Le spectacle offert par François Hollande au cours de sa visite aux Etats-Unis avait quelque chose de pathétique et ridicule.
Les traits d’humour utilisés par le Président français sont tombés à plat, tout particulièrement ceux dont il a usé lors de sa réception à la mairie de San Francisco, et dans lesquels certains ont cru reconnaître des allusions assez déplacées à ses escapades nocturnes récentes rue du Cirque. Sa position de célibataire n’a pu faire oublier son inconduite et a posé des problèmes de protocole sans précédents. Ses proclamations d’amitié envers les Etats-Unis et Barack Obama étaient imprégnés de façon transparente d’une volonté chez lui de montrer qu’il avait un grand allié, malgré son impopularité abyssale et bien que, comme l’a écrit récemment en couverture Valeurs Actuelles il nous fasse « honte ». Les proclamations d’amitié déployées en retour par Barack Obama étaient trop empressées pour apparaître comme autre chose que ce qu’elles étaient : le désir chez Barack Obama de montrer qu’il avait lui-même un grand allié en Europe, un homme aussi socialiste que lui et sur la même longueur d’onde que lui sur les dossiers de la Syrie, de l’Iran ou du « changement climatique », qu’Hollande a d’ailleurs constaté en énonçant cette phrase impérissable : « Il fait froid ». Et c’est exact, nul ne pourra dire le contraire, même les adeptes de la lubie coûteuse du « changement climatique », il fait froid à Washington, D.C. en hiver.
Outre sa volonté de montrer qu’il avait un grand allié, Hollande entendait, surtout, se rendre dans la Silicon Valley, pour espérer susciter quelques investissements en France, dans un contexte où l’an dernier les investissements étrangers en territoire français ont baissé de 77 pour cent. Il est extrêmement vraisemblable qu’il rentrera bredouille : les remarques de quelques ministres français, et du premier d’entre eux, au cours du voyage, et leur façon de presser les représentants du patronat à parler de « contreparties » avec les syndicats ne sont pas passées inaperçues dans la presse américaine, et elles ont occupé une bonne place dans les (rares) articles consacrés à une « visite d’Etat » qui, si elle a été au cœur de l’attention des médias français, a été considérée comme épiphénoménale outre Atlantique.
Hollande entendait aussi, sans aucun doute, parler de « l’attractivité » de la France et il l’a fait (« venez créer des emplois, venez soutenir les start up françaises » a-t-il dit), mais je pense que ses propos sont tombés dans l’oreille de sourds qui, s’ils ne veulent pas entendre ce que dit Hollande, voient fort bien qu’impôts et taxes sont plus agréables et plus optimaux en Irlande qu’alentour de Paris, et que la Commission nationale Informatique et liberté peut infliger des amendes aux allures de racket à Google. Hollande a proposé des « passeports talents » pour ceux qui voudraient venir ou revenir en France : je doute qu’il ait preneur pour un seul de ces passeports. Les Français quittent la France chaque année par dizaines de milliers et ceux qui se sont installés dans la Silicon Valley n’ont aucune intention de prendre un billet de retour. Ceux qui sont Américains sont heureux d’accueillir des Français en Amérique (enfin, certains Français qui ne pensent pas comme Hollande), mais ne sont pas du tout prêts à aller vers le pays que les Français ont quitté.
Je ne pense pas que tout cela servira Hollande en quoi que ce soit à son retour en France, car la situation française reste et restera aussi catastrophique.
Tout cela ne servira pas non plus Obama en quoi que ce soit : après avoir organisé une réception fastueuse sous une immense tente climatisée pour le petit gros sans son scooter, sans son casque intégral, et sans sa compagne, répudiée sur le ton qu’on emploie pour répudier en terre d’islam, après avoir offert du caviar d’Illinois à la louche au petit gros, il continuera à parler de la lutte contre les inégalités sur le ton d’un vrai marxiste, mais sans auditoire (les cinquante millions de gens qui se nourrissent de food stamps aux Etats Unis n’ont pu goûter au caviar d’Illinois).
Il continuera à tenter de rafistoler la mise en œuvre de l’Obamacare, qui est un immense désastre. Il continuera à violer allègrement la Constitution, sur un mode qui fait plus penser à Hugo Chavez qu’à Hollande, en prenant des décisions modifiant des lois sans passer par le Congrès. Il continuera à se conduire conformément à ce qu’il a dit en emmenant Hollande visiter la maison de Thomas Jefferson : « quand on est Président, on fait ce qu’on veut ». Il fera comme s’il n’avait pas remarqué que cette phrase (que nul n’a relevé en France) a suscité l’indignation dans tous les Etats-Unis, où non, le Président ne fait pas ce qu’il veut, puisqu’il y a des principes d’équilibre des pouvoirs, élaborés précisément par des hommes tels que Thomas Jefferson.
Il perdra vraisemblablement les élections de novembre prochain, et tentera de détruire ce qu’il n’a pas encore détruit dans le temps qu’il lui restera à passer à la Maison Blanche, mais verra ses capacités de nuisance considérablement amoindries. Il profitera jusqu’au bout des prérogatives présidentielles pour faire ce qu’il veut : il vient d’intimider les Républicains qui, pour éviter un nouveau shutdown ont voté une hausse illimitée de l’endettement américain, et se sont donc lamentablement couchés, au moins sur ce dossier.
Et puis il partira écrire ses mémoires et donner des conférences très bien rémunérées.
Il sera admiré dans des pays tels que la France, où on dit que l’économie américaine est à nouveau en croissance et « repart », alors que la croissance est asthénique (1,8% l’an dernier), et que la dette et l’immense quantité de monnaie créée sur le mode du « quantitative easing » par le Federal Reserve System ces dernières années promettent des lendemains qui déchantent.
Dans les commentaires énoncés dans des pays tels que la France, on passera à la trappe les millions de gens qui ont perdu leur assurance santé aux Etats Unis, ceux dont les primes d’assurance santé ont doublé ou triplé, ceux qui sont passés d’un emploi à temps complet à un emploi à vingt cinq heures ou à mi temps en raison des effets de seuil créés par la « réforme » de l’assurance santé : on dira que si trois emplois à vingt cinq heures remplacent deux emplois à quarante heures, il y a de la création d’emploi, et c’est ce qu’on dit d’ailleurs, sans ajouter que le nombre d’Américains en âge de travailler et qui ne travaille pas atteint une proportion sans précédents depuis les sinistres années Carter.
François Hollande a donné un spectacle pathétique et ridicule.
Obama n’a été ni pathétique ni ridicule, mais cynique.
On aurait pu croire ces deux là amis pour la vie, le temps de quelques discours. Mais ils savent que leur entente a quelque chose de la célèbre entente entre l’aveugle et le paralytique.
Triste époque.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.
Merci Prof. Millière. Absolument tout est correct dans votre analyse. Mais j’ai l’impression que si vous repassiez chez Frédéric Taddei pour resservir ce texte en substance, les imbéciles utiles sur le plateau en auraient une crise cardiaque. Ce qui ne va pas à gauche (mais c’est pour ça que c’est de gauche), c’est cette manie arrogante, prétentieuse et systématique mais illusoire de vouloir faire de l’ingéniérie sociale. Il faut INTERVENIR au nom de principes devenus aliénateurs tels que “solidarité”, “égalité”, ou encore plus bête, “justice sociale”. Et à chaque fois c’est l’échec, bien évidemment. Comment peut-on régler des problèmes complexes comme ceux qui sévissent dans notre société avec des fonctionnaires et des Fabius, des Juppé et autres Moscovicius. Ces gens n’ont aucun recul et ne sont pas experts en tout, ce qui est bien normal. Et puis, même les experts en social ne maîtrisent pas toutes les données (l’économie par exemple). Mais on prétend trouver des solutions. Vous citez l’exemple du “passeport talent”. Je prendrai l’exemple du zozo de gauche qui, récemment, disait que l’engagement d’un jeune devrait être compensé par 3 ans d’exemption de charges sociales et autres prélèvements obligatoires. Ces deux brols-machins (passeport talent et exemption de charges) tendent d’abord à prouver que la gauche reconnaît implicitement que son système ne marche pas et ensuite en tant qu’entrepreneurs, ce n’est pas ça qu’on demande. On ne veut plus de cet interventionnisme étatiste omniprésent. Car toutes ces foutaises de “programmes de relance” et autres billevesées à la noix de coco non seulement ne servent à rien et en plus créent un lien de dépendance obligatoire à l’état, comme d’habitude. Si cela fonctionnait bien et efficacement, cela se saurait. Ce socialisme avec ses intrusions insidieuses et en augmentation d’année en année est désormais partout car il infiltre absolument tous les domaines. Ainsi, aujourd’hui, il n’y a pas de véritable économie en France. Il y a une économie sociale subsidiée où tout se tient par les couilles. Et changer cela risquerait d’entraîner des catastrophes sociales sans précédent. Pourtant, il va falloir changer, que la France le veuille ou non. Sa tiermondisation a commencé et va s’accentuer. A terme, la social-démocrassie est condamnée et c’est très bien. Les ringards soi-disant progressistes mais qui nous imposent leurs brols basés sur un modèle de 1945 (ça fait 70 ans que ça dure au nom du progrès – à reculons) doivent céder le pas et admettre leur défaite prévisible. Car on ne réforme pas le socialisme. Tout cela vaut aussi pour d’autres régions d’Europe. Je pense notamment à la très chère Démocrassie Populaire de Wallonie, anémique et grabataire.
@ Mandrake:
Les domaines où l’État doit intervenir:
L’armée, la défense nationale.
La police la surveillance du territoire.
Les douanes, le contrôle des frontières l’immigration.
La justice.
La prophylaxie humaine et animale (mais pas les hôpitaux)
dont la santé au travail.
Les voies de circulation: routes chemins de fer (uniquement les rails, pas les trains), ports, aéroports.
La monnaie
L’instruction publique, contrôle d’un savoir faire minimal à 15 ans (Lire, écrire, compter, anglais basique) mais pas d’écoles publiques.
What else ?
Exactement. Je garderai votre poste comme une référence. Grand merci.
BRAVO ET MERCI MONSIEUR MILLERE POUR CET ARTICLE.
Je crois que je n’ai qu’un seul point de désaccord avec vous, c’est lorsque vous écrivez sur la russie
l’exode des Français continue en douce sans que personne ne le voit de même que les radiation d’entreprises du à des syndicalistes, des fonctionnaires et des loi taxes et impôts basé sur la haine et la jalousie
Un autre point de vue, désolé pour le copier-coller :
Les media et leurs “journaleux” “aux ordres” et nourris “à la soupe des subventions publiques et fiscales” n’en ont que peu parlé…
Et pourtant, c’était sans doute l’essentiel de la rencontre récente entre Obama et Hollande, rencontre à l’issue de laquelle le squatteur de l’Elysée a montré ce qu’il était vraiment: le caniche atlantiste des USA mondialistes et leur porte parole européiste, en matière économique notamment.
Qu’on en juge…
A l’issue de ces contacts, le locataire temporaire de l’Elysée s’est engagé à accélérer les négociations entre l’Europe de Bruxelles et les USA à propos du « grand marché transatlantique » ou, si vous préférez, du TAFTA ( Transatlantic Free Trad Area)…
Cet accord de partenariat est négocié depuis juillet 2008 entre les USA et l’Europe, prévoyant, notamment, que les législations des Etats se plient aux normes du libre échange sans frein, normes établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions pour les pays contrevenants au bénéfice des plaignants… ce qui revient, en fait, à demander aux Etats concernés d’abandonner leur souveraineté en matière de lois sur les échanges commerciaux, les normes de consommation, les nécessaires protection de l’environnement et des citoyens, les conditions de vie, de travail, de rémunération des “travailleurs”… Bref, de faire passer des pans entiers de l’autorité de l’Etat sous la coupe de l’autorité des multinationales apatrides et dominatrices, ouvrant ainsi un espace nouveau à la Mondialisation.
Le lecteur curieux (de cette curiosité indispensable au citoyen pour qu’il puisse avoir accès à l’information et se déterminer en toute liberté de conscience) se reportera aux 3 textes que je propose à sa lecture (1), les limites de cet article ne pouvant les intégrer…
Et, les ayant lus, il verra combien ce projet conduit par l’Union Européenne, poussé par Hollande et sa clique socialo-écolo, mis dans les cartons par le gouvernement précédent, est lourd de menaces pour l’indépendance de notre Nation, la qualité d’existence de notre Peuple, la sauvegarde des travailleurs et des couches moyennes de notre pays, le développement positif de tout ce qui fait notre quotidienneté.
Hollande, l’Europe de Maastricht, d’Amsterdam, de Lisbonne et les USA : le triptyque gagnant de la Mondialisation libérale et libertaire sous la coupe des féodalités financières transnationales portées par Wall Street et La City, intégrant la finance islamique des pays du Golfe et de l’Arabie Saoudite, structurant les grandes entreprises internationales de l’industrie, des moyens de communication de masse, des services (intellectuels, de l’information et autres), de l’agriculture (par le biais des OGM et des semences…)
Et il ne pouvait en être autrement à partir du moment où une majorité d’électeurs de notre pays, la tête dans le sable et la pensée en sommeil, a confié la plus haute fonction à celui qu’aujourd’hui on moque pour son scooter et son casque, mais qui avait été, et depuis longtemps, formaté pour mener la politique qu’il mène…
Car c’est en 1996 qu’il a été choisi par la French American Foundation comme Young Leader à former…
Ici encore, il faut se rapporter à une documentation précise (2) pour comprendre ce qu’est cette « fondation » mise en place par Giscard et le président américain Gérald Ford et soutenue par les grandes entreprises et structures financières françaises et américaines. Il s’agit, pour cette “fondation”, de choisir chaque année une promotion d’une trentaine de “responsables prometteurs” dans la politique ( et ailleurs), dont elle pense qu’ils vont jouer un rôle dans leur pays, et de les préparer à faire de l’amitié franco-américaine leur socle de pensée tout en promouvant, en France, la politique de l’oncle Sam… en liaison avec le réseau américain correspondant de la “fondation”, réseau où on trouve aussi bien les Clinton que Robert Zoellick, ancien président de la banque mondiale, ou des dirigeants de grands groupes économiques (CIT Group ou Transamerica Corporation, notamment).
Aujourd’hui, ils sont 400 en France à avoir subi ce parcours, et, parmi eux, Hollande, Moscovici, Belkhacem, et Kosciusko-Morizet et Wauquiez, ou encore Anne Lauvergeon et Stéphane Israël (d’Ariane espace)…
Si l’on ajoute à ce pedigree hollandien, le fait que le bonhomme, quand il oublie son scooter et son casque, participe au club très fermé “Le Siècle” (3) avec, comme commensaux, les représentants les plus importants de la haute finance (Edouard de Rothschild, Michel Pébereau, Jean Peyrelevade, Claude Bébéar…), de l’industrie (Dassault, Gallois, Pépy, Schweitzer, Jaffré…), des media (Pujadas, July, Joffrin, Sinclair, Chabot, Colombani…) , on comprend aisément que , quand il fait des choix politiques et économiques, financiers aussi, ce n’est pas en prenant en compte les intérêts de ceux qui font véritablement la France, de ceux qui constituent, de fait, le Peuple, de ceux qui ont des valeurs et des principes liés à ce Peuple et à cette Nation.
C’est donc un homme de réseaux qui a été élu en mai 2012 (4) : pourtant, avec un peu de bon sens, une once de réflexion, un chouïa d’observation et une bonne lecture de « Riposte Laïque », il aurait été facile à chacun de saisir la réalité et d’entendre, derrière les discours électoraux mensongers, manipulateurs, de pure posture, la vérité criante qu’il voulait étouffer.
Le dernier épisode (avant le prochain) de la mauvaiseté de sa politique, le désormais fameux TAFTA, révèle encore une fois qui il est vraiment et ce pour quoi il est là …
On peut aujourd’hui penser que les citoyens de notre pays, las de souffrir du syndrome d’Epiméthée, sauront lever les yeux pour voir « plus loin » et renvoyer à ses réseaux un bonhomme (suivi de sa clique socialo-écolo) qui n’aurait jamais dû en sortir.
Il arrive cinq scrutins électoraux pour cela.
Robert Albarèdes / Riposte Laïque
Cher professeur Millière, je ne suis pas socialiste ni anti américain mais il y a des choses qui sont en place ou qui se mettent en place qui ne me plaisent pas du tout.
La volonté exprimée des peuples et des nations se heurte à des intérêts exogènes qui ne sont pas acceptables. Nous sommes là dans un schéma de manipulation mondiale des esprits, sans verser dans le délire complotiste.
J’aimerai votre avis.
Les Young Leaders :
La French-American Foundation est fière d’annoncer aujourd’hui la sélection 2013 de son programme Young Leaders.
Ce programme phare a été créé en 1981 dans le but de renforcer les relations transatlantiques et entretient un réseau informel d’hommes et de femmes appelés à occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays.
Le programme Young Leaders sélectionne des dirigeants à haut potentiel, âgés de 30 à 40 ans, avec des origines, des formations, des parcours professionnels et des intérêts reflétant les tendances à venir des sociétés des deux pays. Il compte aujourd’hui 400 dirigeants français et américains issus de la politique, du monde des affaires, de la culture, de la recherche, et du secteur militaire.
Ce réseau compte parmi ses participants américains l’ancien président des États-Unis Bill Clinton, l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, les sénateurs Evan Bayh et Bill Bradley, le général Wesley Clark, l’ancien directeur de cabinet de la Maison Blanche Joshua Bolten, l’ancien président de la Banque mondiale Robert Zoellick, les dirigeants Frank Herringer (Transamerica Corporation) et John Thain (CIT Group), et le réalisateur récompensé aux Oscars Charles Ferguson.
Les anciens Young Leaders français incluent le président de la République François Hollande, le ministre de l’Économie, des Finances et du Commerce extérieur Pierre Moscovici, les députés et anciens Ministres Laurent Wauquiez et Nathalie Kosciusko-Morizet, les dirigeants d’entreprises Henri de Castries (AXA), Anne Lauvergeon (Libération) et Stéphane Israël (Arianespace), ainsi que Cédric Villani, Médaillé Fields.
Chaque année, 40 Young Leaders français et américains participent à deux séminaires de cinq jours sur deux années consécutives – alternativement en France et aux États-Unis – afin d’échanger sur des sujets d’actualité communs aux deux pays et tisser des liens durables.
Le séminaire annuel se tiendra cette année à Atlanta, du 16 au 20 octobre. Les Young Leaders seront reçus par Scott Holcomb, député de l’État de Géorgie dans la Chambre des représentants, et Young Leader 2012. Des rencontres seront organisées avec des dirigeants locaux, des chefs d’entreprise, des entrepreneurs ainsi que des représentants du secteur culturel.
Young Leaders américains 2013
Rafael Alfonzo, Attorney/Entrepreneur, Green Global Ventures
Cindy Carcamo, National Correspondent, Los Angeles Times
Scott Handler, Major, U.S. Army
Lane Harwell, Executive Director, Dance/NYC
China Moses, Jazz Singer
Anne Neuberger, Special Assistant to the Director, National Security Agency
Robin Pringle, Vice President Corporate Development, Liberty Media Corporation
Matthew Spence, Deputy Assistant Secretary of Defense for Middle East Policy, Department of Defense
Travis Sullivan, VP for Strategy and Business Capture, The Boeing Company
Young Leaders français 2013
Julien Aubert, député [UMP] du Vaucluse, Assemblée nationale
Jérôme Chapuis, rédacteur en chef adjoint, RTL
Benoît Claveranne, directeur général, AXA Prévoyance et Patrimoine, AXA France
Matthias Fekl, député [PS] de Lot-et-Garonne, Assemblée nationale [rapporteur de la loi sur le mariage homosexuel, ndlr]
Caroline Flaissier, Director of Procurement and Portfolio Management, TOTAL Énergie Gaz
Renaud Guidée, Executive Director, Goldman Sachs
Vincent Menuet, Head of Contracts and Marketing, Customer Services, Airbus
Capitaine de frégate Philippe Naudet, commandant le sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste
Estelle Pietrzyk, directrice, Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg
Silvano Sansoni, Director of Public Sector, IBM France
Vanessa Scherrer, directrice adjointe, École des affaires internationales, Sciences Po Paris
Leslie Serrero, Vice-President Operational Marketing, Christian Dior Couture
Myrto Tripathi, New Builds Reactors, Offer Director, AREVA.
Le terme “mondialisme” est issu des théories complotistes d’extreme droite. Le libre échange est porteur de liberté, de surcroits de prospérité et de surcroits de dynamisme. Si l’aspect essentiel de ce voyage avait été le renforcement du libre échange, ce serait un bienfait. Il est regrettable que Riposte laique publie des textes reflétant une ignorance des principes élémentaires de l’économie et des théories complotistes. Ce qui menace la France n’est pas le libre échange économique.
D’accord avec vous, cependant on ne peut pas faire l’impasse de certains débats.
Pas exemple la protection des consommateurs et de la santé. on ne peut pas laisser circuler librement des produits impropres à la consommation ni laisser agir des gens sans foi ni loi.
Ces véritables voyous se servent du libre échange pour faire du fric par des moyens honteux proches du trafic de drogue.
Est-il vraiment raisonnable de laisser la bride sur le cou à certains ‘industriels’ chinois spécialistes de l’intoxication alimentaire ?
Voir aussi sur le sujet le trafic de médicaments contrefaits.
Il est donc légitime à mon avis que des personnes s’intéressent au libre échange et aux limites réglementaires qu’il convient de lui appliquer.
Non ?
À vouloir tout contrôler on arrive au même résultat. L’important est la Veille afin de réagir rapidement et aujourd’hui cela est possible car nous avons les outils et des personnes aguerris dans tous les domaines. :soldier:
“La volonté exprimée des peuples et des nations se heurte à des intérêts exogènes qui ne sont pas acceptables.”
vous avez parfaitement raison !
Mais monsieur Millière, comme d’autres ici, défend l’interventionisme et l’hégémonie américaine sur le continent européen.
et pour illustrer, je vous, nous, invite à bien lire ce qui est dans ces liens :
http://gestion-des-risques-interculturels.com/risques/la-strategie-americaine-pour-influencer-les-minorites-en-france/
http://theatrum-belli.org/leurope-doit-declarer-son-independance-par-rapport-aux-usa-pour-lhistorien-journaliste-americain-william-pfaff/
http://archives.polemia.com/article.php?id=5362
http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/vous-ne-connaissez-pas-le-bilderberg-vous-avez-tort,25878
Triste époque.
Hollande Obama amis pour la vie ? juste le temps de finir leur mandat je suppose !!!
J’ai mis un point d’interrogation à “amis pour la vie”: vous supposez bien.
« quand on est Président, on fait ce qu’on veut ».
Oui Obama ne s’est pas contenté de souiller de sa présence la maison de Thomas Jefferson, il s’est aussi permis de l’ouvrir pour cracher sur tout ce que les hommes comme Thomas Jefferson ont bâtit. Autre chose, je trouve que la timidité des républicains est consternante, cette “UMPisation” du GOP et très inquiétante. Cela dit je n’ai pas encore perdu espoir, Si la situation du GOP avec le Tea Party ne vous rappel rien, je vous suggère de regarder la vidéo de Reagan que Sean Hannity a déniché à l’occasion de son 103 ème anniversaire. On sait tous ce qui s’est passé par la suite…
http://video.foxnews.com/v/3163791207001/happy-birthday-president-reagan-/?playlist_id=930909813001#sp=show-clips
Très fort, Greg. Merci pour cette mise au point. En toute humilité.
Bien vu.
Merci.
Leurs amitie pour la vie, comme celle d`une vieux bagnole. Encore 2-3 ans, et Basta !!! au garage.!! 😀 :sick: :sick:
je suppose qu’ Obama n’aura pas manqué de rappeler à ses invités que le Président Thomas Jefferson lisait le Coran . Mais il n’aura certainement pas précisé que son lointain prédécesseur consultait le livre des paroles de Allah en tant que responsable politique du Nouveau Monde . En effet , la flotte marchande américaine était sous la contrainte de payer le tribut aux pirates barbaresques d’Alger , de Tripoli et de Tunis , ou sinon c’était l’abordage pour piller les vaisseaux et capturer les passagers et les équipages qui finissaient esclaves .
Thomas Jefferson fit bombarder Tripoli par quatre frégates en août 1804 .
Excellent article sur le fameux axe du mou, Obama est encore plus calamiteux que Carter, celui qui a livre l’Iran aux ayatollahs sanglants en février 1979. Seul un nouveau président de la trempe de Reagan peut redresser la situation de l’Occident. 🙂
Vous n’avez pas compris qu’il s’agit d’une version du MpT ?
Merci Monsieur Milliére, vos articles sont excellents, votre lucidité devrait faire réfléchir le troupeau socialo qui béle à l’unisson, en suivant le chemin de l’ignorance ………..
Merci Guy Millière pour votre sincérité et votre lucidité
A l’heure actuelle, il faut beaucoup de courage pour tenir un tel discours qui va à contresens du discours de nos médias courtisans
il y a peu de gens courageux aujourd hui et encore moins de sincères
Hollande à New-York m’a fait penser à Fernadel dans son rôle-titre le “Chpounce” ; c’était ridicule et honteux pour la France de voir son Président émerveillé comme un papillon par la lumière s’abaisser à lécher les bottes de Sidi Obama le musulman.
HOLLANDE A SAN FRANCISCO……..MATIN : RECEPTION A LA MAIRIE DE NOTRE PRESIDENT
APRES MIDI : RECEPTION DE 1500 INVITES AU HILTON….. + 1500 POUR LA SOIREE = 3000. CHAMPAGNE A VOLONTE POUR 3000 PERSONNES DES AMIS (ES) ETAIENT DANS LES INVITES…..
A VOS PORTEFEUILLES …………
Hollande qui fait applaudir le président du Medef et embrasse celui du mouvement des Pigeons..
C’est magnifique , c’est plus un grand écart politique c’est un écartelement à ce stade là !!!
Nous y voilà: 0.3% de croissance pour 2013! Cher Guy Millière, je vous paie le Champagne venez! on va se prendre une murge pour fêter çà!France is back! pour François hip hip hourra!!
Merci de votre clairvoyance.
A voir ces sourires beats, on voit que tout
fonctionne bien dans le monde et les voiila
heureux et fiers de leur oeuvre?
Oui, c’est vrai, les républicains se sont mis à plat-ventre de peur d’engendrer une autre impasse. Ils ne veulent pas donner de munition aux démocrates, qui de toute façon blâmeraient la droite s’il y avait eu un nouveau shutdown. Et puis les medias auraient trainé ca deux mois ou plus sur CBS-ABC-NBC-MSNBC, et j’en passe.
Les républicains ne veulent pas détourner l’attention d’un public qui déjà à l’attention-span d’une citrouille. Il a fallu que le peuple perde son assurance, ou que celle-ci double de prix pour qu’ils réalisent l’étendue de l’horreur obamacare. Il a fallu qu’ils entendent obama durant « the state of the nation » speech pour découvrir qu’il veut contourner le congrès. Non mais vraiment, ils étaient ou pendant ces derniers 5 ans ? Quelle bande de privilégiés-avec un petit-pois comme cervelle, et dire qu’il y en a qui ont fait Yale, et pensent que la liberté peut être laissée aux aléas des désirs d’un gauchiste. J’ai de la compassion mais quand meme – c’est au peuple que le pays appartient – et ce doit etre le people qui surveille.
Pour en revenir aux républicains, ils ont peut-être raison, (don’t you think ?) puisque de toutes façons les choses ne font qu’empirer à l’international et au niveau domestique. Laissons obama macérer dans la mouise qu’il a créé – sans distraction aucune. Il parait que c’est la meilleure façon de rendre un chien propre…
Sauf quand ce chien se sert de sa carapace de merde pour mieux chasser… ce peuple ventru avec “un petit-pois comme cervelle”. :soldier:
Duamanes: En parlant d’un petit poix, je n’ai pas parle de l’ensemble du peuple americain. La participation au scrutin etait seulement de 57.5% en 2012. Autrement dit 30% du peuple a vote pour obama. Quant a ‘ventru’, de nos jours le jackpot appartient aux mexicains, et le plus grand nombre de gras se trouve au moyen orient.
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2358439/Mexico-takes-America-fattest-nation-earth.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Obesity_in_the_Middle_East_and_North_Africa
Ne soyez pas méchant.
Celui appelez “le petit-gros” est en fait un brave couillon…