Publié par Jean-Patrick Grumberg le 1 janvier 2014

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La philanthropie est de retour ! s’exclame Maria Di Mento sur le site Chronique de la philanthropie1, constatant qu’en 2013, les plus riches donateurs américains ont donné plus de 3,4 milliards de dollars à des œuvres caritatives.

Alors que le nombre de dons de 100 millions de dollars offerts en une fois a été plus important en 2013 qu’en 2012, le top 10 des donneurs est le suivant – ce sont tous des capitalistes, des poids lourds de la mondialisation :

Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg et sa femme, Priscilla Chan, qui ont offert 18 millions de parts de la société Facebook à la Silicon Valley Community Foundation, valorisés à plus de 990 millions de dollars.

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Mark Zuckerberg a moins de 30 ans. Faut-il le préciser, il a créé sa fortune dans un marché libre, celui dont l’économie respecte la liberté de l’être humain – personne individuelle, les Etats-Unis. Seule une économie libérale, tout l’inverse de ce que connaît la France, où l’Etat intervient peu, ne se mêle pas trop d’enfermer les créateurs dans le carcan de ses règles administratives, permet au cerveau humain de donner libre court à ses rêves, à ses pensées, seule une telle économie donc, peut donner naissance à des entreprises fécondes. Plus les fonctionnaires et les politiques interviennent pour réguler et taxer l’entreprise (à laquelle ils ne comprennent rien d’autre que l’argent et les honneurs qu’ils en tirent quand elles créent richesse et emploi), plus celle-ci est stérile.

L’un des fondateurs de Nike, Philip Knight et sa femme Pénélope ont fait la seconde plus importante contribution à des œuvres caritatives, avec un don de 500 millions de dollars pour la fondation de recherche sur le cancer de l’université scientifique et médicale de l’Oregon.

La troisième plus importante donation est d’un montant de 350 millions de dollars, offerts par Michael Bloomberg, ancien maire de New York, à l’université Johns Hopkins de Baltimore, afin de promouvoir les études inter-disciplinaires.

Les autres dons des philanthropes américains ont été également destinés à des universités : Yale, Stanford, l’université du Michigan, la Yeshiva University de New York City, l’université de Georgetown, l’école entrepreneuriale de Columbia, l’université de Californie de San Diego, et l’université Tsinghua de Beijing, en Chine.

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Les américains sont de tempérament généreux. Ils aiment donner, sans doute parce qu’ils aiment réussir et gagner. Ils n’ont pas de difficulté à parler d’argent, et ils applaudissent la réussite. Le système fiscal reconnaît ce trait de caractère et en tient compte, par divers abatements fiscaux non plafonnés.

En 2012, si l’on exclut le milliard de dollars donné par Warren Buffett à la fondation de ses enfants, le total des 10 plus gros dons était de 2 milliards de dollars. Ceci étant, avant la récession de 2008, les montants flirtaient avec les 4 milliards de dollars de dons par an…

Au fait… les richissimes princes et rois des pays musulmans, assis sur leurs gisements de pétrole, combien et à quelles œuvres caritatives (non islamo-politiques) ont-ils donné, en 2013 ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

1 http://philanthropy.com/article/2013-s-Biggest-Gifts-Signal/143743/

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