Publié par Michel Garroté le 27 février 2014

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Michel Garroté, réd en chef  —  L’attaque de Valls contre Goasguen était-elle préméditée ? Ou Valls a-t-il réellement dérapé sans l’avoir prémédité ? Le fait est que dans les médias français et sur l’Internet hexagonal, le clan gauchiste et le clan droitiste se livrent depuis peu à une petite guerre civile virtuelle. Le Nouvel Observateur, Le Monde, Boulevard Voltaire, Egalité & Réconciliation, ils sont tous visibles sur Google Actualités.

On y trouve de tout, sur l’extrême-droite, sur les Juifs, sur les francs-maçons et sur Israël. Personnellement, je ne pense pas que l’attaque de Valls contre Goasguen était préméditée. En revanche, il me semble évident que dans les médias français et sur l’Internet hexagonal, le clan gauchiste et le clan droitiste tirent prétexte de cet incident pour en faire des tonnes, pour se faire mousser et pour déraper à fond la caisse. Décidément, la France va vraiment très mal. Et elle diffuse une odeur de chiottes.

Le Nouvel Observateur – “Monsieur Goasguen, vous en venez, vous, de l’extrême droite. Vous savez ce qu’il en est. Nous nous ne sommes complaisants avec personne. Vous vous êtes complaisants”. Cette petite phrase de Manuel Valls sur le passé d'”extrême droite” de Claude Goasguen a créé la polémique. Mardi, elle a fait quitter l’hémicycle aux députés UMP. Mercredi, ils boycotteront la séance des questions au gouvernement, un acte rarissime, puisqu’il n’a eu lieu qu’une fois depuis l’instauration du rituel des questions au gouvernement en 1974.

“Je n’ai jamais été membre d’Occident, contrairement à des proches comme Alain Madelin, Gérard Longuet, Patrick Devedjian, mais président de la Corpo d’Assas [syndicat étudiant de droite, NDLR]”, a rétorqué dans les couloirs Claude Goasguen, fulminant contre le ministre de l’Intérieur. Une version confirmée par le sénateur UMP Gérard Longuet. Et Claude Goasguen d’expliquer : “Etant alors partisan de l’Algérie française, j’ai soutenu Jean-Louis Tixier-Vignancour, candidat d’extrême droite. Mais tous ceux qui défendaient l’Algérie française n’avaient pas une démarche d’extrême droite. Monsieur Valls perd les pédales !”. Une réaction particulièrement virulente de la part de celui qui est aussi maire du 16e arrondissement de Paris et candidat à sa réélection en mars. Pourtant, interrogé sur France 3 Ile-de-France, le 15 janvier 2005, sur son engagement au sein ce qu’il appelait “la droite dure” dans les années 60, il avait déclaré n’avoir jamais appartenu à Occident mais reconnu être “proche de ses idées”.

Par ailleurs, interrogé sur la même question sur le plateau de LCP, en novembre 2007, par Jean-Pierre Gratien, l’élu parisien revient, détendu et tout sourire sur son passé, sans s’énerver. “Vous avez flirté avec le mouvement Occident…” commence le journaliste avant d’être interrompu par le député : “dont je n’étais pas membre. J’étais membre de la Corpo d’Assas, ce qui n’était guère mieux, je dois bien le reconnaître”.

Un engagement que Claude Goasguen justifie déjà par sa déception après “la fin de l’Algérie française”. “Mais j’aurais pu devenir trotskiste exactement de la même manière !”, lance à l’époque l’élu, entre auto-critique et provocation. Une réaction amusée, qui contraste avec la violence des propos à l’encontre du ministre de l’Intérieur. Pas d’appartenance, peut-être. Mais des “liens manifestes”, selon Frédéric Charpier, journaliste d’investigation et auteur de “Génération Occident, de l’extrême droite à la droite”. Le journaliste, cité par “France TV info“, reconnaît qu'”il n’y a pas de certitudes absolues sur son statut précis dans Occident car, à partir d’un moment, les registres des dirigeants n’ont plus été tenus”.

“En revanche, il existe différents documents périphériques, dont des courriers, qui attestent du rôle de Claude Goasguen au sein du mouvement d’extrême droite. Il a notamment joué un rôle important dans les années 1966-1967 dans l’infiltration des milieux étudiants par Occident, en particulier à Sciences Po. Ses liens avec Occident sont manifestes”, assure ce spécialiste du mouvement, qui tient à préciser qu’à la sortie de son ouvrage, en 2005, “Claude Goasguen s’est contenté de nier mollement, mais il n’a pas porté plainte”. Une proximité avec l’Occident qui conduit même la Bibliothèque nationale française (BNF) à présenter, sur son site, Claude Goasguen comme un “dirigeant” d’Occident. Même “confusion” pour cet ancien membre du groupuscule, William Abitbol, qui raconte, en 2002, à “Libération”, que ses “amis d’Occident c’était Patrick Devedjian, Claude Goasguen, Gérard Longuet et Alain Madelin”. Mais ses relations avec l’extrême droite ne s’arrêtent pas là, assurent “Les Inrocks”. Claude Goasguen aurait également fréquenté Ordre Nouveau, ce mouvement qui va prendre la relève d’Occident, et sera ensuite à l’origine de la création du Front national.

Selon le site de l’hebdomadaire, une note des renseignements généraux, présentée dans la biographie de François Duprat (un idéologue, négationniste, d’Ordre Nouveau puis du Front national), signée par Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard, cite Claude Goasguen comme membre de la direction d’Ordre Nouveau. Se méfiant des services de renseignement, Ordre Nouveau possédait une double direction, expliquent “Les Inrocks”. L’officielle étant composée de prête-noms n’ayant pas véritablement de rôles actifs, tandis que la véritable restait cachée. Or, selon cette note des RG, le véritable groupe de direction d’Ordre Nouveau aurait été composé de François Brigneau, de François Duprat, de Grabriel Jeantet, d’Hugues Leclere, de Gérard Longuet, de Jean Picollec, d’Alain Robert et enfin de Claude Goasguen. La BNF, ici encore, présente elle aussi Claude Goasguen comme un “dirigeant” du groupe, conclut Le Nouvel Observateur.

Le Monde – Ils sont ou ont été ministres, chefs de parti, fonctionnaires, députés, membres de cabinets ministériels… ils sont responsables de journaux ou d’agences de communication. Dans les années 1960, ils avaient 20 ans et militaient au sein du mouvement d’extrême droite Occident, créé en 1964 et dissous en 1968. C’est l’itinéraire de Patrick Devedjian, Alain Madelin, Hervé Novelli, Claude Goasguen, Anne Méaux, entre autres, que retrace le journaliste et écrivain Frédéric Charpier dans son livre Génération Occident. C’est leur jeunesse qui frappe, et ce parfum d’années 1960 : les lunettes noires et la gabardine claire de Patrick Devedjian, le sourire juvénile et carnassier d’Alain Madelin. A l’arrière-plan, les comparses anonymes. Le document orne la couverture de Génération Occident (Seuil), livre enquête sur l’histoire et les membres de ce mouvement d’extrême droite, créé en 1964 et dissous en 1968.

Aujourd’hui, sans rien renier de leur passé, ils cherchent pourtant à le minimiser. « C’était un moment de notre vie », explique Alain Robert, un proche du député (UMP) Robert Pandraud. « J’étais jeune », plaide le député (UMP) Hervé Novelli. « Nous étions jeunes et libres, se remémore le sénateur (UMP) Gérard Longuet. Il s’agissait là de rites initiatiques de jeunes gens, un folklore d’aspect paramilitaire. » D’autres, comme le député (UMP) Alain Madelin, préfèrent ne plus évoquer cette période. « Je n’ai pas encore lu ce livre, j’ai d’autres activités », lâche- t-il. Lassitude de devoir se justifier ? « Dès qu’on parle de ça, on assemble des ragots et des historiettes invérifiables. Notre histoire reste à écrire », explique un ancien membre du parti d’extrême droite.

Mais le mythe lui est installé. Alors que l’extrême gauche affiche ses élans révolutionnaires et sa générosité, les militants d’Occident sont du côté des manches de pioche et des discours racistes. Infréquentables. « Pourtant, on a un héritage commun. Je trouve Jean-Christophe Cambadélis très sympa, dit le député (UMP) de Paris Claude Goasguen, ancien président de la Corpo de droit d’Assas, proche d’Occident. Si je l’avais trouvé sur ma route, peut-être serais-je devenu trotskiste ».

Il y eut donc Occident et la Corpo de droit, mais aussi le GUD (Groupe union droit) du député (UMP) Bernard Carayon. Ou encore le GAJ (Groupe action jeunesse), dont se réclamait l’actuel secrétaire d’Etat à l’aménagement du territoire, Frédéric de Saint-Sernin. Autant de structures étroitement liées, ou issues les unes des autres. Un vrai creuset de l’extrême droite, où l’on relève également les noms de François d’Orcival, l’un des responsables de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, ou d’Anne Méaux, ancienne attachée de presse de Valéry Giscard d’Estaing et patronne d’Image 7, l’agence de communication du gotha de la politique et des affaires.

« C’est fantastique, s’énerve Alain Robert, inspirateur d’Occident, puis du GUD. Quand on parle de l’extrême gauche, tout est sympa. Mais dès qu’on parle de l’extrême droite, c’est violence et barres de fer. Nous n’aurions été que des adorateurs de Mussolini et de Goebbels, alors que les gauchistes vénéraient Beria ! ». L’affaire est moins manichéenne qu’il n’y paraît. Occident, c’est avant tout l’alliance d’anticommunistes primaires et de colonialistes forcenés, sur fond de défoulement physique. Sous l’influence de Pierre Sidos, un ancien du mouvement franciste, maître à penser de la mouvance nationaliste, financé par Hubert Lambert, le magnat du béton qui allait rendre riche Jean-Marie Le Pen quelques années plus tard, Occident naît en 1964.

Le programme prévoit de bannir le « suffrage universel », mais aussi de combattre « les ennemis de l’intérieur », à savoir « les puissances financières », la franc-maçonnerie ou les « métèques ». On y tient des conversations racistes, dans les arrière-salles des cafés, avant d’aller « taper sur le bolchevique ». L’actuel ministre délégué à l’industrie, Patrick Devedjian, recruté en 1963 à 17 ans, y côtoie M. Longuet et M. Madelin, surnommé « Mado ». Leurs slogans ne font pas dans la nuance : « Tuez tous les communistes où ils se trouvent ! » « Si on ne portait pas une parka avec 253 badges de Mao, on se faisait agresser physiquement, assure William Abitbol, ancien député européen (1999- 2004) proche de Charles Pasqua. On s’est beaucoup fritté, j’appelle ça mes années de gymnastique ».

Occident trouve sa triste apogée avec le raid sur le campus de la faculté de Rouen, en janvier 1967. Une dizaine de jeunes gauchistes y sont sérieusement blessés. Une affaire qui vaudra la prison, puis une condamnation judiciaire, à M. Devedjian, M. Longuet et M. Madelin. Progressivement, ces trois-là s’éloignent d’Occident, qui est dissous en 1968. Ils laisseront derrière eux la droite extrême, pour se fondre, pour les uns, dans un libéralisme mâtiné de giscardisme, pour les autres, dans un étatisme à la mode gaulliste.

Quatre années d’une folle errance politique, avec peu de regret, semble-t-il. Si ce n’est celui de s’être égaré. « Je me suis totalement trompé et je l’assume, déclare M. Devedjian, mais je n’ai cautionné aucun crime. » A les en croire, nulle nostalgie, non plus. « J’étais affecté par mes problèmes personnels, explique M. Goasguen, mais je n’ai aucune honte, je n’ai rien fait de délictueux. J’ai seulement perdu beaucoup de temps. » Une vision partagée par M. Carayon, lui qui brûla des drapeaux de l’URSS sur les Champs-Elysées et fracassa la vitrine d’Aeroflot, en 1977, à l’occasion de la venue de Leonid Brejnev à Paris : « Nous n’avons pas été happés par la dérive terroriste, explique le député UMP. Et puis la violence était partagée. » « Quand j’ai reçu un coup, je l’ai rendu, argumente M. Longuet. J’assume avoir été d’extrême droite. On s’est simplement trompés sur le modèle colonial, qui ne pouvait perdurer ».

Aujourd’hui, ces hommes se croisent, souvent, aux détours d’itinéraires politiques contrastés. MM. Devedjian et de Saint-Sernin sont au gouvernement, M. Schuller prépare son procès dans l’affaire des HLM des Hauts-de-Seine, M. Goasguen brigue la Mairie de Paris, tandis que M. Longuet siège au Sénat. Evoquent-ils leurs souvenirs d’étudiants ? « J’en parle parfois avec Guillet, Madelin ou Devedjian, dit M. Carayon, ils ont vécu des années rudes. » Il arrive à M. Devedjian d’aborder le passé, avec M. Longuet. « On en parle parfois. Pour se moquer de nous », explique le ministre délégué à l’industrie. Pas sûr que M. Longuet ait pourtant le coeur à se moquer de lui-même. Il regrette surtout que l’on remue ces souvenirs. « Nous avons passé trois ans à l’extrême droite, et trente ans dans la famille libérale. Si j’étais né en 1945, on m’aurait reproché d’avoir soutenu le maréchal Pétain… », conclut Le Monde.

Boulevard Voltaire – Non seulement il y a des coups de pied au derche qui se perdent, mais encore y a-t-il une ambiance qui vire dans le délétère. Car autrefois, au Parlement, on s’étripait certes ; mais avec panache. Combien de mots cruels échangés en cette auguste assemblée ? La phrase qui tue, l’épithète qui fait mouche. Edgar Faure, Léon Daudet, Pierre Mendès France, Jean-Louis Tixier-Vignancour, où êtes-vous ? Parce qu’aujourd’hui, ça sent le tiède et le mou. À tel point que les journaux en arrivent à gloser sur une petite passe d’armes ayant opposé Claude Goasguen (député du XVIe arrondissement parisien) et Manuel Valls (ministre de l’Intérieur).

Le premier s’inquiétait de l’impuissance des autorités publiques vis-à-vis des manifestants d’ultra-gauche à Nantes. Il est un fait que dissoudre des mouvements n’ayant aucune existence administrative n’est pas chose aisée ; c’est pour ces mêmes raisons que le GUD est toujours là depuis les années soixante du siècle dernier. Il est tout aussi vrai que les anarcho-black-bloquiens et leurs copains punks à chien sont des excités. Ces choses dites, lorsqu’ils cassent tout lors des sommets du G20, on n’a pas forcément envie de se ranger du côté des nervis du CAC 40, mais c’est une autre histoire.

Le second, pour toute réponse, a renvoyé le premier à son passé adolescent du mouvement Occident. Et alors ? À moins de vingt printemps, si on n’a pas été fasciste ou anarchiste, c’est qu’on a un peu manqué quelque chose ; même si demeurer anarchiste ou fasciste, passé l’andropause, présentera toujours un petit rien de consternant. Bref, Claude Goasguen a bataillé dans les rangs d’Occident. Comme tant d’autres à droite. Mais comme certains à gauche, dont Jean-Pierre Chevènement dans le mouvement Patrie et progrès, dont le « fascisme » était autrement plus plausible. Ou comme d’autres encore, à la droite de l’extrême gauche, tel Lionel Jospin, trotskiste de l’OCI, illustre devancier d’un Jean-Christophe Cambadélis ou d’un Jean-Luc Mélenchon. Oui, dans sa jeunesse, tout le monde – à condition d’avoir respecté sa sève, son idéal, ses foucades – a été parfois excessif. Cela peut être condamnable, tout comme peuvent être aussi méprisables les rentiers prématurés ayant été épargnés par ces tocades.

Ces choses dites et remises dans leur contexte, il n’est pas incongru de dénigrer l’engagement des anciens d’Occident. D’accord, c’était la guerre froide. Bien sûr, il fallait peut-être défendre les USA au Viêt Nam, tout en faisant mine d’oublier qu’ils avaient viré les Français d’Indochine en finançant Hô-Chi-Minh. Guerre froide, toujours, les amis d’Alain Madelin et Gérard Longuet se battirent parfois coude à coude avec les militants sionistes du Betar, tandis que Maurice Bardèche, en bon chrétien, en bon « fasciste », appelait à la solidarité franco-arabe dès les premiers jours de la guerre des Six Jours, en 1967. Finalement, il y a encore des choses qui valent le coup de lever le coude avant de partir heureux. Au rang d’icelles, les débats d’autrefois : mourir pour un bon mot, quelle grâce. Le reste n’est que littérature, conclut Boulevard Voltaire.

Egalité & Réconciliation – L’obsession du ministre de l’Intérieur vis-à-vis de ce qu’il appelle « l’extrême droite » a encore frappé. C’est Claude Goasguen qui a cette fois été pris pour cible le 25 février 2014 à l’Assemblée nationale. Lors de la séance des questions au gouvernement sur les manifestations de ce week-end à Nantes (Loire-Atlantique), Manuel Valls a pris à partie le député-maire du XVIe arrondissement de Paris, qui manifestait sa désapprobation : « M. Goasguen vous en venez, vous, de l’extrême droite ! Vous savez ce qu’il en est ! ». Tandis que la gauche applaudissait, les députés de l’UMP ont quasiment tous quitté l’hémicycle de l’Assemblée nationale et ont fait savoir dans la soirée qu’ils boycotteraient la séance de questions au gouvernement de mercredi « faute d’excuses formelles ».

Si, contrairement à ce qui lui a souvent été reproché, Claude Goasguen n’a jamais appartenu à Occident (contrairement à ce qu’indique Génération Occident de Frédéric Charpier, Seuil, 2005), il en fut très proche, comme militant à la FNEF (Fédération nationale des étudiants de France) et président de la corpo de droit d’Assas, reprenant le titre occupé quelques années auparavant par un certain Jean-Marie Le Pen.

Il a cependant pris ses distance depuis fort longtemps, garantissant, il y a déjà une vingtaine d’années sur Radio J (24 septembre 1995) : « Il y a une banalisation du FN encore plus dangereuse que les excès de langage de Jean-Marie Le Pen. C’est un parti qui ne repose pas sur la même conception politique que celle qui est la tradition démocratique de notre pays ».

En réalité, Claude Goasguen a fait depuis bien longtemps toutes les allégeances qui permettent à un homme de droite d’exister en France. En 2005, le B’naï B’rith de France lui a décerné, à l’unanimité, le prix des Droits de l’homme. Il est devenu président du groupe parlementaire d’amitié France-Israël en octobre 2007 après en avoir été longtemps vice-président. Il est également vice-président de l’Association France-Israël. En septembre 2011, il fut même le premier de la liste des 107 parlementaires français qui s’opposèrent à la reconnaissance d’un État palestinien par l’ONU.

En fait, Claude Gosguen soutient toujours l’extrême droite, mais une extrême droite qui ne dérange pas Manuel Valls, celle de Netanyahou-Lieberman, qui sévit sur le monde arabe. Il est certain d’ailleurs que les deux hommes pourront se réconcilier au dîner du CRIF, le 4 mars prochain, en signifiant à Roger Cukierman leur attachement commun – et inconditionnel – à l’État d’Israël, conclut Egalité & Réconciliation.

Reproduction autorisée avec mention :

Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info

Sources :

http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140226.OBS7713/goasguen-accuse-par-valls-l-elu-a-t-il-un-passe-d-extreme-droite.html

http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/02/26/qui-sont-les-anciens-d-occident_4373581_823448.html

http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/valls-goasguen-grand-orient-petit-occident,51885

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Valls-Goasguen-agiter-une-fausse-extreme-droite-pour-en-cacher-une-autre-bien-reelle-23706.html

   

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