Parmi les livres déjà écrits qu’il me reste à publier, il en est un que j’ai consacré à Los Angeles. J’en offre à ceux qui me lisent un extrait ci dessous.
GM
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Downtown West. Cinq heures du matin. Les premiers rayons du soleil commencent à poindre au loin, derrière les contreforts de la sierra. La silhouette anguleuse des immeubles de verre et d’acier du business district se découpe sur le ciel et lui donne des nuances moirées et presque noires. Les bureaux pour la plupart sont allumés, comme ils le sont toujours. La nuit entière.
Tout est calme.
Personne en vue de quelque côté qu’on regarde.
Tout est propre.
Ceux qui passent là ne s’arrêtent pas et sont pressés de continuer la course qui les conduira vers les sommets ou vers la chute.
On pourrait de prime abord songer qu’on se trouve projeté dans un impassible futur où la technique l’aurait emporté définitivement sur la barbarie et sur ses errements.
Rien de froid pourtant.
Les couleurs ont été choisies pour être en harmonie avec le climat, et ne laissent transparaître le gris que pour mieux faire ressortir le jaune ocre ou le rose pourpre du marbre et du granit utilisés de ci de là.
Les meilleurs architectes du pays se sont efforcés de bâtir des édifices qui sont autant de chefs d’œuvre, et qui sont les emblèmes ostensibles de la puissance de companies qui ont payé des millions de dollars la possibilité de faire graver leur nom sur une simple plaque de cuivre posée dans un hall d’entrée.
Des esplanades immenses ornées de fontaines et de sculptures monumentales communiquent entre elles par de larges escaliers à ciel ouvert aux rambardes de cuivre et d’or.
Des patios vastes et subtils comme des cathédrales abritent des jardins tropicaux ou des cascades limpides près desquelles des bancs de bois sombre s’offrent au repos éphémère du promeneur.
Rien de vieux.
Aucun immeuble ici n’a plus de trente ans. Ce qui était plus ancien a été effacé, sans traces rémanente.
Rien de laid ou d’inesthétique.
On a compris depuis longtemps ici que la beauté du contexte où l’on vit et travaille permet à la respiration de se faire plus souple et aux gestes de se faire plus épanouis. On a compris depuis longtemps que l’harmonie permet d’avoir les idées claires et de se dire que la vie vaut la peine d’être vécue, qu’elle ressemblera à une success story et au bonheur d’être et d’accomplir.
Rien de triste, non…
A l’angle Nord de Downtown West, le Pacific Stock Exchange, parallélipède blanc et lisse, sans fenêtres ni aspérités, souligne ce qui s’avance et se dessine.
La Ville est ville d’océan et de grand large, et elle est la porte de l’Asie. Chaque jour, au Stock Exchange, s’achètent et se vendent des millions d’actions. Chaque jour arrivent des milliers de millions de dollars venus plus loin de l’Ouest, Japon, Chine ou Corée qui vont aller s’investir ici dans l’entertainment industry ou dans les promesses infinies de l’ère biotech …
Juste à côté sur le sommet de la colline, les Bunker Hill Towers, effilées et gris clair, qui sont tout ce qui rappelle que le quartier fut autrefois le Bunker Hill dont parlaient dans leurs romans John Fante, qui vécut là longtemps, ou Raymond Chandler, qui, venu de Chicago, ne fit que passer avant de partir à l’Ouest, plus à l’Ouest encore…
Et ce Bunker Hill là ne se trouve plus que dans des romans, c’est vrai…
The charm is lost. Le charme est rompu, a t-on noté dans un journal au moment où le projet de démolition-reconstruction s’est trouvé mis en œuvre… Quelque chose d’autre est venu remplacer le charme : une forme d’intensité, de projection toujours inachevée vers le futur.
Un peu plus bas, sur Hope Street, rue de l’espoir la bien nommée, les banques désormais si puissantes. Security Pacific aux murs sterling silver, argent massif.
Le nom de Calder sur un stabile massif et gracieux irradiant les passants du rouge carmin qui le nimbe.
Wells Fargo. The oldest bank in the West. La plus vieille banque de l’Ouest. Granit beige et couleurs chrome sur d’amples murs verticaux. Une dilligence dans le hall démesuré pour rappeler le passé, et quelques pépites d’or dans une vitrine… C’est ainsi que tout a commencé, dit une légende gravée sur le mur…
Rien de vieux.
Le Museum of Contemporary Art pour exposer les oeuvres d’artistes aux yeux de qui Mark Rothko, Jackson Pollock ou Arshile Gorky, les héros de l’abstraction et de l’action painting des nineteen fifties, 1950, sont presque des ancêtres, et une architecture de grès rose rugueux et de métal ocre où les pyramides jaillissant du sol cotoient des rambardes chromées, amples et sensuelles, censées, dit Arata Isozaki, l’architecte nippo-américain qui a conçu le lieu, calquer les courbes avantageuses des hanches de Marilyn Monroe…
Juste au Sud, le nouvel opéra de la Ville. Il porte le nom de Disney Concert Hall puisqu’il a été bâti grâce à un don de cinquante millions de dollars effectué par Lilian Disney, veuve de Walt. Copeaux massifs et aériens d’aluminium luisant qui sembleraient tombés d’un atelier céleste, feuilles de métal incurvées, ployées autour d’un centre qui existe sans exister puisque les copeaux l’effacent et l’emportent. Frank Gehry l’a imaginé : comme il a imaginé tant d’autres endroits disséminés dans la Ville et sur la planète entière. Le futur, et au même instant cette sensation ineffable d’éternité. It could only be built here. Il ne pouvait qu’être construit ici, a écrit un journaliste dans le L.A. Times. Et c’est vrai : il ne pouvait qu’être construit ici. En plein soleil, les copeaux paraissent tels des miroirs incandescents, immaculés, sans aspérités ni morsures. Another kind of opera, écrivit un autre journaliste. Un autre type d’opéra. Rien de hautain ou de hiératique. L’ouverture. Celui qui rentre à l’intérieur ne fait qu’entrer dans une absence immatérielle : l’esprit de la musique, cette harmonie qui ne se touche pas et qui emporte l’âme…
Plus loin au Sud, un peu plus bas, au bout d’une pente douce que descendent des escaliers ourlés de rocailles ruisselantes posées là par la main des hommes, Pershing Square… Palmiers venus d’Egypte et bassins moirés où une eau couleur de nuit sans lune s’écoule doucement, un campanile géométrique orange, jaune et outre-mer tout juste achevé au début des nineties…
Sur la place, et sans que le contraste tranché ne brise l’harmonie, la façade noble, hispanique et plus classique du Biltmore Hotel. Le plus ancien palace de la Ville. Les années 1920-21. Luxe et calme. Silence et vastitude.
Escaliers de pierre aux rampes de bronze et d’acajou plus vastes que ceux d’un château en Europe. Plafonds à coffrage peints par des artistes italiens et ornés de feuilles d’or. Fontaines infiniment ruisselantes telles des oasis enfin trouvées et qui étaient effectivement des oasis au moment où l’hôtel a été bâti et où en ces contrées presque tropicales, la climatisation n’existait pas et restait à inventer.
Rendezvous Court. La cour des rendez-vous du Biltmore. Un pianiste indifférent et compassé joue du Chopin en arrière-fond.
You can sit and have a drink. Vous pouvez vous asseoir et boire quelque chose, me dit un maître d’hôtel au nœud papillon noir impeccable. Des jeunes gens se retrouvent et se parlent en regardant vers les lointains que dessinent les veines sur le marbre vert jade et beige des parois.
C’est ici, disent-ils peut-être….
C’est ici au Biltmore, en haut des marches, à quelques pas dans le grand couloir, et à une table de bois précieux du Grand Avenue Bar que quelques tycoons, producteurs milliardaires découvrant soudain la puissance et la grandeur qui pouvaient être ceux de l’art cinématographique, ont décidé de créer l’Academy of Motion Picture Arts qui, depuis, décerne les Oscars.
Les tentures sont changées tous les ans, mais elles sont les mêmes, velours prune, liseré de fil d’argent brodé à la main dans l’épaisseur moite et confortable du tissu.
Les verres à martini sont les mêmes aussi…
Rien de vieux, non…
Le bartender qui prend ma commande s’appelle James.
« Tous les bartenders qui ont officié ici s’appelaient James », me dit-il. « J’ai vingt-huit ans, et je continue la tradition ».
Je ne veux pas savoir si ce qu’il me dit est exact ou non. Quand la légende parle à l’imaginaire, on peut garder la légende.
Quelques minutes plus tard, il m’apporte le verre en forme de coupe aux obliques rectilignes, orné de la nécessaire olive verte dénoyautée que transperce un mince bâtonnet de bois. Je me saisis du bâtonnet pour croquer l’olive. Puis je porte le verre à mes lèvres.
Le martini est parfait, comme peut l’être un martini américain dans une grande maison, sec, âpre, et pourtant capiteux. Je ferme les yeux.
Ronald Reagan, une dizaine d’années avant sa mort, m’a raconté comment il est arrivé du Midwest pour la première fois à L.A., et comment il s’est retrouvé ici parce qu’il ne connaissait qu’un seul nom d’hôtel, le Biltmore.
C’était avant la Seconde Guerre Mondiale, il venait de faire trois mille kilomètres de route en quatre jours à bord d’une vieille Buick. Il portait sur les lieux le regard émerveillé que je puis porter sur eux aujourd’hui.
Une artiste qui faisait partie de ses amies d’adolescence dans le Midwest chantait au Grand Avenue qui, le soir, faisait cabaret. Elle l’avait rejoint à la fin du spectacle qu’elle donnait. Elle lui avait offert un repas. Il s’était endormi sur sa chaise.
Le lendemain, il faisait quelques essais dans le studio d’une des majors.
Il commençait à devenir californien et à suivre le parcours qui allait faire de lui un acteur, puis, bien au delà du cinéma, le quarantième Président des Etats-Unis…
Los Angeles, à l’époque, n’avait pas même deux cent ans. Cela commençait tout juste à être une grande ville. Bunker Hill, un peu plus haut, était encore Bunker Hill.
Aujourd’hui, sept décennies plus tard, personne ne chante plus au Grand Avenue, mais James a mis, en musique de fond, un air de jazz d’il y a longtemps.
Bix Beideberke, me dit-il.
Je ferme les yeux. C’était ainsi. Il y a longtemps, oui.
L’amie de Ronald Reagan s’appelait Joy Hodges. Elle était accompagnée par le big band de Jimmy Grier. Elle chantait le swing. Elle était blonde et s’habillait de noir.
James a gardé la photographie de Joy. Derrière les bouteilles de vieux bourbon, de gin et de Southern Comfort.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.
C’est du Tennessee Willière!!!
Quelle ambiance, c’est du sépia littéraire dans la trempe des Bob Rafelson avec ” le facteur sonne toujours 2 fois ” ou Humphrey Bogart
Merci and enjoy your stay in LA 🙂
Bravo Guy Milliere, vous avez la plume sure et authentique, si en plus de votre amitié et de vos articles vous nous regalez de vos livres alors nous sommes comblés
Merci à vous, M. Millière.
MERCI
on si croirait, magnifique encore bravo
LA est devenue comme une maison, degueulasse, vandalisee ou seule une famille blanche reste dans une chambre nickel-chrome!…..Seul le centre-nord des USA est “OK”!………. j’aime 1000X mieux le var, de st Trop a st Raphael, superbe. aussi les alpes-maritime. (pour le reve “sea, sex & sand”)
Vous avez une vision tres partielle de Los Angeles. Ne correspond a votre description que la partie sud est de downtown, et peut etre un fragment de south central, pas davantage.
Well done Dear Mr Millière, I’m going to buy your book. I know L.A. but not like that.
Il ira prendre sa place sur l’ étagère ” Millière ” de ma bibliothèque.
Merci. Bonne journée.
S.C
En espérant que vous le lirez avant de le mettre sur l’étagère. :-)))
J’ai beaucoup appréciée cette lecture qui communique une pointe de nostalgie, d’une autre époque, d’un autre temps.
J’ignore de quoi il va en retourner par la suite, comme le veut tout bon livre : apporter découverte et étonnement.
Merci pour cet extrait publié.
WOW WOW !!! magnifique article, merci à vous M. Millière.
Quand on habite comme moi la métropole lilloise, votre article de ce jour sera ma respiration et ma part de rêve de cette fin de journée et des prochains jours.
Merci encore.
L.A. you love it or you hate it! Personally I enjoy living here, far away from eurabia….
Ouah Mr. Millière, ça m’a émue.
J was in 1976 in LA et je me souviens, sans me souvenir de tous ces
détails-là, de l’ambiance générale.
Mais je suis retournée il y a peu à SF et je trouve que tout a disparu de ce que j’avais gardé en mémoire, des USA, notamment le ballet incessant des belles voitures, immenses, qui a elles seules marquaient et signaient le territoire US. Quel dommage de constater l’uniformité et la généralisation des “boites à savon” grises ou noires, qui nous servent de véhicules ici comme là-bas actuellement… Je n’ai pas retrouvé non plus les gentlemen “baraqués” en chemises à carreaux qui faisaient partie intégralement, dans les films comme dans la réalité, du mythe US mais une foule mixée avec une part importante de Mexicains arborant partout une multitude d’enfants courant de toutes parts et cela ne m’a pas convaincue de tout lâcher pour aller dans cette direction, alors même qu’y réside ma fille.
Pourtant comme j’ai aimé cet endroit-là.
Oui les choses ont change, c’est le
progressisme.
Mais on ne compare pas LA A san
francisco.
Bien que San Francisco soit une belle
ville, l’ambiance y est moins agreable
qu’a LA.
Ayant vecu dans les deux, j’ai aime
San Francisco pour son **PHYSIQUE**mais
j’ai ete contente d’en partir a cause de son
ambiance ultra progressiste.
Je ne suis pas grande fan de Facebook, mais je viens tout juste d’y faire un tour, et je m’en viens vous remercier à nouveau M..Millière, de me faire découvrir Willie Nelson que je ne connaissais pas et que j’apprécie, j’aime bien faire de nouvelles découvertes musicales. De mon côté, j’écoutais jusqu’à maintenant entre autres Toby Keith, Darryl Worley, George Canyon, Crystal Shawanda.
@North Wrecker
“Toby Keith, Darryl Worley, George Canyon, Crystal Shawanda.”
Vous avez du gout. 🙂 J’aime aussi beaucoup Toby Keith et Daryl Worley. Mais en ce moment ceux que j’écoute le plus c’est Lynyrd Skynyrd, les deux derniers albums sont excellents. D’ailleurs je vous les conseil:
“God and Guns”
http://www.amazon.fr/God-Guns-Lynyrd-Skynyrd/dp/B002C6K7NU
“Last of a Dyin’ Breed”
http://www.amazon.com/Last-Dyin-Breed-Lynyrd-Skynyrd/dp/B008AWBQGW
Quant à l’extrait de votre livre Guy Millière, c’est excellent. Je connais un peu la Floride pour y être allé, mais là vous m’avez non-seulement donné envie d’acheter votre livre, mais aussi d’aller faire un tour à LA. Vous avez un don pour l’écriture, vous m’avez fait voyagé. Merci.
Greg, Le L.A. n`est pas en Floride.!!
En Floride, il y a Miami, et c est egalement une ville belle, fascinante, et que je connais par coeur.
Oui Miami est une belle ville. Orlando c’est pas mal non-plus, enfin on y avait surtout été pour les parcs Disney, Epcot Center, à l’époque.
Oui parce que L.A est en Californie. Ça m’apprendra, à mal tourner mes phrases 😀
Merci, vous avez bon goût également !
J’aime aussi beaucoup dans un autre style Daughtry, et ce titre que j’adore, à savoir : Home, voici :
http://www.youtube.com/watch?v=7bnX-6sJZBw
Bon visionnement, cordialement.
Merci, en effet c’est pas ma du tout.
Un texte inspiré. Un texte d’amour et de nostalgie. Un beau texte. Merci.
très beau texte en parlant littérature ou en est la prochaine édition de “la 7ème dimension ” ?
Je suis en train d envisager la reedition de plusieurs de mes livres, car nombre d entre eux ne sont plus disponibles. Je tiendrai mes lecteurs au courant, bien sur.
Mille merci pour embeaute l`emouvant L.A., car moi je prefere San-Francisco. Mais, il n`y a que les imbeciles qui ne changent pas d`avis, et votre description est magnifique.!! Merci.
Bonsoir Mr Millière, qu’est-ce qui a motivé votre décision d’écrire sur cette ville?
ceux qui ne connaissent pas bien la californie, LA est entrain de vivre un renouveau depuis plus de 10 ans.
Emergence de centres commerciaux attirants, de magasins concurrençants la grosse pomme, de parcs verdoyants, de palmiers à gogo, de quartiers vivants (venice beach, santa monica etc), d’une communauté juive de la taille de la communauté juive française!, d’un erouv!, d’une “sillicon beach”, (avec les sièges sociaux de google et autres géants), d’un paysage magique, mer/ville/montagne/palmiers, d’une banlieue nord riche et attirante (la vallée), d’une banlieue sud avec des plages légendaires (orange county), d’une diversité de possibilités de week end (montagne, ski, vegas, villes, san diego, santa barbara etc etc), et surtout d’un soleil magique!!!!!!!
I LOVE LA! 🙂
une ville à vivre, plus qu’à visiter…
Ce qui a motive l ecriture d un livre sur Los Angeles? C est la ville que je connais le mieux sur la surface de la terre. C est la ville que j ai parcourue le plus longtemps. C est une ville a laquelle mille liens me rattachent. C est ma ville preferee au monde, suivie de Las Vegas et de Miami.
nous allons bientôt être voisin alors!!! 🙂 trop chouette
Un récit émouvant ou transparaît l’amour pour une ville . On voit les couleurs, on sent les odeurs et on entend la musique qui émane de ces lieux enchanteurs. Un bel acte d’amour.
Grand Merci Cher Guy, joli et percutent article.
Helas, L.A. n’est plus du tout ce qu’il etais en 1997. Le Down Town looks like all European big towns.
Je n’aime plus les grandes villes. Je suis plustot un adepte de petit villes de countryside, mais pour moi la plus Joli, safty et propre grande ville de CA est San Diego et ses beaches.
L.A. reste un doux souvenir du passee, mais pas encore comparable avec les Europeans grand villes, meme si negativement defigure.
Bien avant l’incendie ravageur du MGM (qui était une vraie légende quel dommage !) j’ai assisté adolescente à la transformation de LVegas d’année en année, nous venions passer 2 à 3 mois dans la famille de Portland (Orégon) à L Végas, Orange County, San Francisco , L.A, San Diégo, Manheim, Santa Ana, … bref ! des souvenirs doux à mon âme jusqu’à présent. Des monuments à L Végas qui font l’Histoire de la France, de l’Italie, de l’Orient, reproduits miniaturisés … quelle réussite, quel faste !! Nous avons continué avec nos enfants à visiter des Etats les uns + extraordinaires que les autres comme l’Utah, le Colorado, l’Arizona où vous pourrez vous émerveiller devant le Grand Canyon (inoubliable !!!), Monument Valley, Antilope Canyon (pour ne parler que de ce canyon) il y en a d’autres aussi beaux, époustouflants !! Voir Horse shoe dans le même coin, la Vallée des Dinosaures grandiose ! Sedona la ville rouge en plein désert, et j’en passe ! Les américains admirent les français et leur Histoire … et moi j’aime les américains !
Bravo pour votre prose M Millière ! Vous avez raison d’aimer l’Amérique et son peuple ! La mesquinerie, le chauvinisme, la jalousie et la fatuité sont les caractéristiques du français ! 42 ans de bons et loyaux services … basta de la France ! J’ai les zygomatiques qui se crispent quand je regarde les gueules du P. Boniface, Edwy Plenel, Méchancon, le “facteur” du 93, Eva Joly, H Védrine, … beurkkk !!
Merci de nous montrer que Los Angeles ce n’est pas uniquement le tape à l’oeil , les blondes silliconnées sur la plage et toute cette culture underground des minorités sexuelles