Publié par Michel Garroté le 3 mars 2014

Crimée-1

Michel Garroté, réd en chef  —  Au cours des dernières vingt-quatre heures, dix hélicoptères de combat et huit avions de transport russes auraient atterri en Crimée. Quatre navires de guerre russes de la flotte de la Baltique seraient également entrés dans le port de Sébastopol.

Des soldats non identifiés  —  qui agiraient pour le compte des autorités pro-russes locales  —  auraient pris le contrôle d’une partie de la Crimée. La Russie aurait, à ce stade, augmenté de 6’000 soldats sa présence en Crimée où elle dispose, légalement, d’une base navale.

Entre nous soit dit, ces initiatives russes ne sont pas, contrairement à ce qu’allèguent les médias européens, une « invasion massive » et un début de « nouvelle Guerre froide ». Dix hélicoptères, huit avions, quelques navires et quelques milliers de soldats, cela ne constitue aucunement une « invasion massive » et encore moins une « nouvelle Guerre froide » ; du moins pas pour l’instant.

Comme l’écrivait très justement sur ce blog Gy Millière le 1er mars dernier (cf. lien en bas de page), Poutine sait que les Ukrainiens européistes incluent une proportion nette de fascistes et d’antisémites. Poutine sait que l’Ukraine est un pays clivé, entre un Sud-Est orthodoxe et russophone, majoritaire ; et un Nord-Ouest ukrainophone et catholique, minoritaire. Poutine sait aussi que l’Ukraine a un besoin vital des fournitures d’énergie venues de la Russie.

Guy Millière rappelait également que Poutine n’est pas et n’a jamais été un adepte de la démocratie libérale. C’est un homme qui n’a cessé de rêver à la restauration de la puissance russe perdue. Perdre l’Ukraine aurait été pour lui une catastrophe. Poutine n’a jamais pensé qu’il perdrait l’Ukraine, car il connait bien mieux l’Ukraine que tous les dirigeants occidentaux réunis, écrivait, en substance, Guy Millière, le 1er mars dernier (cf. lien en bas de page).

Pour ce qui me concerne  —  cela sera ma conclusion  —  je considère que la seule puissance réelle face à Poutine, c’est celle de l’Otan, et, certainement pas, celle de la Maison blanche ou celle de l’Union européenne. Je considère que l’Otan, face à Poutine, devrait négocier avec la Russie sur plusieurs dossiers ensemble : l’Ukraine, certes ; mais aussi la Syrie ; et surtout l’Iran. Car le seul pays qui, avec son programme nucléaire et balistique, menace le plus l’Europe, les Etats-Unis et Israël, c’est l’Iran.

Reproduction autorisée avec mention :

Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info

Source :

http://www.dreuz.info/2014/03/la-revolution-en-ukraine-naura-pas-lieu/

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