Deux événements récents jettent une lumière inquiétante sur la mentalité actuelle en Europe du Nord – du moins, sur l’un de ses aspects qui se répand de façon alarmante.
Dans les premiers jours de février, le Zoo de Copenhague annonça son intention «d’euthanasier» une girafe mâle de deux ans, en pleine santé, du nom de Marius.
La raison : «Marius était de trop – une girafe de surplus – ses gènes étant déjà suffisamment représentés parmi les girafes actuellement parquées dans les zoos d’Europe.» Partout dans le monde, les amis des animaux manifestèrent leur indignation et plusieurs zoos, dont l’un en Yorkshire, déclarèrent qu’ils seraient ravis de se charger de Marius. Un millionnaire offrit un demi-million d’euros pour Marius, qu’il avait l’intention de recueillir dans sa propriété de Beverly Hills. Toutes ces offres furent repoussées. Le 9 février, Marius fut «tranquillisé» au moyen d’un de ses snacks favoris (un morceau de pain de seigle), abattu au fusil de chasse, autopsié, dépecé et dévoré par des lions, le tout devant un public composé d’adultes et d’enfants.
L’homme responsable de cet acte d’extermination c’est Bengt Holst, le Directeur scientifique du zoo de Copenhague. Indifférent aux protestations, il qualifia le tollé international de «grossièrement exagéré» : «une girafe n’est pas un animal de compagnie ; ce n’est pas un chien ou un chat qui fait partie de la famille.» (Alors pourquoi lui avoir donné un nom ?). Bengt Holst insista sur le fait que «l’euthanasie» de Marius était nécessaire «afin de protéger la santé des girafes en captivité.» Pourquoi ne pas avoir transféré Marius dans un autre zoo ? «Parce-que la similarité génétique probable entre Marius et les autres girafes du zoo aurait pu créer des problèmes de consanguinité.» En ce qui concerne le zoo du Yorkshire, «des frères aînés de Marius s’y trouvent déjà et l’espace réservé au parc serait plus judicieusement utilisé pour une girafe génétiquement supérieure.»
Mais si le problème était la consanguinité, pourquoi ne pas simplement administrer un contraceptif à Marius ? Nooon… cela aurait pu lui causer des problèmes néphrétiques ou autres. Pourquoi alors ne pas le stériliser ? Non, répliqua M. Holst, «si nous le stérilisons, il s’appropriera l’espace qui pourrait être utilisé par d’autres girafes génétiquement supérieures». De plus, le stériliser aurait affecté sa qualité de vie. «Notre objectif principal, annonça Holst, est d’offrir aux animaux un séjour aussi plaisant que possible tout au long de leur vie, quelle qu’en soit la durée. Le parentage et la reproduction sont des facteurs essentiels au bien-être d’une girafe. Nous n’avons pas voulu nous immiscer en ce domaine.» Et le millionnaire de Beverly Hills, pourquoi ne pas laisser Marius vivre chez lui ? A nouveau : nooon.. «Les girafes, répliqua Holst, sont des animaux sociaux et il n’est pas juste de les faire vivre en isolation», et il précisa à un reporter : «Nous leur procurons une vie agréable qui leur permet de conserver au maximum leur comportement naturel.» Quant à la décision de faire de la mort, de l’autopsie, du dépècement et de la consommation de Marius par les lions un spectacle pour jeunes enfants, Holst répondit que c’était une bonne idée parce que «les zoos se doivent de ne pas déguiser la nature en parc d’attraction du type Disney World.»
Holst a bénéficié du soutien public de Leslie Dickie, le Directeur exécutif de l’EAZA (Association européenne des Zoos et des Aquariums) basée à Amsterdam, lequel, soulignant que la plupart des protestations concernant l’abattage de Marius provenaient d’Amérique, les a attribuées à «sa méconnaissance de la culture danoise», tout en déplorant que «les gens qui se sont monté la tête à propos du sort réservé à Marius ont sans doute perdu de vue la situation d’ensemble.» Dickie expliqua que «le Zoo de Copenhague avait refusé de transférer Marius dans une institution de moindre qualité et que l’empêcher de se reproduire aurait violé les normes de qualité établies par son association, selon lesquelles les animaux en captivité doivent autant que possible pouvoir conserver leur comportement naturel.»
Bien.
Ce qu’il faut souligner ici, c’est que Holst et Dickie ne sont pas des marginaux
Les actions de Holst ont été dictées par une idéologie largement répandue, spécialement dans le Nord de l’Europe, et qui ne concerne pas seulement les animaux dans les zoos. En bref, nous avons affaire ici à des gens persuadés qu’ils sont nobles et bons. Ils acceptent la notion du cycle de vie. Ils acceptent la notion de la qualité de la vie. Mais ils n’acceptent pas la notion de l’individualité de la vie. En fait, ils considèrent que la vie de l’individu fait obstacle aux choses auxquelles ils accordent une valeur prépondérante – comme les programmes de sélection, l’écosystème, etc… Ceux qui respectent l’individualité de la vie, ils les considèrent comme des émotifs infantiles qui n’ont pas encore compris que toute vie individuelle n’étant qu’une partie infime du grand dessein, de la situation d’ensemble, elle doit être exterminée dès qu’elle devient gênante ou encombrante. Je ne crois pas être dans l’erreur en suggérant qu’il existe une certaine continuité entre cette façon de penser et celle qui a rendu possibles les horreurs de la solution finale. C’est une façon barbare de voir les choses, néanmoins considérée comme humaine et évoluée par l’élite culturelle de l’Europe du Nord. C’est «scientifique». C’est insensible. C’est imperméable à la sentimentalité américaine du type Walt Disney.
Il a fait abattre Marius parce qu’il ne voulait pas que sa vie soit autre qu’idéal
Bien entendu, Holst ne se priverait pas de protester en soulignant qu’il n’est nullement indifférent à l’individualité de la vie. Simplement, il a fait abattre Marius parce qu’il ne voulait pas que sa vie soit autre qu’idéale. Il valait mieux qu’il meure plutôt que de risquer des problèmes néphrétiques ou autres. Il valait mieux qu’il meure plutôt que d’endurer «un standard de vie inférieur». Il valait mieux qu’il meure plutôt que de renoncer à se reproduire. Il valait mieux qu’il meure plutôt que d’être privé de la compagnie d’autres girafes. C’est la mentalité PETA (Association en faveur du traitement étique des animaux) : dans l’esprit de ces gens, les raisons ne manquent pas lorsqu’il s’agit d’anéantir la vie. Pour certains d’entre nous, cette mentalité s’apparente à l’amour de la mort. Holst ne veut pas intervenir en ce qui concerne le mode de vie de la girafe, mais ça ne le gêne pas du tout d’intervenir en ce qui concerne son existence même. En fait, en n’hésitant pas à abattre Marius malgré l’opposition internationale, il s’est érigé en une sorte de combattant luttant pour son idéologie mortifère (et il n’est évidemment pas le seul, puisqu’un autre zoo danois avait apparemment prévu tout récemment d’abattre un autre bébé girafe, également nommé Marius.) Quoi qu’il en soit, la condamnation de son acte par des représentants de zoos canadiens et américains (entre autres par Jack Hanna du Zoo Columbus, qui aurait volontiers payé Marius de ses propres deniers) souligne le gouffre qui sépare la façon de penser en Europe et en Amérique du Nord en ce qui concerne les animaux en captivité.
Exterminer un animal n’est pas un problème, diminuer sa qualité de vie est une offense
Les déclarations de Holst m’ont rappelé notre ancienne vétérinaire norvégienne. Ma compagne commit l’erreur de lui demander un jour s’il serait possible de dégriffer nos chats d’intérieur. Horrifiée par une telle question, la vétérinaire se lança dans une furieuse harangue sur la cruauté qu’il y aurait à faire subir un tel traitement aux chats – ce serait une gifle à Dame Nature qui aurait diminué considérablement leur qualité de vie. Par contre, deux ans plus tard, lorsque l’un de nos chats eut besoin qu’on lui arrache une dent gâtée, la même vétérinaire nous demanda négligemment si nous ne préférions pas le faire piquer afin d’économiser la dépense. Ces gens-là ne voient aucune contradiction dans une telle attitude : exterminer un animal, ce n’est pas un problème ; diminuer sa qualité de vie, par contre, c’est une offense impardonnable. Un peu plus tard, lorsque le même chat fut atteint d’une maladie menaçant sa vie, un autre vétérinaire nous déclara qu’il se devait d’être l’avocat de l’animal, puisque celui-ci ne pouvait se faire entendre, et nous informa que l’animal avait choisi d’être mis à mort. Non, notre chat ne souffrait pas. Mais pour le vétérinaire, son heure était venue et la mort était la seule solution envisageable. Rejeter cette alternative, lutter pour conserver sa vie et faire quoi que ce soit autre que provoquer et hâter sa fin serait inconvenant, présomptueux, égoïste, sentimental ; ce serait une entreprise donquichottesque, ce serait refuser de s’incliner devant la fatalité de la mort, ce serait placer nos désirs humains avant les exigences de la nature.
Ce type de philosophie m’est incompréhensible. Comment admettre que cet empressement à jeter l’éponge, à abandonner la vie, puisse représenter «la voix de l’animal ?» La plupart des gens atteints de maladies mortelles ne souhaitent-ils pas de vivre le plus longtemps possible – même au prix de certaines souffrances ? Comment un vétérinaire peut-il être certain que les chats sont différents ? Un médecin n’est-il pas censé être toujours du côté de la vie ? Eh bien non, plus maintenant. Maintenant, de plus en plus, spécialement dans des pays comme le Danemark et la Norvège, le médecin n’est plus un soldat de l’armée de la vie, mais un serviteur du cycle de vie dont la mission consiste à faire entrer la mort lorsqu’il le juge bon, à la débarrasser de son manteau et de son chapeau, à travailler à ses côtés et à obéir à ses ordres.
Ce qui nous amène à une autre histoire récente en provenance d’Europe du Nord.
Il y a trois juridictions au monde qui autorisent l’euthanasie (par opposition au suicide assisté par un médecin) et comme par hasard il s’agit de trois pays du Bénélux : la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. (Une quatrième juridiction viendra peut-être bientôt grossir leurs rangs : l’Assemblée du Québec se prononcera avant la fin de ce mois sur un projet d’euthanasie sur le modèle de ceux du Bénélux.) Au Luxembourg, l’euthanasie ne concerne que les adultes de plus de 18 ans ; aux Pays-Bas, elle peut être perpétrée sur des enfants à partir de 12 ans. La semaine dernière, le Sénat belge a voté en masse en faveur de l’euthanasie des enfants à la manière des Pays-Bas. «Il s’agit d’enfants qui sont vraiment à la fin de leur vie. Ce n’est pas comme s’ils avaient encore des mois ou des années à vivre. Leur vie est terminée de toute façon» a déclaré un pédiatre bruxellois favorable au projet. Eh oui, leur vie s’éteindra de toute façon, donc pourquoi lutter ? D’autres éminents pédiatres belges se sont opposés à cette mesure, ainsi que l’Archevêque de Bruxelles qui a mis en garde contre «le danger à long terme que constitue cette mesure, tant pour la société que pour le sens que nous donnons à la vie, à la mort et à la liberté humaine». C’est le moins qu’on puisse dire ! Il est clair que ces partisans de l’euthanasie partagent l’attitude de Bengt Holst devant la vie et la mort.
Ce n’est pas héroïque de lutter pour conserver la vie – c’est indécent et égoïste
Il y a deux ans, le journal norvégien Aftenposten publia un article sur Arne Sveen, âgé de 62 ans, atteint d’un cancer, et qui refusait tout traitement parce qu’il pensait qu’il était abusif de «dépenser des sommes énormes pour prolonger de quelques mois la vie de personnes mortellement malades.» Aftenposten ne manqua pas d’applaudir à cette décision : d’après l’article, Sven était un citoyen modèle que chaque Norvégien ferait bien d’émuler. Le journal cita un médecin qui s’était de toute évidence libérée de toute éthique médicale traditionnelle. «Qu’est-ce en vérité que la mort, dit-elle, la fin naturelle de la vie, ou bien un mal à combattre ?» Sa préférence allait clairement à la première alternative. «Est-ce bien la peine de dépenser tant d’énergie, d’efforts et d’argent pour des traitements qui n’apporteront jamais la guérison et ne feront que repousser brièvement l’échéance» ajouta-t-elle. L’article nous fit savoir qu’en Norvège, les tribunaux de la mort – car c’est effectivement ce qu’ils sont – approuvent généralement des traitements de l’ordre de 65.000 à 115.000 dollars sous réserve qu’ils puissent assurer au malade une «bonne» année supplémentaire. Bien entendu, les responsables des services de santé préfèreraient que chacun pense comme Arne Sveen : profitez d’une vie saine et active aussi longtemps que possible, mais une fois que vous risquez de devenir un fardeau pour la communauté, préparez-vous à débarrasser le plancher. Le message est clair : ce n’est pas héroïque de lutter pour conserver la vie – c’est indécent et égoïste. La Norvège a d’autres choses plus importantes à faire avec l’argent de vos impôts que de prolonger votre vie (comme par exemple enrichir les dictateurs africains et les groupes musulmans liés au terrorisme).
Tout ceci me fait penser à la lettre que nous avons reçue récemment concernant la grand-mère de ma compagne, que nous n’avons connue ni l’un ni l’autre ; elle est morte en 1966 et fut inhumée au cimetière d’un petit village dans l’extrême nord de la Norvège. Elle émanait du Conseil de Paroisse local de l’Eglise de Norvège qui gère ce cimetière, et annonçait en termes brefs et officiels – en fait, automatisés (comme ceux utilisés dans toute correspondance d’affaires en Europe du Nord) – qu’à défaut de verser 500 kroners (un peu moins de 100 dollars) à la banque du Conseil de Paroisse avant le 15 février, sa pierre tombale serait mise au rebut et les plantations afférentes arrachées. La lettre omettait délicatement de préciser qu’on se débarrasserait également des restes humains afin de pouvoir utiliser la tombe pour de plus récents de cujus. C’est la coutume dans la plupart des pays européens, au cas où vous l’ignoreriez, et bien qu’il ne s’agisse pas d’une innovation mais d’une coutume qui remonte au Moyen Age, cela donne un aperçu de l’attitude envers la vie et la mort qui règne dans cette région réputée ultra-civilisée.
Non, je n’ignore pas le problème posé par le manque de place, mais s’il est un lieu au monde où le manque de place ne se fait pas sentir, c’est bien dans l’extrême Nord de la Norvège. Et là n’est pas la question. La question, il me semble, c’est ce que révèlent le massacre de la girafe Marius au Danemark, l’empressement de la Belgique à instituer l’euthanasie infantile et l’enthousiasme de la Norvège pour les cancéreux qui refusent de grever le système : une préoccupation quasi fétichiste pour la qualité de vie et le cycle de vie qui coexiste paradoxalement avec un tel manque de respect pour le caractère unique et précieux de la vie qu’il donne froid dans le dos (sans parler du caractère sacré des restes humains). Quelle que soit votre façon de considérer cette mentalité inquiétante, ses effets se font sentir de plus en plus, principalement en Europe du Nord, quoique l’Amérique ne soit pas à l’abri de ses ravages – ni d’ailleurs des autres maux qui affligent actuellement l’Europe.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Atikva pour Dreuz.info.
http://www.frontpagemag.com/2014/bruce-bawer/life-and-death-in-northern-europe/
“De plus, le stériliser aurait affecté sa qualité de vie ”
Ah bon, et le tuer, cela n’a pas affecté sa qualité de vie ????? Staline n’aurait pas mieux et Hitler non plus, Holst est un âne et un tyran !
A Conpenhague s’il y a une girafe de trop alors il l’euthanasie !
i les vétérinaires du Zoo de cette ville n’ont pas de jugeote , ils auraient du prendre contacte avec des responsables des zoos des autres pays Européens qui aurait accepter ces jolies girafes et leur deux girafons pour éviter de les euthanasier pour rien ….
se sont des gens sans coeur !
toutes les demandes des autres zoo et les offres de rachat meme a 1 demi million d euro ont etees repoussées par les responsables , il n a pas les genes superieurs , alors on le tue … cette facon de voir , ne vous rappelle t elle rien ? et ces gens la sont dans l europe que leurs theories ignobles peuvent contaminer un jour , a mediter serieusement , ca fait peur.
La scandinavie est en phase terminale.
Bientot colonisés et soumis par l’islam , ce sont des peuples de dégénérés , les suédois , adulés par la médisphère, en étant la plus parfaite illustration
Triste pour le Danemark qui fut un protecteur des juifs pendant la 2nde guerre mondiale , triste pour la patrie de Raoul Wallenberg.
C’est ainsi.
en France , pour Hollande les animaux resteront des meubles !
il n’y aura pas de statut juridique pour les animaux !
http://www.metronews.fr/info/francois-hollande-refuse-de-modifier-le-statut-juridique-des-animaux/mnbu!j5b8WhBqexlg/
Ok Jacqueline, un animal n’est sûrement pas un meuble.
Dans la Tora il est même formellement interdit de causer la moindre souffrance ou stress aux animaux. Il y est même écrit qu’on doit s’assurer d’aller nourrir ses bêtes avant de passer soi-même à table.
De là à organiser des droits “légaux” pour les animaux, c’est un pas qu’on ne peut pas franchir sans danger, pour nous, et pour les générations futures. On est encore très loin de pouvoir en mesurer toutes les conséquences.
La loi actuelle comprend déjà tout l’arsenal juridique répressif pour condamner les abrutis qui torturent les animaux, et il faut l’appliquer.
Récemment en France, un type a écopé d’un mois de prison ferme pour avoir jeté un chat :cat2: de très haut et avoir diffusé sa stupidité sur Youtube.
Mais si les chats :cat: les poissons rouges, les vaches :cow: les chauves-souris, les hiboux, les escargots :snail: et les lapins ont les mêmes droits que les humains, en sachant par exemple qu’une seule Mme lapin :bunny: donne naissance à 120 petits :bunny: par an, que fera-t-on le jour où un crétin lâchera dans la nature quelques centaines de lapins ?
Faudra-t-il rester bras-croisés devant la prolifération et la propagation des maladies ?
Confirmation que “l’enfer est pavé de bonnes intentions” !
Affirmation qu’il existe des individus “génétiquement supérieurs”…
Ah bon ?…
Racistes, va !
massacre d’une girafe
bien triste
Bonjour, une idée qui me passe par la tête, et si toutes ces bêtes sauvages on les laissait tranquillement vivre dans leur nature d’origine ? On ne serait pas envahi de dégénéré comme holst, la nature exercerait sa propre loi.
Oui, mais un dégénéré comme ce mec, nous, la société civilisée, nous ne sommes pas obligé de le laisser vivre….
j’ai signé une pétition pour que ce genre de chose ne se reproduise pas …. honteux …. on pouvait tout de même le donner à un autre zoo !
du grand n’importe quoi …. mais quand on sait ce qu’ils font aux dauphins, effectivement il faut s’inquiéter ! … le pire, il y en avait un deuxième !
Curieux et incomprehensible q`en Copenhague on tue la pauvre girafe quand Danemark est infeste des musulmans, qui eux aussi sont pas des “bons animal de compagnie”, et qui fait pas partie de la famille, et affecte la qualite d`une vie agreable et democratique. Les islamistes qui sont des marginaux, partout, pour les Danoix, c`est pas une offense qui diminuer leurs qualite de vie car la philosophie et leurs principe sont plus proches de la Charia, loi tres compatible avec eux. C`est ca la raison de lantisemitisme et l`anti-Israel car Israel est un pays indecent et egoiste ou l`ettique traditionnelle,: Lutter pour la vie, est sacro-sainte, et contraire aux pays du Nord et a l`Islam ou la mission consiste a faire entrer la mort !!! Alors, Boycotte!!! Quand on prefere la mort, on n`a plus besoine ni des medicaments, ni d`appareille medicals, ni d`un pays qui faite pas bon menage avec les criminels Arabes !!! :skeleton: :ghost: :alien:
URGENT :
Suite à l’adoption de la loi par le Parlement belge, c’est maintenant à Philippe, roi des belges, de la signer. En théorie, il a la possibilité de refuser de signer. C’est, cependant, très rare et pourrait attiser des débats houleux. Mais le roi Philippe peut maintenant poser un signal fort en faveur de la dignité de la personne humaine.
http://citizengo.org/fr/4166-refusez-signer-loi-pour-leuthanasie-des-mineurs?sid=NDMxODM0NDQwNTE0NzUx
On tue des girafons et, en parallèle, on refuse l’abattage casher au motif de la protection des animaux. Cherchez l’erreur.
Il y a vraiment des dégénérés au Danemark, il faudrait les euthanasier pour laisser l’espace aux danois de qualité génétique supérieure.
+1. soi disant des pays avec une grande
qualité de vie….pppfffttttttt! gros rigolos !
Qualité de vie ??? certainement pour les amateurs de porno !
Les peuples scandinaves m´ont en général, souvent décu par leur grossiéreté, les hommes se comportant souvent comme des brutes épaisses…disons grossiers rigolos !
Il n’y a pas contracdiction pour les défenseurs de la cause animale !!!!!!
Il est la race de con génie à exterminer….
Surveillez bien la provenance des steaks hachés que vous allez acheter les jours prochains…
ce travail devrait être réserver a des gents aimant les animaux
Article remarquable , démontrant cette valeur qui devrait être universelle, je veux parler du respect de toute vie ,qui est, par essence, unique .En le lisant, je remplaçais automatiquement animal par humain .
Quand une société se conduit de cette façon avec les animaux , on peut craindre le pire avec les humains.D’ailleurs ne dit-on pas “cet homme a été tué bestialement “L’Histoire est là pour nous rappeler quelques vérités récentes avec un grand risque d’un recommencement multidirectionnel .
Il y a beaucoup de danois un peu partout.
est-ce qu’on va nous pomper l’air longtemps avec cette histoire de girafon ? Si c’était un crocodile, ou un boa, tout le monde s’en battrait le flanc depuis longtemps !
exacte les crocodiles sont élevés pour etre consommés ! BB elle en dit quoi des fermes de crocos ?
Ce qui vient de se passer est inadmissible,beaucoup d’associations ont lancé des petition que nous avons tous signées,mais il n’y a rien eu à faire,le meurtre de ce girafon était programmé et on connait la mauvaise volonté des pays nordiques et leur orgueil
Ce n’est certes pas à Hollandouille que l’on doit le sauvetage des deux éléphantes Baby et Népal soupçonnées à tort de porter la tuberculose mais à l’acharnement des associations,de la mobilisation
de ceux qui défendent les animaux ainsi que la volonté de Stéphanie de Monaco qui a été exemplaire dans cette affaire
Le gros Hollande a été odieux avec Mme Bardot ,il est vrai qu’elle n’est pas de son bord
Ceci dit,la maltraitance,voire la barbarie envers les animaux n’est pas hélas l’appanage de l’Europe c’est partout dans le monde que des choses horribles se passent,dans les pays asiatiques,dans les pays de l’Est,aux USA,au Canada et en Suisse,enfin aux quatre coins du monde !!!!!
La lutte contre les zoos et les cirques entre autres est intense et un jour on arrivera à obtenir un statut d’êtres vivants aux animaux,il faudra du temps et bien des luttes mais ça viendra
“On reconnait un pays civilisé au sort qu’il réserve à ses animaux”
Gandhi !!!
Vous avez mis le doig sur le retour du nazisme sous prétexte d’eugénisme. Eugénisme qui n’a pas sa place ici comme en 1942, car il ne s’agit pas de sélectionner des individus sains, mais d’éliminer ce qui est contraire à l’idéologie de Gaïa écologiste, soit de créer une nature ou des hommes supérieurs.
Il existe une pétition que j’ai signé contre ce directeur zécolo.
Mais ce n’est qu’une partie petite du problème; en fait, celui ci consiste à appliquer progressivement l’idéologie verte & brune, en commençant par les animaux, éliminant les inférieurs proies herbivores, et protégeant les supérieurs, prédateurs”nobles”: ours, loups, etc.
Ensuite, V&B passe au humains: les nazis ont commencé avec les pensionnaires des hôpitaux, et ont arrêté suite aux protestations des familles des victimes.
Nul doute que les inférieurs comme vous et moi sont au menu des gens bien intentionnés qui noyautent l’europe.
Ce n’est pas par hasard, en effet, que le zoo maudit se situe à Copenhague, où a eu lieu la dernière réunion tristement ridicule de nos élites contre l’effet de serre et hausse du niveau des mers.
Notre devoir est de dénoncer ces intellectuels ignorants et fanatiques, Gore, Jérémy Rifkin, Nicolas Hulot le “modéré” enrichi au carotène d’épluchures, qui ne sont pas anodins !
Qu est ce qu elle en dit la goy chavent.
Merci Atikva pour cet excellent travail de traduction ; vous avez un don pour traduire non seulement les mots, mais également les sentiments.
Cette façon de catégoriser l’importance de la vie [d’une créature] suivant des critères dénoués d’éthique, c’est quand même une mentalité que j’ai rarement croisé aux U.S., une mentalité qui entraine à la réflexion et a l’inquiétude. C’est bien de l’éthique que l’on parle, n’est-ce pas ? On en déduit qu’entre l’ADN ‘inferieur’ d’un girafon qui se doit de mourir, et la valeur de la vie d’un octogénaire inactif, il n’y a qu’un pas. Come to think of it, on y va tout droit avec ‘obamacare’
http://www.dailymail.co.uk/debate/article-2561751/Yes-NHS-finite-resources-But-denying-life-saving-drugs-whove-good-innings-barbaric.html
Merci Annika.
Mais aussi choquantes que soient les révélations de cet article en ce qui concerne le monde animal, leur implication en ce qui concerne le genre humain est encore plus grave. Car apparemment, les pays scandinaves en sont revenus à l’ère barbare pré-chrétienne : dignité, compassion, libre arbitre, respect de l’individu, caractère sacré de la vie et de la mort, ils ont tout flanqué par-dessus bord ces Vikings dégénérés. Et bien qu’ils se placent à l’avant-garde de ce renversement des valeurs, nous sommes tous sur la même pente savonneuse.
Vous êtes peut-être au courant de cette histoire récente : une jeune femme, mère de trois enfants, a choisi la vie, contrairement à Arne Sveen, et publie sur internet la chronique de sa lutte contre le cancer, maintenant généralisé, qui la menace. Un couple de journalistes bien-pensants a trouvé bon de la prendre publiquement à partie, entre autres sur le New York Times, dans la même optique que celle du vétérinaire dont parle Bruce Bawer : elle en fait trop, son acharnement à lutter contre la mort passe la mesure et il est regrettable que ce soit la norme, en Amérique, de consacrer tant d’efforts et d’argent à la prolongation de la vie des patients atteints de très graves maladies. C’est la jeune femme objet de leur attaque qui a fourni la meilleure réponse à leurs divagations : «Pour le moment, la seule chose qui compte c’est que je suis encore là. En attendant qu’elle se produise, abstenez-vous donc, Monsieur, de me radier du monde des vivants et d’épiloguer sur la fin de mon existence.»
Bien entendu, ces journalistes ne font qu’émuler M. Obama, qui se préoccupe tellement de la gestion des deniers publics qu’il insiste pour nous doter de tribunaux de la mort semblables à ceux qui sévissent en Norvège. La seule question qui se pose, c’est le montant maximum que l’Etat consacrera désormais à la prolongation de la vie des malades.
Rush Limbaugh, le 9 juillet 2012 : «Je n’arrive toujours pas à croire à la transformation qu’a subie l’Amérique en l’espace d’une génération. J’étais en train de regarder une émission de la chaîne ABC, au cours de laquelle une spectatrice a posé une question [à M. Obama] – et le seul fait qu’une telle question puisse être posée est déjà révélateur de la dégringolade dans l’échelle des valeurs. Une citoyenne américaine s’est cru obligée de demander au président : « Ma mère est âgée de 102 ans, alerte, pleine de vie et désireuse de la conserver, mais elle a besoin d’un stimulateur cardiaque ; pourra-t-elle en avoir un ? » Et la réponse d’Obama : «Je ne pense pas que le désir de votre mère de prolonger sa vie entre en ligne de compte. Il est préférable de lui administrer simplement une pilule pour la douleur» [sous-entendu : en attendant qu’elle débarrasse le plancher].
L’Amérique, c’est donc ça maintenant ?
Et tout le monde n’a rien remarqué d’anormal. Un citoyen a demandé au président “Permettrez-vous à ma mère de continuer à vivre”, il a répliqué : «Non» et on est passé à la question suivante.»
Ce qui ressort de tout cela, c’est que les seuls qui n’ont désormais plus voix au chapitre concernant leur vie, leur mort et les circonstances de leur mort, ce sont les intéressés – hommes ou animaux. Ce sont les prétendues élites, à présent, qui décident qui d’entre nous vivra et mourra en fonction de notre patrimoine génétique et de l’intérêt de l’Etat. L’individu n’a plus qu’un droit, c’est de se taire, et il trouve cela normal.
Nous en sommes arrivés là, tout doucement. Le modèle n’est plus Mère Thérèsa, mais Bengt Holst et les autres cuistres de son espèce. On est en train de jeter aux oubliettes deux mille ans de civilisation judéo-chrétienne pour régresser vers le monde barbare qui attend nos enfants et petits-enfants – supposé bien entendu qu’il aient été jugés dignes de vivre.
Atikva: “leur implication en ce qui concerne le genre humain est encore plus grave”
L’éthique sur la valeur de la vie est en effet l’idée principale de cet article, je l’ai lu ainsi ; c’est the main idea, the key concept. D’ailleurs je vous avais indiqué un lien sur le système de sante anglais qui traite d’éthique pour cette raison. Dans l’article que vous nous présentez, le massacre du girafon est un a côté – un a côté de taille bien sûr, puisque cet animal exotique est en voie de disparition – mais un a côté néanmoins. Le girafon est un tremplin qui aide à saisir l’inhumanité de cet acte, mais surtout l’inhumanité de cette façon de penser. Le manque de compassion est intellectualisé de façon rationnelle, calculée, froide. L’étalage académique est là pour y donner raison.
Je me souviens de cette réponse obamaniaque a l’égard d’une femme de 102 ans, peu de media l’ont relevé, obama est (ainsi que le NYT) a la pointe du “progrès”… Mais vous savez tout comme moi que ces « bellâtres » à double face ne représentent pas l’américain moyen, ils sont des erreurs de trajet en mal d’importance. L’un (NYT) au bord de la banqueroute, et l’autre (obama) en mal d’espoir et d’idées. D’ailleurs le Washington Post vient de lui donner (une nouvelle fois !) 4 Pinocchios pour ses mensonges.
Comment s’appelait ce film des annees ’70 ? Soleil Vert? On y vient.
1) la sensiblerie des médias est déplacée quand on sait le nombre d animaux torturés pour expérimentation médicale ou autre
2) le bon peuple est prompt à s émouvoir pour la vue d une girafe mais pas prêt a s émouvoir de 140000 morts en Syrie ou ailleurs comme si l être humain
3) le directeur du zoo est un dogmatique salopard qui froisse allègrement la sensibilité d autrui et détruit gratuitement la vie d un animal
d’accord avec vos deux premier points
N’oublier jamais d’adjoindre l’adjectif “normatif” à tous les actes et les pensées provenant de ces gens Outre Rhin et au nord de l’Allemagne.
Vous pouvez comprendre la réforme, jusqu’au chambres à gaz, etc … “Normatif”, c’est bon pour faire des bagnoles et encore.
Ci dessous l’histoire d’un normatif. Il n’y en a pas qu’en Allemagne , ni au Danemark. Mais il y’en a plus là bas.
“Quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Il n’y a qu’un seul être qui soit bon ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. – Lesquels ? », lui dit-il. Jésus reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage. Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ? »
Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.”
“Il s’appropriera l’espace qui pourrait être utilisé par d’autres girafes génétiquement supérieures».
Ou comment appliquer les recettes de “Mein Kampf” aux girafes…
“Ce serait une gifle à Dame Nature qui aurait diminué considérablement leur qualité de vie.”
Donc, si je comprends bien, les propriétaires de chats ou de chevaux castrés sont des barbares qui n’ont pas eu le courage d’abattre leurs animaux ?
Cher ATB,
Autant j’apprécie énormément vos commentaires de manière générale, autant je suis abasourdi par votre comparaison avec Staline et Hitler.
Bien sûr, les animaux doivent être traités avec respect et toute souffrance inutile doit être évitée.
Mais cela ne signifie pas qu’on doit élever les animaux au même rang que les êtres humains !
La culture judéo-chrétienne est marquée par l’anthropocentrisme. Faire de l’antispécisme avec ce girafon, comme vous et Dreuz le faites, n’est pas franchement chrétien.
De plus, cela ne semble choquer personne qu’un millionnaire américain propose 500’000 euros pour un girafon génétiquement déficient. Combien de vies humaines pourraient être sauvées ou soulagées avec 500’000 euros ?!?
Quant à la présence des enfants pendant la dissection: je pense que c’est le signe d’une société parfaitement saine et non pas le contraire !
Ou est-ce que vous préférez que les enfants européens se transforment en fiottes, qui tombent dans les pommes à la moindre goutte de sang ?
Quand j’étais à l’école (dans une grande ville), cela faisait partie du programme scolaire de faire une journée « à la ferme », où on tuait le cochon pour fabriquer du boudin.
A lire les commentaires, je pense que la plupart des lecteurs de Dreuz seraient incapables de tuer un cochon. Vous préférez laisser le « sale boulot » aux autres, et attendez d’avoir dans votre assiette une bout de viande tout joli, sans sang, qui ne ressemble plus vraiment à de la viande.
Savez-vous que les paysans ont pour habitude de donner un nom à leur bétail ? Cela ne les empêche pas pour autant de tuer l’animal à la fin, dans le respect.
@ Helvète
Vous n’avez apparemment lu que le titre de cet article, sinon vous auriez remarqué qu’il n’est consacré que très partiellement au sort réservé à Marius, l’objet principal étant ce que ce massacre implique pour toute vie humaine, y compris la vôtre.
Il ne s’agit pas, selon la mentalité dans laquelle vous pateaugez déjà, «d’élever les animaux au même rang que les êtres humains» mais, comme le dénonce son auteur, d’abaisser au contraire les êtres humains à un rang pire que celui réservé traditionnellement aux animaux.
La culture judéo-chrétienne nous enseigne en effet que Dieu nous a donné les animaux pour en user – MAIS PAS POUR EN ABUSER. Et massacrer un animal jeune en pleine santé qui n’est pas du gibier, qui n’est une menace pour personne, simplement parce-qu’un abruti quelconque a jugé qu’il était «de trop», c’est scandaleux. Il est regrettable que vous soyez incapable de le comprendre.
A ce compte-là, il n’est pas exclu qu’un jour, bientôt, un autre abruti jugera également que VOUS devez être éliminé, soit parce que vos gènes sont déjà suffisamment représentés sur la planète, soit parce que vous avez dépassé l’âge limite alloué par l’Etat, soit encore parce que la communauté ne vous juge pas assez important pour dépenser l’argent de vos impôts à vous soigner.
En bon adepte d’une certaine philosophie germanique, vous marcherez peut-être au pas cadencé sur le chemin de l’abattoir. C’est votre privilège. Mais tâchez donc d’imaginer que la grande majorité de vos contemporains qui respectent la vie sous toutes ses formes et l’individualité de la vie réagiront autrement.
Quant à massacrer sans l’ombre d’un regret un animal domestique en obligeant les enfants à assister à cette boucherie, ça me rappelle l’épreuve imposée à je ne sais quelle unité d’élite de l’armée nazie dont les membres, pour prouver leur endurcissement et leur obéissance aux ordres, devaient étrangler à mains nues, sur demande, le chien loup qui leur avait été donné pour compagnon, qu’ils avaient dressé et avec lequel ils avaient un très fort lien affectif. Il semble bien que vous auriez passé le test les doigts dans le nez.
Pardonnez-moi de m’emporter, mais j’aime la vie. Non seulement celle de mes proches et de mes contemporains (y compris la vôtre), mais la vie de «tout ce qui lutte et se bat», animal ou végétal, m’est chère. Chacune est un miracle. Je ne permettrais jamais qu’on abatte un arbre chez moi sans y être absolument forcé, je vais même jusqu’à prolonger au maximum la vie de mes fleurs. Vous comprendez donc que vos déclarations m’apparaissent comme totalement grotesques.
@ Atikva,
Vous me dépeignez comme une personne un peu arriérée, primitive, cruelle. Je suis le méchant boucher.
Permettez-moi de vous dire ceci :
Non, la girafe n’est PAS un animal « domestique ». A moins de vivre dans un appartement avec plafonds hauts.
C’est un animal sauvage qui n’a en principe rien à faire dans un espace fermé (le zoo). Mais c’est un lapsus révélateur de votre pensée. Vous ne savez même plus faire la différence entre un animal sauvage et domestique.
J’imagine que vous seriez favorable à la construction d’hôpitaux pour animaux, avec des vétérinaires rebaptisés « médecins animaliers » et des infirmières animalières, avec des ambulances pour animaux qui pourraient intervenir en pleine nature, des psychologues pour animaux et des clowns pour les faire rire afin d’accélérer la guérison. Et pourquoi pas une assurance santé pour animaux, pourquoi pas la Sécu !
C’est une vision si belle qu’elle dépasse les plus folles utopies du méchant dans le James Bond « Octopussy ».
Je vous donne raison sur un point. Oui, il est effectivement possible, avec les moyens médicaux modernes, de prolonger la vie, humaine comme animale.
En ce qui concerne la vie humaine, cela est déjà fait à outrance, contrairement à ce que l’article et vous-même semblez dénoncer. L’acharnement thérapeutique est légion.
Exemple récent : Ariel Sharon maintenu dans le coma à la suite d’un AVC pendant 10 ans ou même plus. Et cela à passé 80 ans ! Quelle folie !
Heureusement qu’il ne s’est pas réveillé après 5 ou 8 ans, car il aurait été un zombie plus proche de Frankenstein que du héros qu’il a été.
Et que dire de la souffrance des victimes de l’acharnement thérapeutique, qui sont maintenues en vie contre leur volonté ? Cela ne vous préoccupe pas ?
Concernant les animaux, nous pourrions effectivement augmenter la durée de vie moyenne d’un chat en y mettant les moyens. Notre société pourrait dépenser des dizaines de milliers d’euros pour prolonger la vie d’un chat de quelques années. Comme on aurait pu dépenser 500’000 euros pour une girafe. Est-ce pour autant souhaitable ?
Ne voyez-vous pas le danger que cela représente pour l’humain ?
Toutes choses étant égales, cela signifie que les dépenses pour les animaux ne sont pas consacrées à autre chose (coût d’opportunité), par exemple les soins pour les êtres humains. Tout ce que nous dépenserions en plus dans notre société pour les animaux seraient autant de moyens en moins ailleurs.
En suivant votre logique, vous seriez ainsi les premiers responsables du rationnement des soins humains.
C’est en partie parce que notre société pratique la protection de la vie à tout prix comme vous, une forme de totalitarisme de la vie, dans lequel la mort est taboue, que notre système de santé atteint ses limites. Votre fanatisme de la vie vous fait perdre de vue une chose : notre système de santé publique n’est plus financé et va droit dans le mur.
Savez-vous que les coûts de la santé augmentent de manière exponentielle pour chaque année de vie supplémentaire ?
Nous en sommes arrivés au point où les soins des 5 dernières années de vie coûtent 75% des coûts de santé de l’ensemble de la vie. Et la tendance s’accélère…
Tôt ou tard notre société n’aura PAS D’AUTRE CHOIX que de rationner les soins. Simplement appeler au « respect de la vie » comme vous le faites est naïf.
Vous me faites penser aux socialistes qui essaient à tout prix de contrecarrer les lois « naturelles » de l’économie et de la société. Vous faites la même chose avec votre conception de la vie. Vous prétendez aider les animaux et les humains mais en réalité vous serez les premiers responsables de la situation que vous souhaitiez dénoncer.
Quant à la comparaison avec les nazis, c’est une obsession ma parole ! Vous comparez l’étranglement à main nues d’un chien apprivoisé avec l’euthanasie d’une girafe génétiquement déficiente, car reproduite ne manière non naturelle dans un zoo. Quelle absence de discernement. Votre émotivité vous fait perdre les pédales.
J’espère qu’ils enfileront une capote aux girafes pour éviter un tel drame dans le futur.
Pour finir, le hallal et le casher, voilà la vraie monstruosité de notre société moderne ! J’espère que vous êtes végétarien et que vous n’habitez pas en France, car dans ce pays, des millions de bêtes sont égorgées à vif chaque année. Leur agonie dure facilement 1 minute. Voilà des bêtes qui s’appellent Ginette, Pâquerette etc., des millions par année, qui ELLES sont massacrées.
Le girafon, lui, a été euthanasié. J’ai mal pour vous si vous n’arrivez pas à saisir la différence.
Dommage que vous soyez né trop tard, Robespierre, Lénine, Staline, Hitler, Mao, Pol Pot, entre autres bienfaiteurs de l’humanité, auraient beaucoup apprécié votre collaboration.
Hello Helvete: Le titre qu’Atikva a donné à sa traduction inspire sur le thème « on achève bien les chevaux ». Aux U.S. on achève les chevaux seulement dans le but d’arrêter leur souffrance en cas d’injurie irréparable. Le cheval n’est pas une viande, et son cuir meurt avec lui, c’est un être que les américains ne mangent pas par respect, et par bonne conscience. Il est donc des créatures que nous chérissons au-delà des autres pour diverses raisons, et suivant notre conscience ; le cheval pour son aide et soutien durant la conquête de l’ouest, la girafe car cet animal précieux est en voie de disparition, le dauphin pour son intelligence exceptionnelle, et amabilité envers les humains. Etc.
Notre conscience dirige notre compassion ; ceci est un choix individuel et je ne vois pas ce que l’état vient faire la dedans. (come on Helvete, you don’t want the State monitoring everything, do you ?)
Il est un peuple qui vénère la vie à un tel point que ses membres portent souvent des masques pour éviter de tuer des pucerons en les respirant (Jainisme aux Indes), ils sont végétariens et ne portent pas de cuir. Vivre en paix avec les animaux n’est pas une « folle utopie », ainsi que ce peuple le démontre, ces indiens estiment que plus la conscience de soi s’élève chez l’être humain (higher self-awareness), plus nous reconnaissons le caractère sacré de la vie humaine et animale.
Vous diriez que le Jainisme c’est un peu pousser… mais a l’inverse de nous, c’est aussi un peuple paisible et spirituel. Je pense que le danger pour l’humain est bien plus dans l’irrévérence qu’il a pour la vie que dans son profond respect. Et sur ce, je m’en vais manger un veggie-burger !
Annika, ce n’est pas moi qui ai choisi ce titre. En fait l’article que j’ai traduit s’intitulait ” La vie et la mort en Europe du Nord”.
Helvète
Je soutiens Atikva et je partage toutes ses idées. Toute vie est sacrée et doit être respectée. Nul n’a le droit de décider de la vie ou de la mort d’une être vivant. Je respecte la vie, dans toutes ses formes. J’ai toujours eu des animaux domestiques et plusieurs de mes chats et deux de mes chiens ont vécu 15-16 ans, sans que cela ne coûte un euro à la Société.
Pour votre info, en Belgique, il existe une assurance “santé” ou “mutuelle” pour animaux et je trouve cela très bien.
Si nos systèmes de santé ont atteint leurs limites, ce n’est pas à cause des personnes âgées, qui elles ont cotisé au cours de leur vie active, et méritent une retraite longue et heureuse, mais suite aux abus, dont son bénéficiaires des personnes n’ayant jamais cotisé de leur vie, mais généreusement accueillies dans nos pays.
Quant à la l’euthanasie, que vous semblez plus ou moins soutenir, sachez qu’elle peut conduire à de graves dérives. Il est possible de nos jours d’alléger les souffrances des malades, sans accélérer leur départ, pour de basses raisons financières.
Un client allemand de la société, pour laquelle je travaillais, m’avait dit un jour qu’il était favorable à l’euthanasie des personnes âgées et malades, car elles devenaient un poids pour la Société. Furieuse, je lui avais rétorqué : et si vous étiez dans le cas, l’accepteriez-vous ? « Non, car moi je suis riche et je pourrais m’offrir tous les soins nécessaires, sans coûter un euro à la Société … »
La mort à la carte, en fonction de vos revenus ! Cela ne vous rappelle pas une certaine idéologie ? Eliminer les handicapés, les malades mentaux, les personnes âgées et malades, les malades incurables, etc. toutes ces personnes qui sont un déshonneur pour la race humaine, comme disait si bien les partisans d’un certain Adolph Hitler.
lire: “disaient” si bien …
La reproduction sans restriction dans les zoo permet d’avoir beaucoup de jeunes animaux à présenter au public. C’est très attractif et très rentable. D’un autre côté, la viande pour alimenter les fauves coûte très cher. Holst a trouvé la solution pour sauver son job. De plus, il est resté à l’âge de pierre. Les différences culturelles ne doivent pas servir d’excuses à toutes les folies.
Et ces tarés européens OSENT BRAILLER lorsque les JUIFS procèdent
à leur abattage rituel ,en faisant en sorte que les bètes en question ne souffrent pas ????
ILS NE VALENT PAS LA CORDE POUR LES PENDRE !!!!