Publié par Rosaly le 25 mars 2014

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Les élections européennes approchent et les campagnes de diffamation à l’encontre de Nigel Farage et de Geert Wilders, les défenseurs les plus véhéments de la souveraineté nationale, se multiplient.

Lors de ces élections, les 22 et 25 mai prochain, les citoyens des 28 états-membres de l’Union européenne décideront si oui ou non, ils souhaitent voir leurs Etats-nations se diluer, s’évaporer, disparaître dans le magma d’une sorte d’Etats-Unis européen, dirigés depuis Bruxelles par une technocratie non élue, incontrôlable et opaque.

L’élite politique européenne essaye de transformer l’UE, qui fut créé en 1957 comme un véhicule de libre-échange et de coopération économique, en une Union supranationale, un authentique état paneuropéen. Ce processus de transformation est en cours depuis des décennies, malgré l’opposition croissante de nombreux citoyens, dans les vieilles nations européennes, qui refusent de voir leurs pays devenir les provinces d’un super état supranational.

Les derniers sondages d’opinion réalisés la semaine dernière en Autriche, en France, au Danemark, en Grande Bretagne, aux Pays-Bas et autres pays ont clairement indiqué que les partis opposés au funeste projet de l’UE sont en passe de l’emporter lors des prochaines élections européennes. Toutefois, si la plupart de ces partis souhaitent une UE moins ambitieuse, deux partis, en particulier, le Parti de l’Indépendance du Royaume-Uni (l’UKIP) et le Parti de la Liberté (PVV) au Pays-Bas préconisent carrément une sortie de l’UE.

Pour l’UKIP et le PVV, la nature même de l’UE est viciée. En effet, dans son préambule de 1957, l’objectif de l’UE était de forger une union « de plus en plus étroite » entre ses Etats-Membres.

Lors de la conférence de l’UKIP, le 28 février dernier, Nigel Farage appela son parti à une « riposte patriotique » et souligna l’importance des élections à venir :

« Nous y sommes, c’est le moment tant attendu », avait-il affirmé.

D’après les intentions de vote, l’UKIP récolterait 30% des voix et deviendrait ainsi le parti le plus important, devant le Labour Party (28%) et le Parti conservateur au pouvoir (21%).

Nigel Farage avait, toutefois, averti ses partisans que l’establishment, les partis politiques majeurs, les médias, les syndicats et même certaines banques importantes et autres multinationales feraient le maximum pour empêcher l’UKIP d’emporter la victoire.

Et en effet, deux semaines après son discours, les médias britanniques commencèrent leur propagande de dénigrement…

Ils firent de Nigel Farage le portrait d’un homme peu digne de confiance. Ils dévoilèrent, sans preuve, mais avec délectation, une liaison extra-conjugale avec sa porte-parole. Cette allégation malveillante fut répandue par une candidate malheureuse au poste de porte-parole de l’UKIP. Selon certains médias, la vie amoureuse de Farage provoquera sa défaite lors des prochaines élections européennes de mai.


L’UKIP fut aussi décrit comme un spectacle de foire grotesque et son siège de Londres comme un « zoo » où les gens amènent des animaux, se déshabillent et songent plus aux relations sexuelles qu’à la politique.

Cette campagne de dénigrement eut pour conséquence la démission de la porte-parole de Nigel Farage en plein milieu de la plus importante campagne électorale de l’UKIP.

The Guardian, pourtant un journal de gauche et critique farouche de l’UKIP, fut dégoûté par cette campagne de diffamation de bas étage.

Toutefois, la campagne de dénigrement anti-Farage est douce, comparée à celle actuellement en cours contre Geert Wilders aux Pays-Bas.

Au début, cette campagne présentait des points communs à celle concoctée contre Farage par les médias britanniques. Elle faisait aussi allusion à une prétendue « love affair » avec sa jolie ex-secrétaire de presse. Mais la semaine dernière, la campagne de dénigrement prit une tout autre tournure quand un clip vidéo, réalisé par un rappeur néerlandais d’origine marocaine, fut publié sur le net. On y montrait un sosie de Wilders, enlevé par des hommes armés, forcé de s’agenouiller devant un drapeau d’Al-Qaïda, avant d’être exécuté. Pour rappel, Geert Wilders figure au sommet d’une liste d’Al-Qaïda pour sa critique de l’islam. Il vit depuis des années sous la constante protection de la police.

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Mais la campagne de diffamation atteignit son apothéose quand mercredi dernier, après une manifestation du PVV pour les élections municipales à La Haye, Wilders déclara qu’il souhaitait moins de Marocains dans son pays. A La Haye, comme à Amsterdam et à Rotterdam, les immigrants extra-européens, la plupart des Marocains, représentent déjà un tiers de la population et près de la moitié des jeunes en-dessous de 21 ans. En outre, la criminalité marocaine constitue un problème énorme aux Pays-Bas.

Les Marocains caracolent en tête des statistiques sur la criminalité

Les Marocains sont cinq fois plus impliqués dans le vandalisme, six fois plus dans la violence, et vingt deux fois fois plus dans le vol que les Néerlandais de souche. Il y a deux ans, Diederik Samsom, chef du Parti travailliste au pouvoir, avait déclaré que les Marocains détenaient le « monopole ethnique sur les problèmes aux Pays-Bas.”

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Ils sont aussi surreprésentés parmi ceux qui vivent de prestations sociales.

Comme le coût, pour le contribuable néerlandais, est énorme, le PVV avait proposé trois mesures :

  1. arrêter toute immigration en provenance des pays islamiques ;
  2. promouvoir le rapatriement volontaire ;
  3. déchoir les criminels, ayant la double nationalité, de leur nationalité néerlandaise et les renvoyer dans leur pays d’origine.

Ces propositions font partie du programme du PVV depuis des années.

Geert Wilders posa trois questions à ses partisans, lors de la réunion de mercredi dernier. Il leur demanda s’ils voulaient moins ou plus de Bruxelles, moins ou plus de Parti travailliste et moins ou plus de Marocains.

Cela suscita une explosion d’indignations : les médias comparèrent immédiatement Wilders aux leaders nazis, comme Hitler et Goebbels. Les écoles émirent des directives aux élèves sur les mesures à prendre pour contrer Wilders. Ses opposants politiques, y compris le Premier Ministre, Mark Rutte et le Ministre de la Justice, Ivo Opstelten, prièrent Wilders de rétracter ses propos, s’il ne voulait pas être confronté à de sérieuses conséquences politiques et judiciaires.

En outre, les opposants politiques de Geert Wilders appelèrent ceux qui se sentirent insultés par le leader du PVV à porter plainte contre lui. La police a même mis, à la disposition des personnes, qui souhaitent engager des poursuites judiciaires contre Wilders, des formulaires anti-Wilders pré-remplis et a proposé de se rendre chez les plaignants, au lieu de les faire venir au poste de police, selon la procédure normale.

L’objectif est clairement d’enliser Wilders dans des affaires judiciaires coûteuses de longue durée, afin de le détruire et financièrement, et psychologiquement.

Les personnes, qui participèrent mercredi dernier à la manifestation de Geert Wilders, ont reçu des menaces et les soutiens politiques locaux de Wilders font également l’objet de plaintes. La pression envers d’autres responsables politiques du PVV et leurs familles a provoqué le départ de deux des quatorze parlementaires PVV et de l’un des quatre membres du PVV au Parlement européen , ainsi que de plusieurs conseillers provinciaux et municipaux.

Certains défilaient avec le drapeau noir d’Al-Qaïda

Samedi dernier, 5000 personnes manifestèrent contre Wilders à Amsterdam. Le maire de la ville, un membre du parti travailliste, était en tête du cortège. Les manifestants criaient : « Nous sommes tous des Marocains ».

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Certains défilaient avec le drapeau noir d’Al-Qaïda, d’autres portaient des pancartes avec l’inscription : “Wilders, chien d’Israël » ….

"Wilders, chien d’Israël"
“Wilders, chien d’Israël”

Dimanche matin, la chaîne nationale néerlandaise a diffusé un service religieux contre Wilders … Selon un sondage d’opinions, publié le même jour, Wilders aurait perdu sa position de leader. Le plus grand parti néerlandais est maintenant le Parti Libéral Démocrate, un fervent pro -européen.

Bruxelles doit sans doute pousser un soupir de soulagement.

Un leader anti-européen provisoirement terrassé.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : Source : « European Elections Turn Nasty by  Peter Martino » – Gatestone Institute –  (traduit et adapté par Rosaly)

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