Publié par Jean-Patrick Grumberg le 3 mars 2014

topelement

A l’appel des Verts, du PS, de 55 organisations de gauche, d’organisations étudiantes, d’œuvres caritatives (Caritas), des syndicats (Unia, SSP, Syna, USS, Travail Suisse), de plusieurs associations d’étrangers, et de 33 personnalités du monde politique, culturel, de l’économie, de la formation ou de la recherche, dont l’ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, l’ancien directeur de la BNS Jean Zwahlen, les conseillères et conseillers nationaux Josiane Aubert, Christa Markwalder, Roger Nordmann, Martin Naef, Jean-Christophe Schwab, des professeurs d’université tels Gilbert Casasus, Thomas Cottier, Nicolas Levrat, etc., une manifestation a été organisée, le 1er mars à Berne, pour affirmer que la «Suisse [est] ouverte et solidaire», et pour contester la votation du 9 février dernier destinée à limiter l’immigration.

5 à 10’000 personnes étaient donc réunis sur la place fédérale de Berne.

Les organisateurs ont déclaré vouloir fédérer les différentes “forces politiques” et organisations qui jusqu’à présent “exprimaient de manière dispersée leurs craintes d’une Suisse repliée sur elle-même”, alors que les Suisses, précisément, ont exprimé, lors du vote du 9 février, de manière dispersée (1 personne = 1 vote), qu’ils ne pensent pas, par leur vote, que la Suisse va se replier sur elle-même.

[gdl_icon type=”icon-arrow-right” color=”#FF0000″ size=”15px”]Les Verts notamment, ont le toupet, tout en contestant le droit des Suisses à exprimer démocratiquement leur choix de société, de revendiquer, pour les étrangers, le droit “à la sécurité de séjour, et [le] droit de pouvoir vivre en famille” – on croirait entendre les démagogues Verts de France. Pour les Verts, en effet, il n’est pas question de défendre les droits des Suisses, ni de leur accorder le droit d’avoir, eux, des droits fondamentaux, ni encore moins de respecter leur décision démocratique et souveraine, mais “de défendre ces droits fondamentaux” des étrangers.

[gdl_icon type=”icon-arrow-right” color=”#FF0000″ size=”15px”]Le PS n’est pas plus respectueux. Il déclare qu’avec cette manifestation, “il s’agit … de défendre les droits de près d’1,8 million d’étrangers qui risquent d’être bafoués”. Ainsi, le PS ne s’intéresse pas, ne défend pas, les droits de 8 millions de Suisses. Le PS se moque que les droits de 8 millions de Suisses soient bafoués. En revanche, le PS défend “les droits de près d’1,8 million d’étrangers”.

Quelle mentalité…

En réalité, je vous le dis, tout ceci ne tourne pas rond et sent le cramé.

Lorsque 5 à 10’000 manifestants réunis sur la place fédérale déclarent que “la Suisse est ouverte et solidaire”, ils insultent la majorité des Suisses. Ils leurs disent: “vous êtes fermés, vous n’avez aucune solidarité”.

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Lorsque 5 à 10’000 manifestants réunis sur la place fédérale déclarent que “la Suisse est ouverte et solidaire”, ils contestent aux Suisses leur capacité à formuler un bon jugement, à penser, à réfléchir et à décider librement. Ils disent à la majorité suisse : “en votant le 9 février contre l’immigration, vous vous êtes montrés comme des imbéciles, des retardés mentaux. Vous avez voté comme des êtres vils, stupides, xénophobes et déshumanisés.”

[gdl_icon type=”icon-arrow-right” color=”#FF0000″ size=”15px”]Et je crois, surtout, que les organisateurs de la manifestation du 1er mars à Berne, et les 5 à 10’000 manifestants, n’ont surtout pas digéré le fait que :

  • Les Verts,
  • Le PS,
  • 55 organisations de gauche,
  • Les organisations étudiantes,
  • Le syndicat Unia,
  • Le syndicat SSP,
  • Le syndicat Syna,
  • Le syndicat USS,
  • Le syndicat Travail Suisse,
  • Plusieurs associations d’étrangers,
  • Des œuvres caritatives dont Caritas,
  • Des personnalités du monde politique, culturel, de l’économie, de la formation ou de la recherche, dont l’ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, l’ancien directeur de la BNS Jean Zwahlen, les conseillères et conseillers nationaux Josiane Aubert, Christa Markwalder, Roger Nordmann, Martin Naef, Jean-Christophe Schwab, des professeurs d’université tels Gilbert Casasus, Thomas Cottier, Nicolas Levrat, etc.,
  • La Tribune De Genève,
  • Le Temps,
  • Le Courrier,
  • 24 Heures,
  • La Côte,
  • L’Express,
  • Le Matin,
  • 20 minutes ; c’est à dire la quasi totalité de la presse suisse,

n’ont pas réussi eux tous réunis, à convaincre les Suisses.

Ils n’ont pas réussi, eux tous réunis, à faire le poids, face à l’UDC seule, sans appui médiatique, sans le soutien d’aucun parti politique, qui a proposé, défendu, et fait voter la votation contre l’immigration du 9 février.

L’UDC a su, lui, toucher l’intelligence des Suisses, emporter le vote que l’on sait, et infliger une défaite politique humiliante, à tous ceux là réunis.

Voilà ce que les élites, les médias, les politiques, qui n’ont pour le peuple que mépris, méfiance, dédain, condescendance et rejet, ont en travers de la gorge.

Vive le peuple suisse, vive la liberté de penser, vive la démocratie, vive la Suisse !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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