Voici Cyrus II, ou Kurash, roi de Perse, vainqueur en 539 avant JC des assyro-babyloniens, qui devient selon la Bible un véritable « messie » pour le peuple de D.ieu malmené par l’histoire…Alors que les déportés en exil à Babylone depuis plus de 50 ans se languissent de revoir Jérusalem, il publie un édit libérateur disant : « Qu’à tous les rescapés juifs, partout la population des lieux où ils résident leur apporte une aide en argent, en or, en équipement et en montures, en même temps que des offrandes de dévotion pour le Temple de Jérusalem ».
Mais on n’est pas habitué à ce que la Bible nous parle d’un souverain païen en des termes pareils ! Puisque le prophète Isaïe lui accorde le nom de mashiah, réservé aux descendants du roi David, et le voit comme le « centurion » providentiel de Yahvé intervenant en faveur des siens.
A l’époque en question, il n’y a plus de roi en Israël depuis un demi siècle. Car les notables ont été transférés à Babylone depuis que Nabukodonosor a envahi Eretz Israel et détruit Jérusalem.
Comment l’Ecriture peut-elle parler d’un roi perse dénommé Cyrus, qui n’est même pas juif, comme d’un Messie et d’un sauveur pour Israël ?
Parce que ce roi a permis aux exilés de rentrer à Jérusalem et de rebâtir le Temple pour y honorer leur D.ieu.
Le prophète Isaïe, ou plutôt le Second Isaïe qui vit 150 ans après le premier, croit en un D.ieu bon, lent à la colère et plein d’amour, comme dit le psaume. Il n’adhère pas à un D.ieu violent et massacreur. Pour Isaïe, le roi d’Israël doit être au service de la paix, assurer le bonheur du peuple et témoigner d’une concorde universelle au milieu des nations païennes.
Un roi correspond à ce portrait, c’est Josias, qui a réorganisé et amélioré la vie religieuse et sociale à Jérusalem.
Lorsque Cyrus prend le pouvoir, la géopolitique de la région en est bouleversée ; le texte nous le dit, il fait sauter les verrous qui empêchent la paix, et il aplanit les chemins qui mènent à la justice. Car il est respectueux de tous, y compris de la minorité des juifs exilés. Contrairement aux anciens envahisseurs d’Israël, son attitude permet aux exilés juifs de reprendre espoir en un D.ieu de miséricorde et cette période va être pour eux comme un second exode, une seconde libération des esclavages (parmi lesquels les influences païennes). Un nouvel horizon s’ouvre à la lumière de la Torah.
Ce qui est important, pour eux, c’est la sagesse que D.ieu inspire au cœur des hommes de bonne volonté, qui ont envie de faire le bien.
Isaïe chante donc les qualités inattendues de ce roi païen Cyrus, arrivé au pouvoir en Perse en profitant des bagarres entre adeptes du dieu-lune et adeptes du dieu baal. Alors pourquoi ce roi est il appelé Messie ? Sans doute parce qu’il veut tracer des chemins nouveaux vers l’entente entre les peuples, et qu’il ouvre la voie vers de nouvelles manières de vivre les uns avec les autres sans violences. Pas de massacres des ennemis, pas de villes détruites.
Au contraire, car Cyrus attribue de l’argent aux juifs pour qu’ils retournent reconstruire leur temple en Israel. Même si Cyrus ne partage pas leur foi, il veut leur faire du bien. Il sait que les juifs croient au D.ieu créateur et sauveur, et que pour eux, en dehors des commandements de ce D.ieu, il n’y a pas d’autre voie d’humanité fiable. Même si à Babylone on adore Baal, Cyrus écoute les juifs lui parler du D.ieu unique, le D.ieu d’Israel, et il respecte leur culte!
Aujourd’hui, il y a toujours des idoles dans notre monde. L’argent, le pouvoir, l’égoïsme, l’esclavage des objets, les maltraitances, les pièges de toutes sortes qui enlaidissent les vies humaines et font régner l’obscurité au lieu de la lumière. Le phénomène s’amplifie par le jeu des médias. Il n’y a pas beaucoup de Cyrus modernes pour vouloir le bien des juifs et défendre Israël menacé par les adeptes du croissant de lune.
Pourtant, il existe encore des hommes des femmes qui ne partagent pas la foi biblique, mais qui – comme Cyrus – ont envie de faire le bien. Certains s’engagent pour les plus fragiles, pour les plus pauvres, pour la planète. Il y a aujourd’hui des Cyrus qui participent à la venue du règne de D.ieu à leur manière, même s’ils n’y croient pas. Ils sont eux aussi des serviteurs de la Vérité qui font avancer la justice, la paix à partir de leur sphère d’influence.
Ecoutons Isaïe : « c’est à cause de mon serviteur Jacob, oui, Israel mon élu, que je t’ai appelé par ton nom ! » Cyrus est donc, sans le savoir, « appelé par D.ieu » ; dans cette optique, il acquiert un nom, un rôle à jouer, une destinée pour lui et pour les autres.
En effet, l’Ecriture nous dit que la descendance d’Abraham, de Joseph et Jacob apportera la bénédiction au peuple de D.ieu mais aussi à toutes les nations du monde, peuples païens y compris. C’est grâce à cette bénédiction divine universelle que Cyrus est inspiré et qu’il concrétise sa mission de bienveillance, en se montrant comme un véritable bienfaiteur messianique pour le peuple de D.ieu plutôt qu’un persécuteur, haïsseur de juifs.
Aujourd’hui, croyants et incroyants engagés dans le sens du bien des autres, tous peuvent se faire « bénédiction » dans cette société obscurcie par les idoles et qui a tellement besoin de lumière. L’enjeu est le respect de la dignité de chacun et la viabilité du vivre ensemble.
Reliés à l’alliance, ou simplement humanistes, nos contemporains pourraient être – comme Cyrus – des « messies », en dénonçant les injustices et en édifiant un monde où l’on s’aime et se respecte. Il faut aujourd’hui des Cyrus du 21ème siècle qui au sein même du monde idolâtre jouent leur rôle constructif dans l’avènement du Royaume de D.ieu pour le bien de tous.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.
En fin un véritable message chrétien, dommage que nous chrétiens sommes très loin du modèle biblique et si loin de jésus . Très beau texe.
Votre texte est émouvant tant il est porteur de Vie…
Shalom. David
Très beau texte à méditer et à mettre en pratique, merci Monsieur arbez.
Pére ARBEZ , Vous avez raison de rappeller qu’il suffit d’un Homme
divinement inspiré pour changer la face du monde § Quand la volonté
de D.ieu s’exprime par l’action d’un étre éclairé,tout devient possible !
Encore faut il qu’il y ait de la matiére , des étres formés spirituellement
pour accompagner cet élan ! La Perse , la Babylone d’aujourd’huis
ne sont plus qu’un champ de ruines matérielles et spirituelle !
Il est évident que les miracles sont une réalité intengible…….c’est ICI
et MAINTENANT que nous devons y croire !!!
Merci à vous Monsieur l’Abbé ARBEZ pour cette très belle et émouvante Histoire de la libération du peuple Juif, grâce à Cyrus , Roi de Perse qui prouve que la Providence sait trouver même parmi nos ennemis des êtres capables de bonne volonté qui cherchent la paix et l’harmonie entre les hommes.
L’Eglise catholique, c’est l’Eglise des « nations ». On le voit bien au travers du processus d’inculturation de fêtes d’origine païenne telles par exemple Noël ou les Pâques. On ne voit pas qu’il y ait eu inculturation de fêtes juives du juif Jésus, telles la fête des pains sans levain, le jour des expiations, la fête des tabernacles, fêtes dont le sens est pourtant particulièrement illuminé suite à l’incarnation du Logos. Le phénomène d’inculturation constaté répond aux lois dites de Noé et destinées aux nations contre la loi plus spécifique de Moïse pour le peuple Hébreu, le tout étant en phase avec la promesse faite par le DIEU trine à Abram devenu Abraham. Sur ces points, la circoncision de Timothée par l’apôtre Paul lui-même, la décision du premier concile de Jérusalem de « ne pas forcer les païens à judaïser » (il n’a jamais été question de « forcer les juifs à ne plus judaïser », c’était le comportement des juifs convertis de ne pas vouloir fréquenter les « incirconcis » qui était en cause), la discussion entre Saint Polycarpe disciple de Saint Jean et Anicet au sujet de la date du 14 nisan pour la Pâque, sont évocateurs. En précisant que ces affaires de loi ne justifient en aucune manière les observants, elles ont une autre vocation. Le salut n’est qu’une affaire de grâce, les « antiques » bénéficiant en quelque sorte par anticipation, des conséquences de la passion à venir de Jésus.
L’Ecole de la Torah du Maître Juif et Verbe incarné Jésus, depuis le troisième siècle de notre ère, sous le coup de la force des circonstances providentielles, s’est focalisée sur les nations. Et pour cause, la nation juive n’existant plus. L’extinction de la face juive de l’Eglise, qualifiée de « drame et de péché » par le cardinal Lustiger dans son ouvrage « l’Alliance », n’est en rien le résultat de mauvaises intentions, mais tout simplement celui du poids des réalités temporelles. Ces réalités sont, d’un côté le drame terrifiant vécu par la nation juive, sous les coups particulièrement cruels de l’empire romain en réponse à l’épisode de Bar Kochba en 135 (Jérusalem rasée, changement de nom de la ville, interdiction au retour des juifs sous peine de mort), et de l’autre l’influence grandissante de l’empire romain, au point que les 8 premiers conciles œcuméniques ont été convoqués par les empereurs. Ensuite, le phénomène d’habitude a fait son œuvre.
Le magistère de l’Eglise est pragmatique dans son comportement, il va à l’essentiel, il ne se disperse pas, il ne traite que des affaires à l’ordre du jour, aussi par exemple, les recherches théologiques n’engagent que les théologiens, tant que l’Eglise ne juge pas de l’opportunité de les valider.
Mais depuis 1948, à l’occasion des bouleversements géopolitiques de fin XIX et début XX siècle, aboutissant notamment à l’éclatement de l’empire Ottoman, les juifs sont réorganisés en nation, sur leur terre ancestrale après une longue période d’exil, exil dont la durée est d’ailleurs curieusement concomitante à celle constatée depuis l’effacement de « l’Eglise de Jacques ». La résolution 181 de l’ONU de novembre 1948 proposait un partage géographique, accepté difficilement par les juifs et rejeté par les arabes ; de la guerre qui s’ensuivit, le royaume de transjordanie annexa, avec l’appui de la Grande-Bretagne, la Judée-Samarie dénommée ultérieurement Cisjordanie, ainsi que Jérusalem-est, puis changea son nom en Jordanie.
La vocation universelle de l’Eglise est bien d’annoncer la bonne nouvelle au monde entier, c’est-à-dire à l’ensemble des nations constituées. Maintenant que les juifs sont réorganisés en nation, il est bien évident que l’Eglise, qui est rappelons-le l’Ecole Juive de la Torah selon le maître juif Jésus, va sans doute être amenée à revitaliser « l’Eglise de Jacques ». A vue humaine, une revitalisation d’envergure est impossible, pour la tradition juive le salut étant chez eux par les œuvres au travers de la réincarnation, l’incarnation de DIEU, qui plus est trine, leur paraissant idolâtrique et blasphématoire. Hors le témoignage direct d’Henoc et d’Elie, on voit mal comment la reconnaissance de Jésus pourrait se faire. Et si une telle opération devait se réaliser, cela peut signifier un changement complet du visage de l’Eglise, le peuple juif étant aussi, comme les baptisés dans la foi, un « peuple de rois et de sacrificateurs ». Et si ce peuple, réorganisé en nation, retrouve sa place de leader dans la foi au maître de la Torah et Verbe incarné Jésus, qu’en sera-t-il des jours du Vatican à Rome, sans que cela nuise au volet de « l’Eglise des nations » qui lui demeurera sous les lois de Noé.
Pour le croyant qui récite le rosaire, des événements peu courants ne le rebutent pas. Dans ses interrogations, notamment sur le plan eschatologique, Il s’appuie sur la position officielle du magistère qui veille tant à l’égarement qu’à l’incrédulité. Aussi, au sujet du retour de Jésus avant le jugement dernier, on remarquera que le magistère en condamne la visibilité de son engagement sur terre, il invite à la prudence sur la durée millénaire annoncée. Une expérience d’ailleurs un peu semblable mais limitée à un peuple, a déjà eu lieu avec l’épopée de Moïse. Après un premier acte de visibilité générale de la puissance de DIEU sous forme de manifestations impressionnantes (colonne de nuée et de feu, etc.), celle-ci bien que devenant plus discrète (voir les deux pierres de l’éphod), n’en a pas moins continué à perdurer. On remarquera que cette manifestation antique, n’a en aucune manière porté atteinte au libre-arbitre des Hébreux, lequel n’a pas manqué de s’exprimer par des actions hostiles, dont notamment le fameux épisode de la révolte des dix explorateurs sur les douze envoyés en territoire de Canaan. Etrange parallèle avec l’épopée annoncée du second avènement du Sauveur, où les hommes, à nouveaux ne manqueront pas de repartir dans leurs chers errements, au point que leur libre-arbitre en exprimant un ardent désir, il n’y aura plus d’autre solution que de les « abandonner à la tentation », en libérant le Tentateur, momentanément réduit au silence. La preuve par neuf sera ainsi faite, que l’homme n’a pas besoin du diable pour pécher, et le diable ne pourra plus se plaindre que les hommes lui mettent tout sur le dos, puisqu’il aura été neutralisé pendant un temps.
Etranges parallèles entre l’événement antique de Moïse limité à un peuple, et le retour du Christ dans une dimension cette fois-ci universelle.
Le royaume de DIEU est déjà à l’œuvre, d’ailleurs de toute antiquité. Des anges sont à la tête des nations, la communion des saints avec Jésus est une réalité objective dans le but de faciliter le salut à une créature humaine, peu accommodante. Les actions de cette gouvernance, tant sur le plan individuel que collectif, s’exprimant au travers de la providence. Le chantage au libre-arbitre des créatures perverses- le fameux « il est interdit d’interdire » qui vient de très loin -, provoquant le Créateur dans sa probité (quand il donne, il donne ; il a donné le libre-arbitre, il ne le retire pas. Certains en profitent honteusement, ils oublient ou feignent d’oublier que cela n’aura qu’un temps), amène le désastre du « mystère d’iniquité ». Mais comment faire autrement, sauf à supprimer le libre-arbitre ?
Désolé Jean de vous « faire de la peine », votre texte est très long et je l’ai lu jusqu’au bout car j’étais persuadé, au ton donné au début que j’y trouverai l’éternelle litanie que je réprouve en tant que juif assumant sa spécificité,
Juif fidèle, et fier de l’être, au Message divin de la Torah, initial et éternel je récuse votre phrase au milieu de votre très long texte et je vous cite
le peuple juif étant aussi, comme les baptisés dans la foi, un « peuple de rois et de sacrificateurs ». Et si ce peuple, réorganisé en nation, retrouve sa place de leader dans la foi au maître de la Torah et Verbe incarné Jésus, qu’en sera-t-il des jours du Vatican à Rome, sans que cela nuise au volet de « l’Eglise des nations » qui lui demeurera sous les lois de Noé
Non Jean ma Nation juive, dans sa pureté initiale et qui a résisté aux sirènes de la conversion plus que très souvent forcée au sein de la chrétienté ne croira jamais en Jésus
Alors permettez-moi de rejeter avec force cette phrase assassine de votre commentaire, phrase pernicieuse qui nous a tant de fois assassinés dans notre terrible Histoire :
« Et si ce peuple, réorganisé en nation, retrouve sa place de leader dans la foi au maître de la Torah et Verbe incarné Jésus, »
Ne vous en faites, Israël, le Peuple Juif montre tous les jours sa place (bien sûr contestée par la jalousie et le mensonge) de leader
Jésus n’a pas été le Messie décrit dans les textes juifs en, notamment quant à la paix universelle qu’il doit apporter.
Alors pour expliquer qu’elle ne s’est pas produite, selon les Evangiles même, dans la bouche de Jésus « avant que cette génération ne passe », vous annoncez un retour
Non pour nous le Messie, le seul arrivera en un instant voulu par D., selon la phrase du RAMBAM, « nous espérons tous les jours en sa venue », mais pour nous Jean, il n’est pas venu.
Sachez que bien sûr, sur ce site, jamais je ne me serais permis de vous reprendre sur ce « retour », c’est votre foi, je la respecte si vous ne vous étiez pas permis cette phrase pernicieuse pour les Juifs que nous sommes
Et je regrette, DREUZZ et ses lecteurs chrétiens étant un site que j’apprécie pour ses positions, que vous m’ayez poussé à cette diatribe
Pour changer, je souhaite préciser, par ailleurs, pour rester sur l’article de base que selon la tradition juive, le Roi Assuerus qui prit pour épouse la Reine Esther (histoire de Pourim) serait le petit fils de Cyrus.
Merci Monsieur LELOUCHE pour votre réponse.
Vous ne me faites pas de la peine du tout, je saisis parfaitement le sens de votre réponse.
Le hiatus entre nous vient du fait tout simple que, nous chrétiens, reconnaissons que notre maître est le juif Jésus comme d’autres suivent Hillel ou Schamaï. Et notre approche de la Torah relève de l’école du juif Jésus, que nous reconnaissons comme étant l’incarnation du Verbe – selon son propre enseignement, c’est lui qui nous l’a dit – à savoir son interprétation notamment de l’Ecriture qui nous est commune (je parle bien sûr de l’Ecriture et non de l’interprétation).
Cette école de Jésus ne retient pas le modèle de la réincarnation des âmes, qui au terme d’une pérégrination méritante, sont acceptées dans le monde à venir.
L’autre hiatus, mais cette fois-ci chez nous les chrétiens, est que nous avons oublié que le Christianisme – l’Ecole juive du maître Jésus donc – est d’une certaine manière une religion juive, à cause de son maître Juif Jésus et qu’il nous faudra bien un jour remettre la philosophie grecque à sa place, pour ne parler que d’elle.
Et, nous avons oublié encore plus que nous sommes non pas des juifs mais les nations comme exposé dans mon précédent commentaire. Et que la nation juive – je dis bien la nation juive – va revenir sur le devant de la scène le moment venu après la résurrection des grands personnages : David, Abraham, etc. etc. Le magistère de l’église catholique, est particulièrement surprenant à interroger sur le fond, comme je l’ai fait moi simple catholique ordinaire, et on découvre par exemple que l’Eglise n’a jamais condamné, la réapparition sur la scène du monde des patriarches Elie et Hénoc (que les théologiens aient une autre opinion, c’est leur affaire et n’engage en rien l’Eglise).
Et pour cause, il n’y a que sous le coup d’un tel témoignage direct tant vers les juifs que les nations, que la lumière se fera.
Pour le reste, c’est la méchanceté des hommes, il n’y a rien à en tirer de cette dernière.
Que vous n’adhériez pas à ceci est bien compréhensible, mais pour que notre relation soit authentique, comment faire autrement que de se dire franchement nos positions. On n’est pas oblige de se sauter à la gorge comme tant d’imbéciles l’on fait.
Bien à vous et bonne journée, merci beaucoup pour votre commentaire.
je ne comprends pas votre reponse scusez moi,benyamin netanyahou a la tele fox news a repondu a la question suivante,que pensez vous des christians evangelists pro Israel qui esperent le retour de jesus avec la construction du 3eme temple et du ministre hayalon,
reponse de netanyahou ,je me charge de reparer avec l`administration Obama et quand au temple on verras a la construction avec le messie,
simple courtois et smart voila ,c`est ce qui manquait a votre reponse. 🙂 :-))
“Il n’y a pas beaucoup de Cyrus modernes pour vouloir le bien des juifs et défendre Israël menacé par les adeptes du croissant de lune.”
Non, on voit surtout des Haman.
Le dieu-lune “adoré” a cette epoque par une partie des perses est il le meme que celui que prient les musulmans aujourd hui?
BRAVO A VOUS POUR CE COMMENTAIRE QUE NE DEMANDE AUCUNE CORRECTION SI CE N EST D ETRE SUIVI CE QUE JE SOUHAITE ET [PRIE CHAQUE JOUR POUR SA REALISATION
Oui il y a une rue de Jerusalem qui s’appelle Rue Koresh du nom de ce bienfaiteur Cyrus. Il faut aussi rappeller que l’Iran du Shah d’Iran avait des relations diplomatiques avec Israel bien avant l’Egypte; Le premier ministre Menachem Begin etait un ami proche du Shah d’Iran et lui fournissait des armes ultra sophistiquee.
Enfin comment ne pas se souvenir de Mike Brant, chanteur israelien, qui chantait dans un night club a Teheran enface de Sylvie Vartan et Carlos qui l’inviterent a Paris. Carriere interrompue par la maniaco-deprssion de Mike Brant Z”L
Dommage que l’article ne cite pas le cylindre de Cyrus (exposé au British Museum) qui est souvent considéré comme la première déclaration des droits de l’homme, en particulier par ces deux passages « Je suis Cyrus, roi du monde, grand roi, puissant roi, roi de Babylone, roi de Sumer et d’Akkad, roi des quatre quarts, le fils de Cambyse, grand roi, roi d’Anšan, petit-fils de Cyrus, grand roi, roi d’Anšan, descendant de Teispès, grand roi, roi d’Anšan, d’une lignée royale éternelle ….. Pour ce qui est des citoyens de Babylone, auxquels Nabonide (le général de Nabucco) avait imposé une corvée n’étant pas le souhait des dieux et ne […] convenant guère [aux citoyens], je soulageai leur lassitude et les libérai de leur service. (c’est à dire : je libérai les esclaves, dont les Juifs)…. je retournai les images des dieux, qui avaient résidé [à Babylone], à leur place et je les laissai résider en leurs demeures éternelles (c’est à dire, j’autorise les diverses religions et croyances) …. Le peuple de Babylone bénit mon règne, et j’établis toutes les terres en de pacifiques demeures.”
A citer aussi l’épitaphe original qu’Alexandre le Grand admiratif a traduit en grec sur le tombeau de Cyrus à Persépolis, épitaphe montrant l’humilité de Cyrus ” O homme, qui que tu sois, et de quelque endroit que tu viennes, car je sais que tu viendras, je suis Cyrus , qui ai conquis aux Perses cet empire ; ne m’envie donc pas ce peu de terre qui couvre mon corps.”
A citer aussi le psaume 137 repris par le groupe disco Boney M en 1978 (Rivers of Babylon) parlant des Juifs esclaves à Babylone :
1 Sur les bords des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.
2 Aux saules de la contrée nous avions suspendu nos harpes.
3 Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, et nos oppresseurs de la joie: Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion !
4 Comment chanterions-nous les cantiques de l’Éternel sur une terre étrangère ?
Dans le texte de la chanson :
By the rivers of Babylon, there we sat down
Ye-eah we wept, when we remembered Zion.
By the rivers of Babylon, there we sat down
Ye-eah we wept, when we remembered Zion.
When the wicked
Carried us away in captivity
Required from us a song
Now how shall we sing the lord’s song in a strange land
je dirais plutôt que la 1ère déclaration base des droits de l’homme modernes (respect de l’autre et vivre ensemble) est antérieure de 700 ans, il s’agit des 10 paroles transmises par Moïse au peuple d’Israel..
Père Arbez,
Cela peut être vu ainsi, en effet, bien qu’en tant que juristes, nous voyons les Tables de la Loi plutôt comme le premier code moral qu’un code de droit.
En droit ancien, nous avons la série du Talmud Baba.
Et puis bien entendu les extraits du Code d’Ur-Nammu ainsi que le Code d’Hammurabi, plus récent. (stèle exposée au Louvre).
Bien à vous.
Bonjour Père Arbez,
Certains contemporains pourraient en effet oeuvrer pour un monde plus respectueux.
Mais comment voulez vous qu’ils le fassent ?
Ceux qui sont chargés par les urnes de le faire, n’ont ni honneur ni sagesse.
Ils sont plus tournés vers le péché que l’honnêteté.
En dehors de la luxure dans laquelle ils se vautrent, ils ne rependent au peuple que la souffrance, morale et physique.
Il ait des signes auxquels parfois nous n’accordons aucun intérêt mais celui du 27 janvier au Vatican me parait important et un message sur la situation.
Je ne sais pas si vous y avez assisté ou vu ces informations.
Non je veux pas parler de la visite de “Hollandouille” les médias sont faits pour ça.
Mais du lâché de colombes par le Pape François !
A la suite duquel ces 2 représentantes de la paix ont été attaquées par un corbeau et un goéland.
Bien à vous.
Article trouvé ci après….
http://www.cbsnews.com/news/pope-francis-peace-doves-attacked-at-vatican/
et photos ici
http://mobile.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/deux-colombes-lachees-pour-la-paix-en-ukraine-attaquees-par-un-corbeau-et-une-mouette_514723.html
c’est vrai, mais après l’attaque par le corbeau et le goéland, les colombes se sont tirées d’affaire!
c’est donc un signe d’espérance.
dire que la perse aujourd’hui est devenu la république islamique d’iran
C est exactement ce que je ressens lorsque je croise un Cyrus contemporain. Merci pour cette lumière