. En 2005, dans certaines mouvances américaines pro-arabes du renseignement et de la presse, quelques fêlés font circuler la légende, selon laquelle Israël aurait, soi-disant, acheminé, par avion, des membres de l’Armée du Sud Liban, l’ASL (une milice chrétienne sous le commandement du major Saad Haddad) ; des membres de l’ASL déposés à l’aéroport de Beyrouth, à bord d’un avion de transport de l’armée de l’air israélienne ; des membres de l’ASL qui auraient alors investit, selon cette nouvelle légende, Sabra et Chatila. Exit la responsabilité des Forces libanaises et d’Elie Hobeïka.
Toujours en 2005, dans certaines mouvances américaines pro-arabes, du renseignement et de la presse, quelques fêlés font circuler la légende, selon laquelle une unité secrète de l’armée israélienne serait soi-disant entré la première dans Sabra et Chatila, donc avant les membres de l’Armée du Sud Liban dirigée par le major Saad Haddad.
L’avantage de toutes ces légendes, créées, autour d’Hobeïka et autour de Sabra et Chatila, c’est qu’elles blanchissent Hobeïka (dans le massacre de Sabra et Chatila, à l’époque où Hobeïka se disait pro-israélien) et blanchissent la Syrie (dans l’assassinat de Hobeïka à l’époque où celui-ci roulait pour l’argent et en savait trop sur tout le monde, surtout sur les Syriens). A contrario, ces mêmes légendes permettent d’incriminer Israël. Le problème, c’est que ces légendes se contredisent les unes les autres. En 1983, à Beyrouth, un collaborateur direct d’Hobeïka, collaborateur que je connais depuis 1976, m’a certifié, qu’Hobeïka et les Forces libanaises furent les responsables des événements de Sabra et Chatila.
Le seul reproche à l’égard d’Israël, semblerait être la responsabilité indirecte, plus morale que juridique, qui mettrait en cause des dirigeants israéliens. Qui mettrait en cause des dirigeants israéliens dont l’erreur serait de n’avoir pas prévu ce qui résulterait de l’entrée des Forces libanaises d’Hobeïka dans Sabra et Chatila. Ou de n’avoir pas eu suffisamment la présence d’esprit, lorsque les premières rumeurs sur le massacre commencèrent à circuler, d’ordonner à Tsahal, d’intervenir, à Sabra et Chatila ; et d’en faire sortir les Forces libanaises. Tout ceci reste assez surréaliste.
J’ai visité Sabra et Chatila, lorsque je me trouvais au Liban. Sabra et Chatila n’étaient pas des camps de réfugiés palestiniens. Sabra et Chatila était un quartier de Beyrouth. Plus exactement, Sabra et Chatila était une ville dans la ville ; un Etat dans l’Etat. Dans les sous-sols ou plutôt, les galeries souterraines de Sabra et Chatila, l’OLP avait caché, une quantité inouïe, d’armes lourdes et légères. Un aspect de Sabra et Chatila qui n’a jamais intéressé mes confrères. Je n’oublierai jamais ce que j’ai vu au Liban à l’époque. J’ai parcouru le pays dans presque tous les sens. Au vu du nombre invraisemblable de milices armées de toutes sortes et malgré la tentative de Bachir Gemayel d’unifier les éléments armés chrétiens sous le commandement des Forces libanaises, je ne vois pas comment, l’armée israélienne, aurait pu, dans ce chaos généralisé, maîtriser toutes les situations, y compris celle de Sabra et Chatila.
Et même quant à supposer, qu’Israël serait impliqué dans quelque chose, ici ou là, la seule opération qui me paraîtrait imaginable, serait la saisie, des principaux terroristes cachés.
Il y a eu, au Liban, des massacres, avant et après Sabra et Chatila. En assassinant le président libanais Bachir Gemayel, le camp arabo-musulman a plongé le Liban dans un tunnel sanglant dont il n’est toujours pas sorti puisque le pays du cèdre est sous la coupe des criminels terroristes du Hezbollah et de la théocratie – intégriste et génocidaire – iranienne.
Et c’est ça, le seul vrai grand massacre.
Lien vers l’analyse de L’Arche :
http://arche-infos.blogspot.com/2008/01/les-fausses-accusations-du-monde.html
Reproduction autorisée
Avec mention www.dreuz.info
Nul doute que depuis 1967, la FRANCE est pro-pro-pro Arabe. Ajouté à cela, le mythe du Peuple Déicide entretenu par l’Eglise depuis 2 000 ans (je salue ici Jean-Paul II qui a enfin reconnu le Peuple Juif comme Peuple aîné de l’Eglise et qui a interdit de citer dans les messes le Peuple Juif de Peuple Déicide), quand ça va mal en FRANCE, ça y est c’est la faute des Juifs.
1. Jésus n’a jamais été tué par les Juifs mais bien par les Romains
2. Concernant l’affaire AL DURA, Charles ENDERLAIN qui a été reconnu coupable de mise en scène par la Cour d’appel de PARIS, n’est nullement inquiété, et toujours en poste
3. Donc cela ne m’étonne guère que Pierre PEAN aille dire le contraire de ce que les journalistes lui ont dit
Ce qui compte en FRANCE, c’est ce qui se dit à la TV. Peu importe que ce soit vrai ou pas. Et la FRANCE n’a nullement intérêt à dire la Vérité dans ces temps de crise économique. Donc ce sont encore les Juifs qui prennent, cette foi-ci via l’antisionisme, c’est à dire que c’est ISRAEL qui est visé.
Il faut à tout pris rassurer l’électorat de HOLLANDE ! Peu importe que l’on fabrique une histoire aux dépends d’autres êtres humains.
Vous déraillez, que vient faire là-dedans l’histoire de déicide ?
Ce n’est pas JP II, loin de là, qui a le premier reconnu dans les juifs nos frères aînés. Et l’idée de déicide, certes répandue assez largement à certaines époques, a toujours été refusée par le Magistère de l’Eglise.
Maintenant il est certain que la France est pro-arabe (la fameuse “politique arabe de la France”). J’en ignore les raisons fondamentales : peut-être des espérances économiques. Toujours est-il que cette politique a, effectivement et depuis longtemps, entraîné par contrecoup des attitudes anti-israéliennes, qui dans certains cas ont dérivé en antisémitisme. C’est d’autant plus regrettable que l’alliance avec les arabes est vouée à l’échec (cf. par ailleurs les articles de G. Millière sur la décadence en cours du monde musulman), car l’effondrement prévisible qui sera leur lot, s’il s’accompagnera de troubles majeurs, touchera tout autant la France que les autres.
Au demeurant, en tant que français chrétien, je considère que je n’ai pas à “choisir entre juifs et arabes”, mais à supposer que je doive faire un tel choix, il est évident que j’irais vers le monde qui représente aujourd’hui la civilisation et la société avancée, et non pas vers les réinventeurs du moyen âge. je vous laisse mettre les noms…
Deux inexctaitudes: les Romains l’executent d’accord mais parce qu’ils sont le bras séculier. Pas à leur propre initiative; Pilate lui l’aurait fait libérer s’il n’avait pas craint des émeutes qui auraient été mauvaises pour sa carrière.
Bien sûr on peut objecter que ceux qui le condamnent à mort sont lmes Saducéesn et non les ancêtres du judaisme actuel c’est à dire les pharisiens.
Quand à l’Eglise elle parle peut-être de peuple déicide mais nombre d’évêques du Moyen Age ont du fuir pour sauver leur peau après s’être opposées à des violences contre les Juifs.
“je salue ici Jean-Paul II qui a enfin reconnu le Peuple Juif comme Peuple aîné de l’Eglise”
Il n’a pas dit ça: il a dit que les juifs doivent être considérés par les chrétiens comme leurs frères aînés.
Les juifs ne peuvent pas être le peuple aîné de l’Eglise chrétienne, car ils ne reconnaissent pas Jésus comme leur Messie. Pour être chrétien, il faut croire que Jésus est le Messie.
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“Jésus n’a jamais été tué par les Juifs mais bien par les Romains”
En effet, mais Jésus a été tué à la demande du haut clergé juif de l’époque.
Mais de là à étendre la responsabilité à tous les juifs, quand on sait que Jésus était juif, Marie était juive, les apôtres de Jésus étaient juifs…
2. Concernant l’affaire AL DURA, Charles ENDERLAIN qui a été reconnu coupable de mise en scène par la Cour d’appel de PARIS, n’est nullement inquiété, et toujours en poste 3. Donc cela ne m’étonne guère que Pierre PEAN aille dire le contraire de ce que les journalistes lui ont dit Ce qui compte en FRANCE, c’est ce qui se dit à la TV. Peu importe que ce soit vrai ou pas. Et la FRANCE n’a nullement intérêt à dire la Vérité dans ces temps de crise économique. Donc ce sont encore les Juifs qui prennent, cette foi-ci via l’antisionisme, c’est à dire que c’est ISRAEL qui est visé. Il faut à tout pris rassurer l’électorat de HOLLANDE ! Peu importe que l’on fabrique une histoire aux dépends d’autres êtres humains. – See more at: http://www.dreuz.info/2014/01/il-y-a-32-ans-massacre-de-sabra-et-chatila/#sthash.KRJ5puJv.dpuf
Désolée, mais dans mon post précédent, le paragraphe qui commence à partir du chiffre 2 a été copié-collé par erreur.
Mon post se termine par “les apôtres étaient juifs”.
Merci M. Garroté pour ce mémorandum qui conforte sans nul doute et à l’évidence, pour ceux qui connaissent la morale de Tsahal, la position et donc la non-responsabilité des israéliens dans cet épouvantable massacre de civils.
Ce massacre est moins épouvantable que ceux que les palestiniens ont perpétrés contre leurs hôtes libanais. En effet, à Sabra et Chatila, les victimes étaient tuées par balles, sans torture.
Mais les palestiniens, au cours de leurs massacres, violaient les jeunes filles avant de les égorger, coupaient les seins des femmes, clouaient parfois des bébés chrétiens, les bras en croix, sur les portes de leurs habitations.
Il ya quelques années sur le site freelebanon.org, je ne sais s’il existe encore, j’ai trouvé des références à de nombreux massacres commis par les Palestiniens et le chiffre total des victimes dépassait très largement Shabra et Chaktila. 4
Très éclairant.
Vous pouvez certainement imaginer le nombre d’excités du bulbe qui m’ont lancé l’anathème “Sabra et Chatila” comme arme d’argumentation massive contre Israël. Même ça c’était du flan…
Merci pour votre travail !
Pardon kmichele, mais Jésus a tout de même été “vendu” par des Juif (Caïphe était le grand Prêtre de Jérusalem) ! Jésus étant Juif lui-même, les Évangiles sont essentiellement une histoire de juifs… C’est en affirmant l’appartenance de Jésus au Peuple d’Israël que ce que Benoît XVI a récemment dit dans “Lumière du monde” pourra, sans confusion, prendre pleinement sens dans la culture quotidienne des Chrétiens :
«Les juifs n’aiment pas trop entendre les mots « le frère aîné », que Jean XXIII employait déjà. Dans la tradition juive, le « frère aîné », Ésaü, est aussi le frère réprouvé. On peut quand même employer ces mots parce qu’ils disent quelque chose d’important. Mais il est exact que les Juifs sont aussi nos « pères dans la foi ». Et ces mots rendent peut-être encore plus visible la manière dont nous sommes liés. »
(En disant cela, je n’ai aucunement besoin de prendre position concernant la responsabilité de Caïphe et du Sanhédrin : ce n’est pas la faute des Romains, ce n’est pas la faute des Juifs… Par ailleurs, je suis tout à fait d’accord avec vous concernant le bannissement du terme “peuple déicide, qui a certainement fait beaucoup, beaucoup de mal).
J’espère qu’au mois de Janvier 2013, Le Monde fera un article sur l’anniversaire de la mort d’Ilan Halimi qui a été torturé pendant trois semaines et tué.
Les chretiens au liban n’avaient -ils pas eux memes ete massacres par ces memes palestiniens quelques temps auparavant et il s’agissait d’une vengeance ? J’avais lu cela mais je ne retrouve plus la source. Pouvez vous infirmer ou confirmer Mr Garrote ? En ce qui me concerne je n’ai jamais cru un seul instant a la culpabilite physique ou morale de Tsahal et je me rappelle que les manifestations etaient monstres 400 000 israeliens pour demander des comptes et la demission d’ariel sharon. C’est vrai que je me suis demande si tsahal aurait pu faire quelque chose pour eviter le massacre, vos informations montrent la difficulte et le lourd prix a payer en soldats pour un resultat hypothetique.
Leur erreur morale est de n’avoir pas anticipe faute de l’empecher.
Des manifestations monstres en Israel suite à Shabra et Chaktila mais on attend toujours les manifestatations monstres dans les pays arabes à propos des Noirs du darfour ou des Kurdes gazés par Sadam. Et pourtant il s’agissat de musulmans.
En ce qui concerne les masscres de Chrétiens Libanais par les Palestiniens je vous conseille de rechercher sur Google les organistions combattantes chrétiennes et de tirer sur le fil. Malheurseuement la référence que j’ai donné (Free lebanon) a soit été reprise soit mon souvenir est inexact soit les articles sont très profondément enfouis dans le site.
voir par exemple les témoignages de Brigitte Gabrielle
http://www.koomyradio.com/Brigitte-Gabrielle-Les-origines-de-la-Guerre-du-Liban_a1087.html
Question strictement juridique : Y a t’il une possibilité d’ester en justice contre Pierre Péan au même titre que contre Enderlin ?
J’allais poser la même question que Pierre. Il l’a fait, donc j’appuie. Réponse absolument souhaitée…Ne serait-il pas temps que se céee un collectif qui porte plainte en effet?
Haim
Il y a 11 mois… Quelque chose à été fait à la suite de la suggestion de Pierre et de Haïm?
Sabra etc….on s’en fout ,c de la propagande gauchiste,pro muzz,pour moi plus ils se tuent mieux c
Vivement d’autres bonnes nouvelles dans ce genre
Sans manif de juifs plus chretiens que jesus qui ne comprennent rien a l’histoire et sont complexes
Sans manif de juifs plus chretiens que jesus qui ne comprennent rien a l’histoire et sont complexes
c’est nous qui ne comprenons rien a ce que vous écrivez
Pour en savoir plus sur Hobeïka, je recommande la lecture du livre de son ancien garde du corps, Robert ‘Cobra’ Hatem: “D’Israël à Damas”…
L’ancien garde du corps de Hobeika s’est mis à écrire ?
Et le videur de la boîte de nuit où Hobeika allait danser dans son adolescence, il n’a pas de livre à écrire sur lui ?
Et le gardien de son parking ? Et le gérant de son pressing ?
Ils devraient tous se mettre à l’écriture, ça leur arrondirait leurs fins de mois.
Non mais c est sur les juifs sont la cause de tout , nous avons crucifie jesus, nous sommes des barbares et assassins sanguinaires, nous n Qous sommes meme extermines durant la shoah, d ailleurs en parlant de shoah qui etait au courant pour le massacre de 6 millions de juifs, tout le monde savait et à laisser faire, qu est ce que l on est gave de tous ces anti juifs, on parle que de nous, on peut nous oublier 24 heures.
@Monsieur Garroté:
“Elie Hobeïka, en ce temps-là, était le chef du «Deuxième bureau» (service de renseignement) des Forces libanaises chrétiennes, dirigées par Bachir Gemayel, qui lui, venait d’être élu président du Liban et aussitôt assassiné”
Désespérés de ne recevoir l’appui de personne face aux massacres commis contre eux par les palestiniens, les combattants chrétiens acceptèrent, dès la fin des années 1970, de se rendre secrètement en Israël pour y suivre un entraînement militaire. Elie Hobeika était chargé de la logistique, et du transport discret de ses combattants en Israël et leur rapatriement au Liban. Il était donc logique que Béchir Gémayel le confirme dans son rôle d’agent de liaison avec Tsahal en 1982, à l’arrivée des soldats israéliens au Liban.
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“Dès le début des événements de Sabra et Chatila, toutes les informations indiquaient que le responsable du massacre était Élie Hobeïka, à l’époque pro-israélien. Hobeïka ne fut pas inquiété”.
Ce n’étaient pas “toutes les informations” qui indiquaient cela.
C’est une chose connue de tous au Liban, et certains des 150 combattants des Forces Libanaises qui ont participé à ce massacre ont parlé en public de leur participation. Peu de temps après ces massacres, un cadre des Forces Libanaises a admis à la télévision française que les combattants de son parti, y compris lui-même, ont commis ces massacres avec la participation active de Tsahal.
Donc ce n’était un secret pour personne, et les combattants des Forces Libanaises n’en avaient pas honte, et n’ont subi aucune réprobation de la part de leurs compatriotes. Même les musulmans libanais, qui sont pourtant à l’affût du moindre reproche à faire à leurs compatriotes chrétiens, n’ont pas protesté contre ces massacres, tellement le Liban dans son ensemble était excédé par le comportement des palestiniens.
Les palestiniens massacraient des civils chrétiens libanais depuis plus de 7 ans, et les combattants des Forces Libanaises avaient déjà riposté en tuant des palestiniens installés dans d’autres camps au Liban, comme ceux de Tell-el-Zaatar, Dékouané, Qarantina, et beaucoup de ces combattants chrétiens y ont laissé leur vie. Pour cette raison, Elie Hobeika et ses hommes n’ont jamais été sanctionnés pour ces massacres, et Hobeika a occupé des postes de ministre par la suite.
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“En 1990, il retourna sa veste et entra, sans remords ni scrupules, dans le camp pro-syrien. Hobeïka fut élu député pro-syrien au Parlement libanais. Enfin, Hobeïka devint ministre dans le gouvernement de Rafic Hariri, libanais sunnite d’origine saoudienne.
Rafic Hariri était un libanais sunnite, natif de la ville de Saïda (Sidon), au sud du Liban. Il n’a pas d’origines saoudiennes, mais il a fait fortune en Arabie Saoudite, dans le secteur du bâtiment.
Il a commencé sa vie professionnelle au Liban comme enseignant en comptabilité.
Et vous ne savez pas si Hobeika a éprouvé des remords ou des scrupules, car vous n’avez pas accès à son âme.
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“En juillet 2001, Hobeïka, sorti de politique et reconverti dans les affaires, avait déclaré à la presse qu’il s’apprêtait à fournir des preuves sur ce qui s’était, selon lui, réellement passé dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila”.
Cela ne s’est pas passé ainsi.
Des survivants au massacre de Sabra et Chatila ont porté plainte contre israël pour ces massacres. Ces survivants se sont bien gardés de porter plainte contre les Forces Libanaises, dont la participation à ce massacre est évidente et connue de tous. Car porter plainte contre les Forces Libanaises n’aurait pas manqué d’attirer l’attention de l’opinion internationale sur les nombreux massacres qui ont été perpétrés par les palestiniens contre leurs hôtes libanais chrétiens, et dont la presse occidentale ne parlait quasiment jamais.
Le rappel des massacres commis par les palestiniens AVANT de subir ceux de Sabra et Chatila risquait de servir de justification aux massacres de Sabra et Chatila, et ne pouvait que desservir la cause des plaignants palestiniens. Ils ont donc décidé, sur les conseils de leur avocat, de ne poursuivre qu’Israël.
A partir de ce moment, Ariel Sharon, se sachant en tête de liste des personnes considérées comme responsables de ce massacre, se défendit en rejetant la responsabilité sur les seules Forces Libanaises.
Le tribunal de Bruxelles convoqua donc Elie Hobeika, non comme accusé (puisqu’il n’y avait pas de plainte déposée contre lui) mais comme témoin. Ce dernier a déclaré (à la presse, à ses proches, et à deux diplomates belges qui l’ont rencontré juste avant sa mort) qu’il allait témoigner, mais qu’il “se sentait menacé” depuis qu’il avait accepté de témoigner à Bruxelles.
Deux jours avant la comparution d’Elie Hobeika devant le tribunal de Bruxelles, il périt dans un attentat à la voiture piégée.
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“Sorti de politique et devenu homme d’affaires, Hobeïka est alors une énigme, puisqu’il fut simultanément pro-israélien puis pro-syrien”.
Pas simultanément. Vous dites vous-même que ses sympathies pro-syriennes ont débuté en 1990. Or il a été l’agent de liaison de Tsahal au Liban au début des années 1980. En 1990, l’idylle avec Israël était terminée depuis longtemps, et plutôt mal terminée, car les chrétiens libanais reprochent à Israël d’avoir facilité le massacre de libanais chrétiens par des libanais druzes dans le massif montagneux du Chouf, qui est une région où les chrétiens sont majoritaires, et implantés des siècles avant l’arrivée des druzes.
Fady Frem, le successeur de Béchir Gémayel, a déclaré à un journaliste français qu’il était convaincu qu’Israël, dans le meilleur des cas, avait laissé faire les druzes alors qu’il aurait pu empêcher ce massacre, grâce aux soldats de Tsahal postés dans cette région, et qui se sont brusquement retirés le matin-même du premier jour des massacres. Ca, c’est dans le meilleur des cas.
Dans le pire des cas, Israël était de mèche avec les libanais druzes dans leur projet de décimer leurs compatriotes chrétiens, afin de créer au sein du territoire libanais une sorte de “druzistan” où ils seraient entre eux, sans présence chrétienne.
(Je parle de ce sujet en détail dans un post sur le fil: “Les musulmans se foutent de nous avec la religion de paix, d’amour et de tolérance”).
Je précise que ni Béchir Gémayel ni Elie Hobeika n’étaient pro-israéliens, ni anti-israéliens, d’ailleurs. Et les israéliens n’étaient pas davantage pro-libanais.
C’était juste qu’à ce moment précis, les intérêts de ces deux parties convergeaient vers le même but: expulser les combattants palestiniens du Liban, pour n’y laisser que les civils palestiniens.
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“En quoi un homme issu des services du renseignement en temps de guerre, devenu successivement pro-israélien, pro-syrien puis businessman pro-argent”
Que voulez-vous dire par “un homme issu des services de renseignements en temps de guerre” ? C’est en temps de guerre que les services de renseignements ont toute leur utilité. Dans la guerre que l’islam a déclaré au monde civilisé, les services de renseignements occidentaux déjouent régulièrement des attentats contre des civils, sauvant ainsi de nombreuses vies.
Vous imaginez la situation d’Israël sans les services de renseignements israéliens ?
D’ailleurs le Liban a toujours été truffé d’espions israéliens. Pourquoi le fait qu’un libanais fasse le même travail, mais dans son propre pays, diminuerait-il sa crédibilité ?
Et puis pourquoi vous exprimez-vous comme les gauchistes qui ont de l’urticaire face aux gens qui essaient de bien gagner leur vie ? Pourtant ce n’est pas illégal.
En France, on fustige les gens qui font de la politique (tous pourris), et quand on sort de politique et qu’on devient un homme d’affaires, on devient “pro-argent”.
Si vous connaissez des gens qui sont “anti-argent”, il faudrait me les présenter.
En Orient, les hommes d’affaires sont extrêmement bien vus, car ce sont eux qui financent la plupart des bourses d’études des élèves de condition modeste, les oeuvres de bienfaisance, la construction d’écoles ou d’hôpitaux, la restauration des églises ou des couvents que les musulmans détruisent. Ce sont eux les donateurs les plus généreux, donc tout le monde est ravi pour eux quand ils arrivent à bien gagner leur vie, du moment qu’ils la gagnent d’une manière honnête. C’est curieux que vous ne sachiez pas cela, vous qui avez séjourné au Liban.
Pendant la guerre du Liban, les libanais qui rejoignaient les Forces Libanaises étaient des patriotes, et l’argent était le dernier de leurs soucis, car leur pays était en danger. En plus de ne pas être payés, et d’être obligés d’interrompre leurs études, ils devaient combattre et risquer leur vie tout en étant salis dans le monde entier, et qualifiés de fascistes parce-qu’ils refusaient de laisser des palestiniens armés, ingrats et criminels devenir maîtres chez eux.
Je suppose qu’une fois qu’Elie Hobeika est sorti de politique et a fondé une famille, il lui fallait gagner sa vie correctement, ne serait-ce que pour faire soigner sa fille malade, dans un pays où la sécurité sociale ne fonctionne que pour une certaine catégorie de salariés.
(Malgré les soins, sa fille, incurable, mourra très jeune).
Je pense qu’Elie Hobeika pouvait être un homme d’affaires et, dans le même temps, fournir un témoignage fiable sur ce qui s’était passé dans Sabra et Chatila. S’il avait menti, les 150 combattants libanais chrétiens qui étaient entrés avec lui dans Sabra et Chatila auraient pu le démentir d’autant plus facilement qu’ils n’étaient plus sous ses ordres, car il ne faisait plus partie des Forces Libanaises au moment où son témoignage fut requis à Bruxelles.
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“les trois fois par pur opportunisme, en quoi les révélations d’un tel homme, auraient-elles eu une quelconque valeur ?”
Un opportuniste n’est pas nécessairement un menteur.
Et le témoignage des 150 combattants chrétiens qui étaient entrés avec Elie Hobeika dans Sabra et Chatila, il n’a pas de valeur non plus ?
Ces combattants affirment, eux aussi, qu’Israël a dirigé cette opération, que le commandant en chef de Tsahal, Raphaël Eytan, s’est rendu au Liban un jour avant ce massacre pour pouvoir être sur place et diriger ces opérations, et qu’il avait rencontré les combattants des Forces Libanaises au lendemain du massacre pour les féliciter.
Les hauts responsables de Tsahal étaient en contact radio permanent avec les combattants chrétiens dès leur introduction dans les camps et pendant toute la durée des opérations.
Quant à “l’opportunisme” de la collaboration d’Elie Hobeika (et donc de Béchir Gémayel, son patron) avec Israël, croyez-vous que la collaboration d’Israël avec les Forces Libanaises était motivée par la charité, ou bien pour se débarrasser des palestiniens du Liban, qui étaient un danger réel pour sa sécurité ? Dans cette affaire, j’ai l’impression que l’opportunisme n’est pas caractérisé par un seul camp.
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“Le 24 janvier 2002, la carrière en dents de scie d’Hobeïka, se termine avec fracas. Sa voiture est pulvérisée par une bombe télécommandée.
Bons baisers de Damas”.
Bon baisers d’Israël, plutôt. La question qu’il faut se poser est: à qui profite le crime ? En l’occurrence, il profite à Israël.
C’est ce que pensent les libanais, chrétiens comme musulmans: Hobeika était attendu à Bruxelles deux jours plus tard pour témoigner devant un tribunal au sujet des massacres de Sabra et Chatila. Il n’y avait pas de plainte déposée contre lui. Même dans le cas où il aurait fait l’objet d’une plainte, il ne risquait pas d’être condamné, car il s’était attaqué à des palestiniens à partir de son pays, avec l’accord de son parti, et il avait l’appui de ses compatriotes chrétiens, qui en avaient assez des exactions et massacres que les palestiniens leur faisaient subir.
Elie Hobeika n’aurait pas manqué de mentionner devant ce tribunal les nombreuses personnes de sa famille, ainsi que sa fiancée, qui furent sauvagement assassinés par les combattants palestiniens au cours du massacre survenu en 1976 dans la petite ville chrétienne de Damour. Il n’était d’ailleurs pas le seul libanais chrétien meurtri par les perte de ses proches, victimes des palestiniens. Au Liban, peu de familles chrétiennes ont été épargnées par les horreurs commises par les combattants palestiniens.
Donc Elie Hobeika n’avait rien à craindre de ce tribunal. C’est Ariel Sharon qui avait peur, car lui n’agissait pas dans son pays, et ses soldats encerclaient les camps de Sabra et Chatila au moment des massacres. Tsahal étant l’une des meilleures armées du monde, une souris n’aurait pas réussi à s’introduire à l’intérieur de ces camps sans son aval.
(A suivre)
@Monsieur Garroté (suite de mon post précédent)
“En 2005, certaines mouvances américaines pro-arabes font circuler la légende selon laquelle Israël aurait acheminé par avion des membres de l’Armée du Sud Liban, l’ASL (une milice chrétienne sous le commandement du major Saad Haddad) déposés à l’aéroport de Beyrouth par un avion de l’armée de l’air israélienne, qui auraient alors investit Sabra et Chatila. Exit la responsabilité des Forces libanaises et d’Elie Hobeïka”.
Certains écrits mentionnent des témoignages évoquant la présence de soldats de l’Armée du Sud Liban dans Sabra et Chatila, mais sans fournir de preuves.
L’idée que les soldats de l’A.S.L soient venus en avion est fantaisiste, car la distance du sud du Liban vers Beyrouth est tellement courte (1H30 de voiture) que le temps que l’avion décolle, il est déjà temps d’atterrir. Et il n’y a pas, à ma connaissance, de piste pour avion dans le sud du Liban. Et puis un avion militaire israélien qui atterrit dans l’aéroport international de Beyrouth pour une opération secrète et délicate comme celle-ci…
Bref j’imagine mal le gouvernement d’Israël prendre autant de risques inutiles…
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“L’avantage de toutes ces légendes, créées autour d’Hobeïka et autour de Sabra et Chatila, c’est qu’elles blanchissent Hobeïka (dans le massacre de Sabra et Chatila, à l’époque où Hobeïka se disait pro-israélien)
Hobeika n’a jamais dit qu’il était pro-israélien, Béchir Gémayel non plus.
Avez-vous un lien à nous proposer où l’un des deux se déclare pro-israélien ?
Il y avait une convergence d’intérêts entre Israël et les Forces Libanaises, ça n’en fait pas des pro-israéliens. D’ailleurs même si Gémayel et Hobeika étaient pro-israéliens, ils ne l’auraient pas dit, car dire cela vous élimine de l’échiquier politique de n’importe quel pays arabe.
Et personne ne cherche à blanchir Hobeika, car sa responsabilité n’est contestée par personne, et cette responsabilité ne l’a pas sali, car il avait déjà attaqué, sous les ordres de Béchir Gémayel, d’autres camps palestiniens. Ce sont les combattants palestiniens qui ont ouvert les hostilités le 13 avril 1975, ils n’étaient pas chez eux, ils étaient des réfugiés qui auraient dû remettre leurs armes aux autorités, et vivre en citoyens paisibles qui respectent les lois de leur pays d’accueil.
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“et blanchissent la Syrie (dans l’assassinat de Hobeïka à l’époque où celui-ci roulait pour l’argent et en savait trop sur tout le monde, surtout sur les Syriens)”
La Syrie n’a pas été soupçonnée du meurtre d’Elie Hobeika, alors qu’elle l’est fortement dans le meurtre de Béchir Gémayel. Et la Syrie ne permet pas que ses partenaires “en sachent trop sur elle”, de manière à pouvoir la menacer par la suite.
Hobeika en savait trop sur ce qui s’était passé dans les camps de Sabra et Chatila en septembre 1982. Et ce qu’il savait risquait de faire condamner Ariel Sharon dans l’opinion publique, et nuire par ricochet à l’image d’Israël.
Et on a le droit de “rouler pour l’argent”, du moment qu’on le gagne en travaillant, plutôt que de le voler aux autres, ou de vivre en éternel assisté.
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“En 1983, à Beyrouth, un collaborateur direct d’Hobeïka que je connais depuis 1976, m’a certifié qu’Hobeïka et les Forces libanaises furent les responsables des événements de Sabra et Chatila”.
Au Liban, un enfant de 8 ans, qu’il soit chrétien ou musulman, vous dirait la même chose, mais cet enfant ajouterait ce que ce collaborateur direct d’Elie Hobeika a omis de vous dire, à savoir qu’Israël a facilité ce massacre:
– En encerclant ces camps pour empêcher les palestiniens d’en sortir,
– En laissant les combattants chrétiens des Forces Libanaises s’y introduire armés jusqu’aux dents, sachant l’état de rage et de désespoir dans lequel ils se trouvaient après l’assassinat de leur chef, survenu 48 heures plus tôt,
– En lançant des bombes éclairantes, pendant deux nuits, au-dessus de ces camps pour faciliter le travail des Forces Libanaises (vous pouvez trouver dans les archives des photos de ces bombes éclairant le ciel au-dessus des camps de Sabra et Chalita pendant le massacre),
– Pendant toute la durée des opérations, les combattants des Forces Libanaises étaient en contact radio avec le commandement de Tsahal, qui les avait équipés, qui les dirigeait de l’extérieur, et qui les éclairait grâce aux bombes éclairantes.
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“Le seul reproche à l’égard d’Israël, semblerait être la responsabilité indirecte, plus morale que juridique”
Dans un massacre, la responsabilité est toujours plus morale que juridique.
Et la participation a beau être indirecte, elle n’empêche pas la responsabilité.
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“Qui mettrait en cause des dirigeants israéliens dont l’erreur serait de n’avoir pas prévu ce qui résulterait de l’entrée des Forces libanaises d’Hobeïka dans Sabra et Chatila”.
Vous trouvez que le but des Forces Libanaises était difficile à prévoir ?
Les soldats de Tsahal étaient au courant des horreurs que ces chrétiens subissaient depuis 7 ans de la part des palestiniens, et qu’ils étaient brisés par l’assassinat, 48 heures plus tôt, de leur chef adulé. Cette mort anéantissait leurs espoirs.
Dans ces circonstances, on ne me fera pas croire que ces soldats israéliens pensaient que les combattants libanais chrétiens voulaient pénétrer de nuit, armés, dans les camps de Sabra et Chatila pour offrir aux palestiniens des séances de réflexologie plantaire.
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“J’ai parcouru le pays dans presque tous les sens. Au vu du nombre invraisemblable de milices armées et malgré la tentative de Bachir Gemayel d’unifier les éléments armés chrétiens sous le commandement des Forces libanaises, je ne vois pas comment l’armée israélienne aurait pu, dans ce chaos généralisé, maîtriser toutes les situations, y compris celle de Sabra et Chatila”.
La mission d’Israël n’était pas de contrôler la situation au Liban, mais de bouter hors du Liban les combattants palestiniens, avec l’aide des Forces Libanaises. En 1982, il n’y avait pas “un nombre invraisemblable” de milices armées dans le camp chrétien, car Béchir Gémayel avait déjà efficacement unifié (et non pas “tenté” d’unifier) ces milices en 1980, sous l’appellation “Forces Libanaises”.
Si vous connaissez d’autres milices armées chrétiennes qui étaient opérationnelles en 1982, veuillez indiquer lesquelles s’il vous plaît.
Quant aux milices musulmanes, elles n’étaient ni très nombreuses, ni puissantes, exceptée l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) qu’Israël avait pour mission de mettre hors d’état de nuire.
J’ajoute qu’il n’y avait pas de “chaos généralisé” dans le camp chrétien. Au contraire, la discipline des combattants des Forces Libanaises était citée en exemple à cette époque: la discipline de ses hommes était le souci majeur de Béchir Gémayel. Or il venait juste de mourir: il n’y avait encore aucune division ou anarchie au sein de ses troupes.
L’armée israélienne connaissait l’imminence de ce massacre: Elie Hobeika était tenu de l’informer, non seulement pour bénéficier de son aide, mais surtout pour sa propre sécurité et celle de ses hommes.
Jamais les Forces Libanaises n’auraient attaqué ces camps sans en informer Tsahal, car débarquer armés dans ces camps palestiniens sans s’identifier au préalable auprès des soldats israéliens qui encerclaient ces camps, c’était la certitude d’être arrosés par des tirs israéliens nourris.
Or les Forces Libanaises ne cherchaient pas à se suicider.
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“Il y a eu, au Liban, des massacres, avant et après Sabra et Chatila”.
En effet, mais ces autres massacres n’intéressent pas la presse autant que ceux de Sabra et Chatila. Quand les palestiniens massacraient des libanais chrétiens, les photos des tueries n’étaient pas publiées. Quand les libanais chrétiens tuaient des palestiniens pour en débarrasser leur pays, la presse en parlait beaucoup plus, mais pas autant qu’elle a parlé des massacres de Sabra et Chatila, qui ont été traités dans les media occidentaux comme une “mini-Shoah”.
Pourtant la Croix-Rouge, qui est l’institution la plus fiable car la plus neutre, n’a elle-même dénombré que 328 corps dans ces camps. Son rapport estime que l’on peut, au maximum, doubler le nombre de ces victimes, pour tenir compte des inhumations non-recensées, des blessés morts loin du lieu des tueries.
Bref, on est loin des 3.000 morts revendiqués par certains palestiniens ou pro-palestiniens, ou même des 1.500 victimes que le Président François Mitterrand a mentionnées à la télévision, le 12 février 1984.
Si j’étais israélienne, je ne nierais pas la participation de Tsahal à ces massacres, car cette participation est évidente. Mais je n’hésiterais pas à rappeler pour quelle raison les survivants palestiniens de ce massacre ont attaqué seulement Israël en justice, et n’ont pas souhaité faire rendre des comptes aux combattants des Forces Libanaises.
Il faut que le monde sache les tragédies que les palestiniens ont fait subir au Liban à ceux qui les ont accueillis, ainsi ils ne seront plus vus comme d’éternelles victimes.