Le 11 mars dernier, Sarah, 17 ans, de Lézignan-Corbières (Aude) a quitté le domicile de ses parents pour se rendre à l’école. En réalité, elle a gagné Marseille où elle a pris l’avion pour la Turquie. Elle se trouve aujourd’hui en Syrie où elle prend part au Jihad. Pour sa famille, se sont les réseaux sociaux qui l’ont endoctrinée. Jonathan son grand frère, témoigne.
Sarah semblait pourtant contente d’avoir été admise à l’école de la deuxième chance de Narbonne. Le 11 mars dernier, comme tous les matins, elle a quitté le domicile familial de Lézignan-Corbières (Aude) pour soi-disant gagner son établissement scolaire. Mais, le soir, elle n’est pas rentrée à la maison. Sa famille s’est inquiétée et a fini par signaler sa disparition à la gendarmerie. «Trois jours plus tard, le 14 mars, elle nous a téléphoné, rapporte Jonathan, 21 ans, son grand frère. Elle nous a dit : je vais bien, je suis en Syrie. Mais lorsque je lui ai demandé davantage de précision sur l’endroit où elle était, elle m’a fait répéter à plusieurs reprises ma question pour finalement ne pas y répondre. J’ai eu l’impression que quelqu’un se trouvait à côté d’elle et surveillait ce qu’elle disait. Quand je lui ai demandé ce qu’elle faisait là-bas, elle est restée vague et m’a dit, comme en France».
La famille a rapidement su que le 11 mars Sarah avait quitté Marignane où elle avait pris l’avion pour la Turquie avant de rejoindre la Syrie.
«C’est sur les réseaux sociaux que ma sœur a été embrigadée, poursuit Jonathan. Mon père est Algérien et ma mère Française. Nous faisons le ramadan mais ne pratiquons pas plus que ça. Il y a un peu plus d’un an, Sarah est devenue davantage religieuse. Elle a voulu porter le voile. On ne s’est pas doutés qu’elle était chaque jour un peu plus endoctrinée. Comme la plupart des ados, elle passait des heures sur l’ordinateur mais nous ne faisions pas vraiment attention à ce qu’elle consultait. Elle a dû nouer des contacts et trouvé un recruteur pour lui payer le voyage. Ces derniers temps, lorsqu’elle voyait un reportage à la télé qui traitait de la Syrie, elle disait que ce serait bien de faire de l’humanitaire».
«Que la France réagisse»
Jonathan, ses parents et ses trois frères et sœurs sont effondrés. «C’est terrible. Nous sommes toujours sous le choc. Nous vivons dans l’ignorance de ce qu’elle fait, de ce qu’elle vit et endure peut-être, s’attriste Jonathan. Quand on la voit, on dirait presqu’un bébé et la voilà en Syrie».
Pour la famille de l’adolescente : «Il est temps que la France réagisse. Il faut modifier la loi car il est aberrant qu’un mineur puisse sortir du territoire national sans autorisation de ses parents, juste avec une carte d’identité ou un passeport».
Jonathan s’est renseigné sur le sort des jeunes femmes engagées dans le Jihad : «Elles ne combattent pas, ça leur est interdit. Elles sont le plus souvent vouées au mariage ou à servir les hommes. Mais, rappelle-t-il, pour qu’elles se marient il faut l’autorisation de leur père et le nôtre ne la donnera jamais à un jihadiste. Il faut qu’il le sache».
Il y a quelques jours, les gendarmes sont venus saisir les ordinateurs de la famille, en quête du moindre lien à même de les mettre sur la piste de ces recruteurs au jihad qui sévissent sur internet.
Près d’une cinquantaine de mineurs français auraient ainsi été enrôlés en Syrie.
Deux mineurs toulousains
Deux amis de 15 et 16 ans, élèves de seconde générale dans un lycée de Toulouse, étaient partis le 6 janvier avec l’intention de rejoindre les jeunes Français qui se battent aux côtés des djihadistes contre le régime de Damas. Eux aussi avaient été enrôlés sur les réseaux sociaux. Ils avaient été retrouvés le 27 janvier en Turquie et ramenés en France. Ils ont été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et ont été placés sous contrôle judiciaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/03/27/1849563-lezignan-corbieres-soeur-sarah-ete-enrolee-syrie-reseaux-sociaux.html
© Gaïa pour www.Dreuz.info
et bien voilà où ça mène :moon: vive les réseaux sociaux :rotfl:
les parents confient inconsidérément et sans aucun contrôle, ordinateur et téléphone portable. Ce sont ces “réseaux sociaux” qui transportent tous les virus de la terre et particulièrement les sources d’embrigadement de la jeunesse, éternelle rêveuse d’exploits. Ensuite, ces mêmes parents s’étonnent des résultats de leur permissivité tous azimuts. Tant pis pour Sara, elle a voulu vivre une aventure au sein d’une bande de criminels, elle doit payer la conséquence de ses actes. Parents, surveillez de très près les agissement de vos enfants, ne leur permettez pas d’entrer sur Facebook ou twitter ou toutes sortes d’attrape-nigauds. Quand nous avions vingt ans, nous n’avions aucun besoin de ces machines destinées uniquement à vous empoisonner la vie. Parents si vous ne prenez pas sérieusement ce problème à cœur, ne venez pas ensuite pleurnicher dans les médias. A bon entendeur :reallypissed:
c’est vrai , Pin , que les parents sont responsables de leurs enfants , mais il y en a qui laisse tout faire à leurs enfants , et ensuite , ils n’ont
que leurs yeux pour pleurer , car c’est déjà trop tard …
combien de jeunes filles sont tombés dans les pièges de pédophiles ?
et combien sont parti faire le Djihad ? remarquer là c’est grave car
les jeunes prennent un billet aller simple car ils ne savent pas s’ils reviendront vivants de là-bas !!!
Quand constate le comportement en Cour du frère Merah…
voici :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/03/28/97001-20140328FILWWW00447-le-long-monologue-d-abdelkader-merah.php
“Puis, Abdelkader Merah, mis en examen pour complicité d’assassinats, s’est levé pour prendre la parole en dernier, et a commencé par réciter une longue sourate du Coran, s’attirant les remontrances de la cour, selon des avocats présents à l’audience.
Il a ensuite entamé un monologue d’environ une heure, évoquant la “justice d’Allah”, la seule qu’il reconnût, selon des participants. Parfois confus, il s’en est pris à celle des hommes, cette “pseudo-justice” qui lui a refusé de se rendre “sur la tombe de (son) petit frère”
“Il nous a fait un prêche. S’ils n’ont pas la preuve de son endoctrinement après ça, je ne sais pas ce qu’il faut”, a commenté une des avocates des proches des victimes, Me Samia Maktouf.”