A l’époque du multiculturel et du politiquement correct, il est devenu banal d’entendre affirmer, au nom de la “tolérance”, que le christianisme et l’islam, l’un autant que l’autre, vénèrent Jésus!
Qu’il soit appelé Jésus ou Issa ne serait qu’un détail sans conséquence, puisqu’il appartiendrait de droit aux deux religions…
Dans la même perspective, sous l’influence de Massignon et de ses émules, l’appellation de civilisation “abrahamique”, a remplacé ce que précédemment on nommait civilisation judéo-chrétienne! Les journalistes se réfèrent maintenant aux “trois monothéismes“, ce qui permet, au passage, de placer l’islam au même niveau que le judaïsme et le christianisme, laissant croire que la religion de Mahomet (Mohamed) appartient à l’héritage biblique…
Des commentateurs chrétiens n’hésitent pas (par ignorance) à reprendre à leur compte l’expression pourtant spécifiquement islamique de “religions du Livre“, qui désigne juifs et chrétiens considérés avec condescendance par l’ultime “révélation coranique”. Alors qu’en fait ni le judaïsme ni le christianisme ne sont une religion du livre, et que seul l’islam donne littéralement au livre du Coran un statut aussi central et sacralisé. Allah incarné dans un livre qui ignore l’historicité et qui – incréé – serait hors du temps.
Toutes ces expressions malencontreuses reflètent une idéologie qui gagne chaque jour du terrain dans les médias et les mentalités, traduisant surtout l’irruption de l’islam en ce début de troisième millénaire. Actualisation du hadith: “l’islam domine, mais n’est pas dominé…
Quelle est la logique de ce processus?
L’islam se perçoit comme la religion primordiale. Pour lui, le judaïsme et le christianisme n’en sont que des développements accessoires, et périmés. Les musulmans et eux seuls forment “la meilleure communauté au monde“(3.110)
Car pour le Coran, Abraham (Ibrahim) est le prototype radical du monothéiste, soumis à Allah (3.66), le hânif. Les musulmans et eux seuls sont donc les vrais représentants de cette foi fondamentale d’Abraham dans le monde d’aujourd’hui!
Or la religion de l’Abraham biblique et celle de l’Abraham coranique n’ont pas grand chose de commun. La ressemblance est purement formelle. Si l’Abraham de la Bible est le premier maillon vivant d’une chaîne historique de croyants en la promesse de Dieu, l’Abraham du Coran est un prophète qui proclame une foi intemporelle et abstraite en l’unicité d’Allah. L’Abraham biblique renonce à sacrifier son fils Isaac, (Ismaël, dans le Coran) car le “Dieu des vivants” a en horreur les sacrifices humains.
Mais la relation à Dieu sous forme d’alliance, c’est à dire de réciprocité vivante et confiante, si fondamentale chez les juifs et les chrétiens, est absente dans l’islam. L’Abraham du Coran est le premier “soumis” de toute une série de personnages, Adam, Noé, Jésus, etc. Les prophètes du Premier Testament manquent à l’appel, car le sens du mot “prophète” (nabi en hébreu, rasûl en arabe) n’est pas le même en islam.
Le musulman ISSA (=Jésus?)…
Deux sources décrivent le personnage d’Issa, Jésus musulman : le Coran et les Hadith, les deux ayant autorité et constituant la sunna, la tradition islamique.
Le Coran donne un bref aperçu de sa vie, tandis que les Hadith (collection de dits du prophète Mohamed) précisent son rôle dans la compréhension islamique des temps à venir.
ISSA dans le Coran :
Selon les sourates qui parlent de lui, Issa est un prophète de l’islam parmi d’autres, mais dont l’envergure est particulière. Son message est purement islamique, en relation avec Allah (3.84). Comme tous les prophètes avant lui, et comme Mohamed après lui, Issa n’a pour seul but que de donner la loi de l’islam, et de ce fait, ses disciples appelés chrétiens devraient s’en remettre à cette seule loi (3.50; 5.48) car, au départ, ils étaient naturellement soumis à Allah en affirmant: “nous sommes croyants“, en d’autres termes: “nous sommes musulmans” (5.111).
Les Livres
Comme tous les prophètes de l’islam avant lui, Issa a reçu sa révélation de l’islam sous la forme d’un livre (6.90), appelé injil , (déformation de: évangile). La Torah était le livre d’Abraham, (!) et le Zabour (psaumes) était le livre de Daoud (David).
C’est pourquoi les juifs et les chrétiens sont appelés les “gens du livre“. (ahl al kitab) Mais la seule religion révélée dans tous ces livres, c’est l’islam (3.18).
La révélation donnée à Issa confirme les prophètes qui l’ont précédé (3.49, 84; 5.46; 61.6). Mohamed lui-même, “sceau des prophètes“, a authentifié toutes les révélations antérieures, celle d’Issa incluse (4.47). C’est la raison pour laquelle les musulmans doivent croire dans la révélation que Issa a reçue (1.136) tout en sachant que son livre, injil, a été détourné de sa forme originelle par ses adeptes, et que, de nos jours, seul le Coran est le guide sûr pour accéder à l’enseignement d’Issa!
La biographie coranique de Issa
Selon le Coran, Issa était “Messie“. Il était sous l’influence du Saint Esprit (2.87; 5.110). Il est également présenté comme parole d’Allah (4.171).
La mère de Issa, Mariam, était la fille d’Imram (3.34,35) (cf le Amram de l’Exode) et la sœur d’Aaron et de Moïse (19.28). Elle avait été adoptée par Zakariah (père de Jean-Baptiste) (3.36). Toujours vierge, Mariam donna naissance à Issa, seule dans un lieu désert, non pas à Bethlehem de Judée, mais sous le palmier dattier (19.22s) d’une oasis.
Issa se mit à parler, encore bébé, dans son berceau (3.46; 5.110; 19.30). Il réalisa de nombreux prodiges, comme d’insuffler la vie à des oiseaux d’argile, de guérir les aveugles et les lépreux, de relever des morts (3.49; 5.111). Mais surtout, il annonça la venue de Mohamed (61.6).
Issa n’est pas mort sur une croix
Le Coran rectifie les messages qui l’ont précédé, car « les chrétiens et les juifs ont corrompu leurs Ecritures » (3.74-77; 113). Bien que les chrétiens croient que Jésus est mort en croix, il ne fut en réalité ni tué ni crucifié, et ceux qui affirment la crucifixion sont des menteurs (4.157).
Issa n’est jamais mort, mais a connu une ascension auprès d’Allah (4.158). C’est pourquoi, au jour de la résurrection, Issa en personne portera un témoignage d’accusation contre les juifs et les chrétiens qui ont cru à sa mort en croix (4.159).
Les vrais chrétiens devraient accepter l’islam
De la part des chrétiens et des juifs, il est impardonnable d’ignorer le fait que Mohamed a transmis le Coran comme claire évidence de la révélation d’Allah (98.1). Mohamed était même le cadeau d’Allah aux chrétiens, venu corriger leur mauvaise interprétation et leur déviance. Ils devraient donc accepter Mohamed comme messager d’Allah, et le Coran comme la révélation finale! (5.15; 57.28; 4.47).
Les “vrais” chrétiens étant par définition incapables d’aimer les ennemis de Mohamed (58.22), de ce fait, quiconque s’oppose au message de Mohamed ne peut pas être un vrai chrétien.
Les chrétiens qui refusent ou acceptent l’islam
Quelques juifs et chrétiens sont de vrais croyants, car ils acceptent l’islam, ne parlent ni n’agissent en sa défaveur; mais la plupart, indifférents ou hostiles, sont des transgresseurs (3.109) qui seront châtiés, puisque ceux qui refusent de reconnaître la mission de Mohamed iront en enfer (98.6).
Pour le Coran, il est clair que les musulmans ne devraient « jamais prendre pour amis des juifs ou des chrétiens » (5.51). Ils doivent plutôt les combattre jusqu’à ce qu’ils se soumettent, payent la taxe de dhimmi, et soient humiliés (9.29).
Des centaines de versets coraniques sont de fait consacrés au “jihad dans le sentier d’Allah” (= guerre armée contre les infidèles). On trouve dans ce livre « sacré » plus fréquemment les termes de combattre et de tuer que le mot prier.
Il existe un Livre du Jihad dans toutes les collections de Hadith, ce qui prouve la centralité de ce thème combattant, assimilé à un 6ème pilier de l’islam pour tout un courant historique.
Les croyances des chrétiens
Il est expressément demandé aux chrétiens de ne pas croire que Issa est le Fils de Dieu. La paternité étant perçue sur le plan purement biologique, la transcendante majesté d’Allah est évidemment incompatible avec le fait d’avoir un « fils » (4.172; 25.2).
Issa n’était simplement qu’une créature humaine, et un serviteur d’Allah. (4.172; 3.59).
Le Coran accuse les chrétiens de blasphémer, parce qu’ils croient en une famille de dieux: Dieu le Père, Marie la mère, et Issa le Fils… Pourtant Issa a rejeté cet enseignement (5.116). La doctrine de la trinité est une mécréance, et une destinée douloureuse attend inévitablement ceux qui y adhèrent (5.73) car le blasphème mérite les plus sévères sanctions. Les « associateurs » auront un châtiment particulièrement sévère en raison de cette impiété impardonnable aux yeux de l’islam (shirk).
Issa (Jésus) dans les Hadith:
Issa, le destructeur de la chrétienté
La deuxième source officielle de la croyance islamique (aussi importante que le Coran lui-même) considère que le prophète Issa va jouer un rôle important à la fin des temps: il fera la guerre à toutes les religions, jusqu’à leur destruction, démontrant ainsi le triomphe de l’islam…
Dans une tradition, nous lisons que de nouveaux prophètes n’apparaîtront plus sur terre avant que Issa ne revienne, comme un homme de taille moyenne, au teint rougissant, portant deux vêtements légers, des gouttes tombant de sa tête, bien qu’il ne soit pas mouillé. Il combattra pour la cause de l’islam.
Issa “brisera la croix“, “tuera les porcs” et abolira la taxe imposée aux infidèles soumis. Allah détruira alors toutes les religions, à l’exception de l’islam.
Issa fera disparaître la figure du mal, vivra sur terre durant quarante ans et ensuite mourra. (Sunan Abou Daoud, livre 37,4310).
Quelle est la signification de ces dits?
La croix est le symbole de la chrétienté: briser la croix veut dire: abolir le christianisme. Dans la culture islamique, les porcs sont associés aux chrétiens, et les singes aux juifs; tuer les porcs est donc une manière d’annoncer leur anéantissement. Le retour d’Issa purifiera le monde de l’impureté que représentent les chrétiens aux yeux des musulmans.
Sous la loi islamique, payer la taxe de capitation permet de racheter sa survie et ses biens lorsque l’on fait partie des “gens du livre” (9.29). L’abolition de la taxe signifie donc que le jihad a repris contre les juifs et les chrétiens vivant sous l’islam, et que ceux-ci devraient se convertir sous peine de mort ou d’esclavage.
Telle est donc la tâche finale d’assainissement que le musulman Issa devra accomplir, lorsqu’il reviendra dans les derniers jours!…
Rappelons que le musulman dit plusieurs fois par jour la fatiha, la première sourate du Coran, qui est considérée comme la matrice de toutes les autres. Or dans cette invocation à Allah, il est fait mention de “ceux qui encourent sa colère”, c’est à dire les juifs, et de “ceux qui se sont égarés”, c’est à dire les chrétiens! (Les commentateurs autorisés du Coran le spécifient traditionnellement ainsi). On voit combien cette incantation répétitive peut ancrer dans les esprits une discrimination religieuse méprisante envers les non-musulmans, ainsi que nombre d’autres sourates du Coran et que certains hadith particulièrement agressifs.
Analyse du musulman Issa (Jésus)
Issa n’est pas une figure historique.
Le Issa coranique n’est pas un personnage historique crédible, car son identité, comme son rôle de “prophète de l’islam“, se basent sur de présumées révélations individuelles à Mohamed, ayant eu lieu plus d’un demi millénaire après la vie et la mort du Jésus historique, au sujet duquel seuls les écrits néo-testamentaires sont les témoignages tangibles les plus proches.
Le véritable nom de Jésus n’a jamais été Issa.
La langue maternelle de Jésus était l’araméen. Du temps de son existence personnelle, il a été appelé Yeshua en araméen, puis Jesu en grec. Yeshua est une variante de l’hébreu Yehoshua, qui signifie “Yahvé sauve”.
Yeshua de Nazareth n’a jamais été appelé Issa, le nom que lui attribue le Coran. Issa ne veut rien dire en arabe; Jésus est délibérément privé de son identité.
Jésus n’a jamais reçu un “livre”!
Selon le Coran, un livre a été révélé à Issa, comme aux autres prophètes: c’est l’injil.
Le terme arabe “injil” n’est que la déformation du grec eu-angelion qui veut dire bonne nouvelle ou évangile. Jésus annonçait en effet une bonne nouvelle libératrice de la part de Dieu, dans la ligne de ses prédécesseurs, en se référant à une expression de la période du retour d’exil où une annonce de bonheur avait été faite au peuple d’Israël déporté à Babylone.
L’expression eu-angelion ne se comprend donc pas par rapport à un texte de révélation que Jésus lui-même aurait reçu tout rédigé, et que le Coran appelle “injil“.
Le terme “évangile” n’a été utilisé qu’après la mort de Jésus pour donner un titre biblique aux récits biographiques rédigés par Matthieu, Marc, Luc et Jean comme base de confessions de foi des communautés. C’est sans doute à partir de ces rédactions apostoliques que Mohamed s’est fait cette fausse idée d’un injil comme livre de révélation donné au prophète Issa par Allah..
L’ensemble des prophètes de l’islam dont les noms sont puisés dans les Ecritures hébraïques n’ont pas reçu de livre ou de code de lois. Par exemple les psaumes ne sont pas un livre révélant l’islam, comme le prétend le Coran, mais une collection de chants liturgiques, dont quelques-uns sont de David. Les Israélites qui se référaient alors à la Torah de Moïse n’ont jamais cherché de prescriptions légales dans les psaumes. Ainsi, David ne pouvait pas être un “prophète” au sens coranique du terme, c’est-à-dire un transmetteur de loi; de même, nombre de personnages cités comme tels par l’islam n’ont jamais été des porte-parole d’une loi.
Prophéties bibliques et prophéties coraniques: rien à voir!
La compréhension biblique de la prophétie est totalement différente de celle de Mohamed. Une prophétie n’est pas considérée comme extrait d’un texte céleste préexistant éternellement, à l’instar du Coran, mais comme message de Dieu inspiré à des êtres humains pour un temps et un lieu spécifiques.
Un prophète biblique est une personne vivant dans un contexte précis, à qui Dieu révèle des réalités encore cachées à tous et qui est appelée à agir comme son porte-parole. La variété des textes inspirés dans la Bible montre bien que ceux-ci ne sont pas dictés à partir d’un livre céleste intemporel et an-historique.
Erreurs et anachronismes du Coran
L’affirmation du Coran selon laquelle Jésus ne fut pas exécuté sur une croix n’a aucune base factuelle, et rappelle étonnamment la polémique développée quelques siècles plus tôt par les courants hérétiques hostiles au christianisme naissant.
Or, l’un des points forts orthodoxes sur lequel se rejoignent toutes les sources chrétiennes originelles est précisément la crucifixion de Jésus.
La mère d’Issa est appelée Mariam dans le Coran, et elle est présentée comme la sœur de Moïse et d’Aaron, et la fille d’Imram (en hébreu Amram). Mohamed a visiblement confondu Marie avec la Myriam de l’Exode, treize siècles auparavant!
Le Coran reproche aux chrétiens d’adorer trois dieux: Dieu le Père, le Fils Jésus, et la Mère Marie. Ce qui est une caricature grossière. Il accuse aussi à tort les juifs et les chrétiens de polythéisme. (voir Deutéronome 6.4 et Jacques 2.19a), impiété gravissime.
De nombreuses séquences du Coran évoquent des récits populaires juifs ou chrétiens, et d’autres rappellent la littérature apocryphe datant d’un siècle minimum après la mort de Jésus. Ainsi, le récit coranique de Jésus (Issa) né sous un palmier-dattier est la reprise d’une fiction tardive, de même que celui de Jésus enfant insufflant la vie à des oiseaux d’argile.
Les titres que le Coran donne à Jésus, tels que Messie et Parole de Dieu ne trouvent aucune explication dans la propre logique islamique. Par contre dans la Bible, d’où ils ont été expatriés, ces titres prennent un sens précis, lié à un système théologique cohérent, que le Coran méconnaît totalement.
Le Coran mentionne le Saint Esprit en connexion avec Jésus, utilisant ainsi des phrases extraites de l’Evangile. Ibn Ishak, le biographe de Mohamed, rapporte que, pour ce dernier, l’Esprit est l’ange Gabriel (Jibril), (de même que les sourates 2.97 et 16.02).
C’est pourquoi l’expression biblique “Esprit de Dieu” ou ruah Elohim, ne peut se comprendre qu’à la lumière des saintes Ecritures hébraïques; cela ne correspond en tout cas pas à un ange.
L’allégation coranique selon laquelle Jésus aurait annoncé la venue de Mohamed (61.6) semble fondée sur une lecture complètement reformulée de Jean 14.26, un passage qui se réfère à la venue du Saint-Esprit.
Les Ecritures saintes hébraïques étaient la bible de Jésus. Il a toujours affirmé leur autorité et leur pertinence, et il a prêché à partir de leur message théologique. C’est en fonction de ces mêmes Ecritures que Jésus a reconnu et présenté Dieu comme Adonaï Elohim, le Dieu d’Israël. Il n’a jamais appelé Dieu Allah, nom d’une divinité païenne arabe dont le culte existait à la Mecque bien avant Mohamed (son propre père, mort avant sa naissance, se nommait d’ailleurs Abd allah = serviteur d’Allah).
Les développements narratifs de la Bible sont riches de détails historiques souvent confirmés par la recherche archéologique. Ils recouvrent plus d’un millier d’années et révèlent un long processus de créativité culturelle.
A l’opposé, l’histoire religieuse du Coran ne s’appuie sur aucun support archéologique; les récits fragmentaires et discordants qui la composent n’offrent jamais le reflet de cultures historiques. Aucune localisation possible de l’Israël ancien n’y est mentionnée, et le nom de Jérusalem, si central dans la Bible, n’y apparaît jamais!
La plupart des événements prétendument historiques relatés dans le Coran n’offrent aucune possibilité de vérification indépendante. Ainsi, on nous explique qu’Abraham et Ishmaël ont construit la Kaaba à la Mecque (1.127) mais il n’y a aucun support historique à cette affirmation. Le texte biblique original, antérieur de plus de mille ans, ne place Abraham dans aucun lieu proche de l’Arabie.
Le Coran, écrit par étapes à partir du 7ème siècle de notre ère, et dont les sourates innombrables ont été finalement sélectionnées et peut-être reformulées par Othman (modifications jusqu’au 10 ème, selon Mondher Sfar) n’est pas crédible lorsqu’il parle de Jésus Christ. Il n’est pas compétent en histoire biblique, contient de nombreux contresens historiques, et ne peut donc faire autorité en la matière.
Appropriation, par l’islam, de l’histoire du judaïsme et du christianisme
A la lumière des événements ultérieurs, on peut analyser la prétention selon laquelle l’islam est la religion primordiale et les prophètes antérieurs à Mohamed déjà musulmans: cela s’appelle une appropriation abusive au profit de l’islam. Cette captation d’héritage spirituel prive le judaïsme et le christianisme de leur propre histoire.
N’oublions pas que de nombreux sites bibliques, comme les tombeaux des patriarches hébreux et le Mont du Temple, sont réclamés par l’islam comme étant des sites islamiques, et non pas juifs ou chrétiens. (Le Coran nous raconte qu’Abraham était le prototype du croyant de l’islam. D’où la revendication d’une Palestine arabe et musulmane, sans tenir aucun compte des bénéficiaires historiques de la Promesse, les Juifs).
Il est vrai que sous la loi islamique (le waqf), après la sortie des Arabes d’Arabie et l’invasion de la Terre sainte, les juifs et les chrétiens ont effectivement été bannis de ces sites chargés de mémoire juive et chrétienne exclusivement.
Le rôle des Ecritures hébraïques dans le christianisme n’a pas de parallèle avec la place que l’Islam donne à la Bible
Il y a une différence fondamentale entre l’attitude chrétienne vis-à-vis des Ecritures hébraïques et l’attitude musulmane envers la Bible. Les chrétiens acceptent telles quelles les Ecritures hébraïques, qui étaient celles de Jésus et de ses apôtres, et celles de la primitive Eglise, entièrement juive.
L’essentiel de la foi chrétienne s’appuie sur elles, et les concepts essentiels tels que Messie, Esprit de Dieu, Royaume de Dieu, salut, etc, s’enracinent profondément dans la tradition biblique. L’Eglise a même excommunié l’hérésiarque Marcion qui voulait exclure la Bible hébraïque du Canon des Ecritures!
Dans les temples et les églises, on lit chaque dimanche les mêmes Ecritures hébraïques que celles lues le samedi dans les synagogues. Les prêtres et les moines prient les psaumes chaque jour, louange typiquement juive.
Au contraire, la façon qu’a l’islam de traiter la Bible est d’une arrogance insupportable : d’un côté le Coran prétend “confirmer” les révélations précédentes, en même temps il n’accorde strictement aucune place au contenu réel de la Bible.
En déclarant sans aucun argument précis que les juifs et les chrétiens ont falsifié leurs Ecritures, le Coran cherche surtout à couvrir ses fantaisies historiques et théologiques. Il est très rare que les étudiants musulmans connaissent quelque chose des textes ou de la théologie bibliques, les imams ne lisent jamais la Bible et ils restent ainsi enfermés dans leur autoproclamation coranique sans aucun repère critique.
*Quelques voix contemporaines à propos de Jésus:
Yasser ARAFAT, dans une conférence de presse aux Nations Unies en 1983, a appelé Jésus “le premier fedayin palestinien qui a porté l’épée” (c’est à dire: qui a combattu pour l’islam).
Sheik Ibrahim Mahdi, employé de la télévision de l’autorité palestinienne a déclaré en direct en avril 2002: “Les juifs attendent le faux messie juif, tandis que nous attendons, nous, Jésus, paix sur lui. Les mains pures de Jésus feront trépasser le faux messie des juifs. Où? En Palestine!”
Shamim A. Siddiqi, écrivain, New York, a récemment exposé la définition classique de l’islam:
“Abraham, Moïse, Jésus et Mohamed, étaient tous des prophètes de l’islam. L’islam est l’héritage commun de la communauté judéo-christiano-islamique des Etats Unis, et établir le royaume de Dieu est la tâche commune des trois religions abrahamiques.
L’islam était la foi, l’art de vivre, des juifs et des chrétiens, mais ceux-ci les ont perdus dans des innovations humaines. Maintenant, les musulmans désirent remémorer la vraie religion à leurs frères et sœurs juifs et chrétiens. Ce sont les faits de l’histoire!”
Le négationnisme historique est un stratagème de l’apologétique islamique: en se présentant comme une confirmation du judaïsme et du christianisme, l’islam peut mieux les rejeter et les supplanter ensuite. Embrasser pour mieux étouffer.
Ce qui est affirmé dans une parodie de respect n’est ni du judaïsme, ni du christianisme, c’est une récupération pour mieux phagocyter l’ensemble, et finalement promouvoir Jésus et Moïse comme prophètes musulmans.
C’est souvent l’arrière-pensée des musulmans qui fréquentent le « dialogue interreligieux », car par ces discussions de salon pour naïfs, l’islam peut ainsi baliser la reconversion des juifs et des chrétiens vers “la vraie religion”, dans le sens où Siddiqi parle de “tâche commune des juifs et des chrétiens dans l’établissement du royaume de Dieu aux USA“, ce qui, pour lui, veut dire promouvoir ensemble la sharia et l’ordre islamique!
Conclusion:
Le Jésus du Coran, appelé Issa, est le résultat conjoint de l’imagination, de la fiction et de l’ignorance. Quand les musulmans vénèrent ce Issa, ils ont en tête quelqu’un qui n’a rien à voir avec le vrai Jésus, premier né de Marie, fils d’Israël, lié à l’histoire biblique. Le Issa du Coran est basé sur des affirmations non historiques émanant de légendes caravanières de l’Arabie du 7ème siècle.
Pour l’immense majorité des croyants musulmans, Issa est le seul Jésus qu’ils connaissent. Mais quiconque accepte ce Jésus islamique accepte aussi le Coran et la religion de Mohamed. En faisant du Jésus des évangiles Issa, un prophète de l’islam, les musulmans réduisent à néant l’existence propre du christianisme, comme ils l’ont fait du judaïsme en vampirisant Abraham, Moïse et David.
Selon les hâdith, la fin des temps verra ce Issa combattant venant détruire la foi chrétienne et faire de l’islam la seule religion triomphante dans le monde entier. Issa en personne démontrera la désobéissance des juifs et mettra les chrétiens en accusation pour les condamner à l’enfer en raison de leur croyance à la crucifixion et à l’incarnation.
L’acte final du musulman Issa reflète bien la stratégie apologétique qui consiste à remplacer le vrai Jésus historique, le Yeshua pacifique, par un clone agressif de Mohamed, de sorte que rien ne subsiste en dehors des visées planétaires de l’islam. L’altérité ne fait pas partie du paysage culturel de l’islam.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, Genève, pour Dreuz.info, en collaboration et selon les travaux en islamologie de Révérend Mark Durie, prêtre anglican (Australie).
Du point de vue purement linguistique maintenant:
On peut facilement dériver “Moussa” de “Moshe” (Moïse) mais il est absolument impossible de dériver “Issa” de “Yeshua” (Jésus) et encore plus de “Yehoshua”.
Pour la simple et bonne raison que “Issa” n’est pas Issa mais GHîsâ, la graphie GH représentant la fricative pharyngale voisée, c’est-à-dire un son proche du r parisien. C’est donc “Rissa” qu’il faudrait écrire mais on verrait alors que pour passer de Yeshua à Rissa il faut passer par des changements phonétiques que l’on n’observe nulle part entre les langues concernées.
Pour résumer: Ye(ho)shua -> Rissa = IMPOSSIBLE
oui, mais impossible n’est pas halal !
Les Muzz ne sont pas à un mensonge et une fausse interprétation prête, du moment que ça les arrange ! Je dirais même plus : c’est ainsi qu’ils fonctionnent !
merci à monsieur l’Abbé Alain Arbez pour les leçons recues !
je reviens alors à l’ injonction de ST Thomas d’Aquin
Timeo hominem unius libri !
Je crains l’homme d’un seul livre !
oui, ou encore: doctus cum libro…
Deux news intéressantes :
http://weaselzippers.us/181589-new-york-islamic-group-to-cut-crosses-off-historic-church/
http://weaselzippers.us/181627-nigerias-catholic-cardinal-says-islam-must-rein-in-their-mad-dogs-slams-use-of-sharia-law/
““This seems to me to put a significant responsibility on our Islamic community to do more about ‘reining in their mad dogs,’” he added. “It is not immediately clear how much they are doing in this regard.”
Cardinal Onaiyekan also said that role played by sharia, which is part of the legal system in 12 of Nigeria’s 36 states, runs counter to the principle of “one nation, one law.”
“The role and place of the sharia in its many forms have been a matter of much debate and strong controversy in Nigeria,” he stated. “This is a major part of the problem of national integration.”
L’islam pille le judaïsme et le christianisme et veut s’approprier la suprématie du message divin! L’islam persécute chrétiens et juifs et se prétend meilleure c’est une véritable imposture. Chrétiens et juifs doivent s’unir pour résister et terrasser cet ennemi commun qui veut les anéantir.
en réalité Jésus , Yéshoua est juif ! quel rapport a t’ il avec le coran ?
Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée, né vraisemblablement entre l’an 7 et l’an 5 av. J.-C.. Il apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante d’un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscite engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate (wikipédia)
Merci Monsieur l’Abbé de ces mises au point essentielles alors que le Landerneau médiatique nous gave de poncifs égalitaristes entre les religions.
Il parait effectivement fondamental de stigmatiser les incohérences, les mensonges et la “captation d’héritage spirituel” de l’islam comme vous la nommez pour remettre ces révisionnistes devant leur propre image.
Voilà un argumentaire de poids parfaitement documenté qu’il faudra utiliser lorsqu’on va encore nous bassiner avec les banalités du genre : c’est le même Dieu, les mahométans reconnaissent Moïse, Marie et Jésus etc….
Vous avez raison.
L’Islam, s’approprie, dépouille, falsifie, détourne, usurpe,(spécialité originelle) et rejette les mêmes, qu’il a utilisé à priori, pour se légitimer à posteriori.
Abbe Arbez, je m`excuse mais je trouve q`il y a quelque chose qui cloche dans cette religion d`amour et paix, et il faut remetre les pendules a l`heure. 1. Premier il y a Moshe, Abraham et la religion Juife. 2. Apres, il y a Yehoshua, Jesus, qui a revele le Christianisme. Alors comment le Muhamed qui a invente l`Islamisme, beaucoup plus tard, a falsifie et usurpe tout l`histoire, et transfomee le Tanah el la Bible, les deux livre sacre, dans un torchon-instructif de haine et de crime ??? ?:-)
quand les musulmans auront votre niveau intellectuel d’analyse, il faudra reposer votre dernière question.
en attendant ils répondent tous “OUI”.
nb: le post en question a disparu
cette réponse tombe à l’eau.
@Abbé Alain René Arbez
si j’en avais le pouvoir, vous seriez
conseiller-expert auprès du saint-siège.
mais dans cette logique,
parle-t-on du même Dieu ?
merci de votre suggestion amicale.
J’ai déjà refusé un poste à Rome il y a 10 ans pour rester sur le terrain en Helvétie, je suis expert au service des évêques suisses. Je privilégie la réalité de base et le contact local avec les personnes et les groupes.
j’espère que vos réflexions remontent jusqu’à Rome
car il me semble que les chrétiens en ont bien besoin.
Pour moi, si j’en avais le pouvoir, vous seriez Pape!
Article, éclatant de vérité, à diffuser dans toutes les églises, dans tous les temples, car nombreux sont encore les Chrétiens qui se laissent duper par le mensonge mahométan.
Personnellement, je déplore la tiédeur et la bienveillance de certains membres du clergé catholique, de certains pasteurs protestants et évangéliques envers l’islam, afin de ne pas heurter les Musulmans. Ils privilégient le dialogue avec les adeptes de la taquiya, dans l’espoir sans doute de préserver la vie des Chrétiens en Orient, espoir bien chimérique et l’actualité sanglante en terre d’islam le confirme. P
Or ces prêtres, ces pasteurs, ont sans doute lu le coran, ils doivent savoir que l’islam n’est pas une religion de paix, que l’islam ne s’oppose pas à la violence, bien au contraire, il incite à la violence, car la violence est intrinsèque à l’islam. Seul celui qui n’a jamais lu le coran peut affirmer le contraire. Chrétiens, Musulmans modérés, chiites, tous sont frappés par la violence terroriste islamiste.
Ils devraient, le Pape le premier, reconnaître cette connivence entre les écrits coraniques et cette violence extrême, dont ils sont imprégnés et non édulcorer le coran, et accuser les islamolucides d’en faire une mauvaise interprétation.
Mais certains préfèrent éviter de dire la vérité sur l’islam :
« Parler des atrocités commises par les militants islamistes extrémistes à l’échelle planétaire pourrait miner les acquis positifs obtenus grâce au dialogue interreligieux avec les pieux Musulmans. » (Robert McManus, Evêque catholique romain de Worcester, Massachusetts, le 8 février 2013)
Pour moi, McManus est un renégat, un mauvais pasteur, qui ne se soucie guère des ses brebis, victimes des loups islamiques. Ce genre d’attitude encourage les persécutions des Chrétiens dans les pays musulmans, car elle est considérée par les adeptes d’Allah comme un signe de faiblesse.
oui, c’est un Manus horribilis !
Pour moi, si j’en avais le pouvoir, vous seriez Pape!
Article, éclatant de vérité, à diffuser dans toutes les églises, dans tous les temples, car nombreux sont encore les Chrétiens qui se laissent duper par le mensonge mahométan.
Personnellement, je déplore la tiédeur et la bienveillance de certains membres du clergé catholique, de certains pasteurs protestants et évangéliques envers l’islam, afin de ne pas heurter les Musulmans. Ils privilégient le dialogue avec les adeptes de la taquiya, dans l’espoir sans doute de préserver la vie des Chrétiens en Orient, espoir bien chimérique et l’actualité sanglante en terre d’islam le confirme.
Or ces prêtres, ces pasteurs, ont sans doute lu le coran, ils doivent savoir que l’islam n’est pas une religion de paix, que l’islam ne s’oppose pas à la violence, bien au contraire, il incite à la violence, car la violence est intrinsèque à l’islam. Seul celui qui n’a jamais lu le coran peut affirmer le contraire. Chrétiens, Musulmans modérés, chiites, tous sont frappés par la violence terroriste islamiste.
Ils devraient, le Pape le premier, reconnaître cette connivence entre les écrits coraniques et cette violence extrême, dont ils sont imprégnés et non édulcorer le coran, et accuser les islamolucides d’en faire une mauvaise interprétation.
Mais certains préfèrent éviter de dire la vérité sur l’islam :
« Parler des atrocités commises par les militants islamistes extrémistes à l’échelle planétaire pourrait miner les acquis positifs obtenus grâce au dialogue interreligieux avec les pieux Musulmans. » (Robert McManus, Evêque catholique romain de Worcester, Massachusetts, le 8 février 2013)
Pour moi, McManus est un renégat, un mauvais pasteur, qui ne se soucie guère des ses brebis, victimes des loups islamiques. Ce genre d’attitude encourage les persécutions des Chrétiens dans les pays musulmans, car elle est considérée par les adeptes d’Allah comme un signe de faiblesse.
Votre texte est une référence pour nous tous. Je vais bien sûr le garder précieusement car il m’est désormais indispensable.
Merci Monsieur l’Abbé.
Merci beaucoup pour cette analyse et ce travail en collaboration.
La Bible est passée dans le christianisme telle quelle parce que Jésus était Juif, le premier christianisme s’est développé parmi les Juifs.
S’il y a tant de falsification de la Bible et de l’Évangile, c’est sans doute parce que l’Islam s’est développé hors des communautés juives et chrétiennes. Il serait même intéressant de connaître dans le Coran quels sont les références culturelles aux sociétés pré-islamiques d’Arabie.
Je rajoute encore ce point.
Certains chrétiens européens semblent plus liés à l’Islam et rejettent les Juifs parce que déicides. Au moins la vision de l’Islam de Issa qui n’a pas été mis en croix leur enlève un argument à leur antisémitisme 🙂
la grande différence reste que les textes fondateurs chrétiens ne se basent pas sur l’antisémitisme, puisqu’essentiellement écrits par des juifs! tandis que les textes fondateurs islamiques sont foncièrement antisémites, et le développement actuel de ce fléau en est la preuve.
L’argument du “juif déicide” ne veut strictement rien dire. Tuer Dieu ?Qu’on m’explique !
Que les Juifs à Jérusalem aient choisi de faire vivre Barabbas et de faire mourir Jésus peut encore se discuter (car les juifs de Jérusalem à l’époque romaine ne sont pas “tous les juifs”, les juifs au tribunal qui ont répondus à la question de Pilate ne sont même pas tous les juifs de Jérusalem).
Mais cette condamnation à la croix par le tribunal de Rome ne dépasse pas portée humaine. Jésus est d’ailleurs ressuscité.
Les “chrétiens” qui recourent à ce bizarre argument ne sont pas antisémites pour cela. Ils disent cela pour justifier un antisémitisme qui est un racisme très ordinaire, le leur, pas du tout chrétien !
L’islam est un méli-mélo débile à l’usage de crétins. C’est en fait le recyclage d’une religion polythéiste du désert (a)rabique dont le dieu principal était le dieu-lune (d’où viennent les étoiles et le croissant de ce culte idiot sinon ?) et que mahomet (si tant est qu’il ait existé) et ses suiveurs jusqu’au XIè siècle, période dont date le mein kampf islamique, ont essayé de raccrocher tant bien que mal à l’héritage judaïque. Pour qui croit, ce culte pour abrutis décervelés, qui -soit dit en passant- pensent avec leur pénis -voir leur grotesque paradis- ne peut être que d’origine satanique.
Mr L’Abbé Alain René Arbez, votre article est trés instructif, cela dit, j’ai une petite question a posé car il y a 1 fait que vous avait cité que je ne comprend pas… :
“L’Abraham biblique renonce à sacrifier son fils Isaac, (Ismaël, dans le Coran) car le « Dieu des vivants » a en horreur les sacrifices humains.”
J’ai tjrs lue que c’etait dieu qui avait arreter Abraham et non Abraham qui avait renoncer.
vue mon pseudo (qui est tous sauf une provocation) la justesse de ce fait a une grande importance.
Si je pouvais avoir 1 lien ou une source sur a laquelle me referé , je vous en serais grandement reconnaissant.
respect a tous
oui, Abraham obéit à Dieu qui lui demande par l’intermédiaire de l’ange de ne pas tuer son fils.
C’est Dieu qui inspire le respect de la vie, un message fort, alors que les sacrifices humains étaient courants dans la région à cette époque, pour calmer les divinités et les rendre propices.
Je vous remercie de votre reponse.