Publié par Hervé Roubaix le 4 février 2014

“Nos enfants vont à l’école sous des tirs de terroristes” 

• Ce mardi matin 4 février, une roquette tirée depuis Gaza a frappé la région d’Eshkol dans le sud d’Israël, à l’heure où les enfants partaient à l’école. “Nos enfants vont à l’école sous des tirs de terroristes” a commenté un francophone.

Grâce aux systèmes d’alarme, il n’y a eu aucun blessé, mais des enfants apeurés, des gens qui doivent abandonner toute activité et se ruer vers les abris.

• Depuis janvier 2014, ce scénario s’est répété plus de 28 fois. 28 roquettes ont été tirées par des terroristes islamistes de la bande de Gaza sur des régions habitées d’Israël.

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Sur les 28 roquettes tirées en janvier, 14 ont explosé dans le sud d’Israël, et 5 ont été interceptées par le système de défense anti-aérien Dôme d’acier alors qu’elles visaient la ville d’Ashkelon, sans lequel elles auraient fait un carnage. Le reste des roquettes n’ont pas atteint le territoire israélien.

• Le même mois de janvier, 23 610 tonnes de marchandises sont entrées dans ce Gaza dit “sous blocus” depuis Israël :

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23 610 tonnes de marchandises ont été livrées, dont 425 camions de produits alimentaires, 159 camions de matériaux de construction, 32 camions de produits humanitaires, et 1090 tonnes de gaz de cuisine.

• En 2013, le nombre d’attaques terroristes islamistes contre les habitants a atteint 1271 contre 578 en 2012. 1042 se sont produits en Judée et 229 en Samarie.

Trois personnes ont été égorgées ou poignardées, et deux ont été tuées par des snipers. Un Israélien, Tomer Hazan, a été tué après avoir été kidnappé par des terroristes arabes.

Cela n’a pas empêché Shimon Peres, le président d’Israël, de déclarer mercredi dernier lors d’une conférence à l’Institut d’étude pour la sécurité intérieure (INSS) que les juifs vivraient en sécurité s’ils restaient en Samarie sous un gouvernement palestinien :

“Quelle est cette peur qui nous envahi soudainement ? Ils vont tuer les Juifs ? De nos jours ?” a commenté, dubitatif, Peres. “La peur était bonne en 1948 quand nous n’avions aucun canon, aucun tank ou avion contre sept armées.”

C’est le danger mortel que font courir les hommes de gauche de tous les pays à l’humanité : le rejet sans scrupule de la réalité. Lorsque les faits contredisent leur dogme, dans le cas présent le dogme veut que les arabes palestiniens soient des victimes et non des prédateurs, alors la gauche considère que la réalité ne doit pas dicter son raisonnement.

En 2006, au milieu de l’attaque de roquettes kassam sans précédent qui avait touché la ville de Sderot, Peres déclara “[Nous] devons arrêter d’être hystériques avec les Kassams. …Où il est le problème ? …Il suffit de dire aux Palestiniens que Kassams, Shmassams, on restera ici.”

Et en 2005, juste après le retrait de Gaza, Peres a téléphoné au président Chirac en lui demandant d’installer un ClubMed à Gaza, en lui expliquant que “la bande de Gaza allait devenir une destination touristique de rêve”

• J’allais oublier de rappeler cette action humanitaire unique que les médias, pour des raisons inconnues, ne s’empressent pas de saluer : Tsahal a construit un hôpital de campagne pour soigner les blessés syriens.

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Tout a commencé le 16 février 2013, lorsque 7 blessés qui ont traversé la frontière depuis la Syrie ont demandé de l’aide. Il est apparu aux soldats de Tsahal présents à ce moment là qu’il était impératif de les aider.

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Le colonel israélien Tariff Bader, druze et originaire du Golan raconte : “ils sont arrivés un jour de Shabbat et ont été pris en charge par les mêmes personnes qui traitent les soldats dans la région du Golan”.

“Dans la doctrine du Corps Médical, il est écrit clairement qu’il faut tendre la main à tout blessé et à tout malade, ennemi ou non.” C’est ainsi qu’a débuté la première mission humanitaire à une frontière hostile.

“Lorsque nous avons compris que nous allions recevoir davantage de patients, nous avons décidé de construire un hôpital de campagne afin de rendre possible le traitement des blessés graves qui ont besoin d’une aide immédiate et qui ne pourront pas survivre le temps d’être évacués vers les hôpitaux civils”, explique le colonel.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a débloqué la somme de 2.5 millions de dollars pour construire l’hôpital.

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L’infrastructure, qui comprend des services de chirurgie, d’orthopédie, de radiologie et des infirmières et aides-soignants prête main forte aux médecins soldats qui se trouvent à la frontière. Israël a déjà pris soin de près de 700 blessés syriens et environ 350 d’entre eux ont été soignés dans l’hôpital de campagne.

Il est certainement plus facile pour Pierre Gosnat, le Maire d’Ivry-sur-Seine, de diffamer les soldats israéliens en déclarant qu’ils “tuent froidement” des travailleurs palestiniens innocents que de se référer à la réalité. Un homme qui n’a pas honte de se dire du camp communiste aux 100 millions de morts, connaît-il même le sens du mot réalité ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

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