Publié par Guy Millière le 16 janvier 2014

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Au moment où une année s’achève et où une autre commence, je procède toujours à un bilan. Que faut-il retenir des trois cent soixante cinq jours écoulés ? Si l’on cherchait à remplir une colonne incluant les éléments positifs, force est de constater que celle-ci resterait très vide. Tout au plus pourrait-on y placer le renversement de Mohamed Morsi et le reflux de l’emprise des Frères musulmans dans le monde sunnite, mais au delà de cela ? Rien. Stephen Harper et Binyamin Netanyahou sont toujours là, et sauvent l’honneur du monde occidental, mais ils étaient déjà là avant 2013. Le pape François n’est pas vraiment un annonciateur de bonne nouvelle : certains propos anticapitalistes qu’il a récemment tenus ont satisfait les gauches bien pensantes de la planète, mais montré que décidément, la théologie ne conduisait pas vraiment à une compréhension de ce qui permet de sortir de la pauvreté et de créer de la richesse. Le pape n’est pas censé être un économiste, je sais.

Si l’on cherchait à remplir une colonne incluant les éléments négatifs, celle-ci déborderait très vite sur plusieurs pages, tant la liste à dresser serait longue.

L’événement le moins commenté de l’année, qui devrait pourtant faire la première page de tous les journaux, est la montée des persécutions anti-chrétiennes dans l’ensemble du monde musulman. Aux massacres de Coptes en Egypte se sont ajoutées les persécutions de Chrétiens en Syrie par les factions islamistes hostiles au régime Assad, le retour aux actes anti-Chrétiens en Irak (actes qui ne cessent de monter en intensité depuis le retrait américain), les crimes anti-Chrétiens commis par des mouvements tels que Boko Haram au Nigeria ou la Seleka en République centrafricaine. On devrait ajouter des attentats anti-Chrétiens au Pakistan, dans les régions musulmanes de l’Inde, en Cote d’Ivoire, au Kenya (qui parle encore des horreurs commises voici peu à Nairobi?).

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Un deuxième événement, davantage commenté, mais porteur de dangers très lourds, a été la capitulation des grandes puissances occidentales devant le régime des mollahs en Iran, la légitimation internationale de celui-ci, l’acceptation de fait de ses projets nucléaires, de sa sanctuarisation, de son aspiration à devenir puissance hégémonique du Proche-Orient, et de son soutien à toute les organisations terroristes islamiques de la terre : le jour de la ratification implicite des « accords » de Genève, le 24 novembre 2013, restera dans l’histoire comme un jour d’infamie à placer dans la même catégorie que le 29 septembre 1938, date des accords de Munich.

Ce deuxième événement avait été précédé par l’acceptation par les mêmes puissances occidentales du maintien au pouvoir de Bachar Al Assad à Damas et par l’abandon du rôle de puissance tutélaire dans la région à la Russie de Poutine.

Il a trouvé sa suite logique dans la décision prise par la Chine d’élargir son espace maritime et aérien en mer de Chine, ce qui assure aux dirigeants de Pékin un pouvoir de contrôle considérablement accru sur toutes les transactions commerciales en Asie orientale et entre l’Asie orientale et le reste du monde. Je pourrais ajouter à la liste l’exacerbation des pressions exercées par John Kerry au nom de son maître, le résident de la Maison Blanche, sur Israël. Cela me conduirait vers la désignation de celui que je considère comme le principal responsable de tous ces éléments négatifs, Barack Obama.

Le point commun à tous ces éléments négatifs, de fait, est qu’ils ont été entérinés, parfois encouragés, parfois modelés par Obama.

Le point commun à tous ces éléments négatifs est qu’ils constituent tous, ajouterai-je, des reculs de la liberté, ce qui est hélas logique, puisqu’en tant que Président issu de l’islamo-gauchisme, Obama est un ennemi de la liberté. Quand ce que mon ami Yves Roucaute a désigné autrefois, très justement, comme la puissance de la liberté n’exerce plus son rôle de puissance de la liberté, la liberté ne peut que reculer. C’est le cas, sans cesse depuis janvier 2009. Cela a été tout particulièrement le cas en 2013, qui a été une année très noire pour la liberté dans le monde. Malheureusement, 2014 risque d’être pire encore.

© Guy Millière pour les 4 vérités.com.

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