Publié par Michel Garroté le 15 janvier 2014

 

Hollande-Gayet-1

 

Michel Garroté, réd en chef  –-  Traditionnellement, la France est la République des copains et des coquins. Sachant que les copains ne sont jamais de vrais copains, mais qu’ils sont généralement presque tous coquins. Opportunistes, hypocrites et libidineux, les copains « à la française » font sourire le monde entier depuis 70 ans. Lorsque les médias étrangers se moquent d’eux, ces Français-là dénoncent avec hystérie et sectarisme le « french bashing » dont ils sont eux-mêmes les premiers responsables.

Mais depuis mai 2012, et, surtout depuis janvier 2014, la France est – aussi – la République des copines et des coquines (sachant que les copines ne sont jamais de vraies copines, mais qu’elles sont généralement presque toutes coquines) : 1- Valérie Trierweiler a piqué une véritable crise de nerfs en apprenant la relation de François Hollande avec Julie Gayet. Eprise de douleur, Valérie Trierweiler aurait déclaré se sentir humiliée devant la France entière. 2- La journaliste Michèle Cotta, oubliant que son micro était allumé, s’est exclamée, sur France 2, à propos de Hollande : « Moche, minable ». 3- Julie Gayet a été nommée au jury de la Villa Médicis. Mais la ministre de la culture Aurélie Filippetti déclare, à propos de Julie Gayet : « Je ne la nommerai pas » au jury de la Villa Médicis.

La République des copines et des coquines, c’est comme la République des copains et des coquins. Ces personnes-là sont complètement centrées sur elles-mêmes. Elles sont esclaves de leur moi affectif freudo-marxiste. Le destin du peuple français les indiffère. Et le ridicule ne les tue toujours pas.

Hollande-Gayet-2

Aurélie Filippetti

La ministre française de la culture, Aurélie Filippetti rejette la nomination de Julie Gayet au jury de la Villa Médicis, pouvait-on lire ce matin (extraits adaptés ; voir premier lien vers source en bas de page). L’information sur sa nomination était donnée par Le Canard enchaîné dans son édition du 15 janvier : la comédienne et productrice de cinéma Julie Gayet, qui, selon le magazine Closer, entretient une liaison avec François Hollande, a été nommée membre du jury de la Villa Médicis, par arrêté du ministère de la culture. Le site Internet de la Villa Médicis disait la même chose, mercredi 15 janvier le matin. Pourtant, le cabinet d’Aurélie Filippetti a souhaité faire, mercredi matin, « un démenti absolu ». La directrice de cabinet de la ministre de la culture, Laurence Engel, explique que « la ministre n’a rien décidé, elle n’était absolument pas au courant de la nomination de Julie Gayet. Mais, vu les circonstances, Aurélie Filippetti « ne signera pas l’arrêté », précise Laurence Engel.

La ministre de la culture elle-même a souhaité faire une déclaration (extrait) : « Je ne prendrai pas en considération la proposition de nommer Julie Gayet membre du jury de la Villa Médicis. Vu la situation particulière, je ne la nommerai pas » (fin des extraits adaptés ; voir premier lien vers source en bas de page).

Vers midi, l’on nous confirmait que selon le cabinet de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, « son nom (Julie Gayet) a été proposé par Eric de Chassey, le directeur de l’Académie de France à Rome-Villa Médicis », mais Aurélie Filippetti n’était pas au courant, et aurait décidé le mardi 14 janvier de ne pas la nommer. Sur le site de la Villa Médicis, la participation de Julie Gayet était déjà écrite noire sur blanc avant d’être retirée, hier, apparemment (extraits adaptés ; voir deuxième lien vers source en bas de page).

Hollande-Gayet-3

Michèle Cotta

Invitée sur France 2 pour commenter la conférence de presse de François Hollande, la journaliste Michèle Cotta a oublié que son micro était allumé. Au moment où une envoyée spéciale interrogeait Jean-Marc Ayrault sur la prestation du président, elle s’est exclamée à propos de Hollande : « Moche, minable », suivi d’un rire. Embarrassé, David Pujadas a ensuite tenté de sauver la situation en expliquant que c’étaient les joies du direct (extrait ; voir vidéo dans troisième lien vers source en bas de page).

Hollande-Gayet-4

Valérie Trierweiler

Que s’est-il passé lorsque François Hollande s’est confié à Valérie Trierweiler jeudi soir ? Divers médias français racontent l’humiliation et la douleur de la première dame de France (extraits adaptés ; voir quatrième lien vers source en bas de page). Femme amoureuse, passionnée, hyper sensible, c’est ainsi que la qualifie Nadia Le Brun, l’auteur de la Dame de pique, une biographie non autorisée de Valérie Trierweiler. A propos de la confrontation entre le chef de l’Etat et sa compagne au cours de laquelle il lui aurait tout avoué, elle déclarait : « Une dispute énorme a éclaté à Élysée. Les murs ont tremblé. Ca a été un choc très violent pour elle. Dans des moments de faiblesse, elle peut devenir ingérable ».

Le Canard Enchaîné va plus loin et raconte les coulisses d’une hospitalisation inquiétante. Dimanche, Le Parisien faisait état de ce que le quotidien nommait pudiquement « l’hospitalisation préventive » de Valérie Trierweiler, victime d’un « coup de blues ». Interviewé sur RTL, l’auteur du papier a expliqué avoir eu Valérie Trierweiler au téléphone. Celle-ci lui aurait raconté comment le président Hollande lui aurait tout avoué. Hospitalisée depuis vendredi à la Pitié Salpetrière, « elle se repose » selon les mots même de François Hollande, répondant à une question de Nicolas Domenach pendant la conférence de presse, se refusant à en dire plus.

Selon Nadia Le Brun, biographe de Valérie Trierweiler, cette réaction n’est pas étonnante. Hyper sensible, Valérie Trierweiler n’en est pas à sa première déclaration fracassante. Mais selon le Canard Enchaîné, la réaction de la compagne du président aurait été particulièrement violente. « Rentrée dans son bureau, elle a piqué une véritable crise de nerfs », a relaté un de ses proches au Canard. Eprise de douleur, elle aurait déclaré se sentir « humiliée devant la France entière », à Pierre-René Lemas, le secrétaire général de l’Elysée. Le médecin de l’Elysée, appelé en urgence auprès d’elle, aurait décidé de la faire hospitaliser immédiatement à la Pitié-Salpêtrière.

Un magazine français raconte une autre version de cette crise de nerfs. Après sa discussion animée avec François Hollande, Valérie Trierweiler demande à son chauffeur de la ramener rue Cauchy, à son domicile du XVe arrondissement. Elle veut se calfeutrer chez elle et ne plus en sortir. Elle veut juste dormir. Pour oublier. Trop agitée pour cela, elle prend alors dans son armoire à pharmacie des médicaments. Inquiet, l’un des deux officiers chargé de sa sécurité fait prévenir le président. Craignant le pire, il demande qu’on la transporte de toute urgence à l’hôpital.

Patrice Biancone, un employé du bureau de la première dame publie un billet officiel, confirmant l’hospitalisation, Valérie Trierweiler étant « épuisée par la tension nerveuse », Biancone précisant qu’elle avait besoin de « repos ». Selon Paris Match, le président ne serait pas allé la voir les trois premiers jours, mais aurait pris de ses nouvelles heure par heure France (fin des extraits adaptés ; voir quatrième lien vers source en bas de page).

Reproduction autorisée avec mention :

© M. Garroté réd chef www.dreuz.info

Source (s) :

http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/15/julie-gayet-nommee-au-jury-de-la-villa-medicis-par-la-ministre-de-la-culture_4348080_823448.html

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1127517-julie-gayet-ecartee-de-la-villa-medicis-une-sage-decision-d-aurelie-filippetti.html

http://videos.lexpress.fr/actualite/politique/video-moche-minable-quand-une-journaliste-parle-de-hollande-en-oubliant-que-son-micro-est-allume_1314253.html#xtor=AL-447

http://www.closermag.fr/people/politique/valerie-trierweiler-la-crise-de-nerfs-qui-a-inquiete-le-president-258999

   

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading