À en croire les gazettes, Alain Finkielkraut rencontrerait de vives difficultés pour se glisser sous la Coupole du quai Conti. Certains immortels lui reprocheraient ses fermes positions sur l’identité nationale de la France. Une autre, ses sympathies pour l’identité nationale juive. Un académicien aurait dégainé son épée au cri de : « le Front National ne doit pas rentrer à l’académie ! ». Et pourquoi pas, tant qu’on y est : « notre habit ne doit pas devenir vert-de-gris ! » ?
À en croire l’auteur de « l’identité malheureuse », Mme Danièle Sallenave, fraîchement immortalisée, ne lui pardonnerait pas ses sympathies pro israéliennes.
Dans une précédente chronique, dans ces mêmes colonnes, je rappelais qu’Edgar Morin avait commis dans le Monde un article sinon immortel, au moins impérissable, dans lequel ce théoricien de la rumeur d’Orléans inventait de toutes pièces un massacre en Palestine et écrivait « que les juifs trouvaient plaisir à humilier les palestiniens ». Edgar Morin a fini par regretter ce vilain article qui lui aura valu une condamnation par la cour d’appel de Versailles, annulée par la Cour de Cassation au regard de la liberté d’expression.
Danièle Sallenave, académicienne, était l’autre rédactrice de cet article mémorable.
Je ne suis plus très sûr de souhaiter l’immortalité à Alain Finkielkraut.
Si je ne le dis pas, alors qui va le dire ?
J’aurai souvent été conduit à dire et à écrire que, M.M. Valls et Taubira, à l’intérieur et à la justice, c’était le mariage de la carpe et du lapin.
Mais que le lapin, sitôt arrivé dans sa garenne de Matignon, sorte de son chapeau une carpe farcie aux scandales les plus divers, relève de la plus étrange des magies.
L’amateur de prestidigitation, reconnait dans cette exécution, le tour de passe-passe de Maître François, dont l’habileté aura été vantée dans tous les cabarets du monde.
Mais l’heure n’est plus hélas à l’empalmage ou au double tour de malice. Fini le zig et le zag, terminé le hue et le dia. Le magicien est nu, ses vieilles ficelles sont rongées jusqu’à la trame et son costume de scène est élimé. Il a nommé comme jeune premier rôle, le comédien le plus à droite et comme seconds les acteurs les plus à gauche. Résultat, on crie au bide dans toutes les travées, des premières loges au poulailler. Prions pour que personne ne mette le feu au théâtre, lorsque tous exigerons le remboursement.
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Ses sympathie pro-israéliennes ? Mme Sallenave retarde d’une guerre ! Le Finkielkraut d’aujourd’hui déclare publiquement que “l’antisionisme le plus radical” est “légitime” car il est “normal” d’être “contre la colonisation” dans les “territoires occupés”. Que trouve-t-elle à redire à cela ?
Je ne suis pas sûr non plus de souhaiter l’immortalité à ce monsieur, mais est-ce pour les mêmes raisons ?
Marcoroz, si comme moi vous écoutez régulièrement l’émission de débat animée par Finkielkraut tous les samedis matins sur France-Culture, il ne vous aura pas échappé qu’à chaque fois que le thème tourne autour d’Israël, malgré sa position d’arbitre, sa défense d’Israël est sans faille (je me souviens notamment d’une séance houleuse avec Shlomo Sand).
Ces paroles de Finkielkraut ont été prononcées lors d’un débat sur Dieudonné (cf lien ci-dessous à partir de 16’35). Il n’y justifie en aucune façon l’antisionisme, il reconnaît à tout un chacun le droit de l’être, sans oublier de rappeler cette évidence que le prétendu antisionisme de Dieudonné n’en est pas un, mais n’est que le cache-sexe de son antisémitisme.
Et je ne sache pas qu’il ait trouvé “normal” d’être contre la colonisation des “territoires occupés”. Mais peut-être avez-vous des références que je n’ai pas.
http://www.itele.fr/chroniques/grand-decryptage-olivier-galzi/plantu-finkielkraut-debat-tendu-68335
“Mme Danièle Sallenave”
C’et son vrai nom ????
si oui, ah ah ah ah !!
http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/nave
Quelle sale nave !
Trop français et trop juif donc pour être reconnu pour son intellect et son talent littéraire.
Proposons donc Tariq Ramadan pour satisfaire l’honorable cénacle.
Serait-ce que la connerie est immortelle ?
c’est bien dommage qu’elle ne lui pardonne pas ses sympathies
pro-Israélienne ?
académicienne en étant antisémite ?
ça peut donner des idées à dieudonné de rentrer à l’académie juste par la porte des chiottes .. :rotfl:
Sale nave !
Une institution, qui n’arrive pas trancher entre : clé ou clef… ça devient mortel.
Ils devaient clarifier l’orthographe, et c’est l’inverse.
c’est un bien de connaitre la langue de Molière surtout pour ceux qui prétendent accéder à la nationalité française , ils sont obligés d’en connaître les bases , l’histoire de France etc…ça met un frein à leur demande ..
Avec quelle tendresse je regarde soudain mon vieux briquet Zippo que je traîne de par le monde depuis plus de trente ans…
Finky, gardez votre liberté, sinon ils vont vous attacher les mains et vous ne pourrez plus asséner vos vérités 😀
Je me demande s’il est encore honorable aujourd’hui d’entrer à L’Académie Française !
bonne remarque, hier une sur une radio une personne expliquait que Finki était trop dans le passé, pas assez progressiste . il aurait fallu quoi ? qu’il soit gay, ou trans ou ? ?
hiers soir une chaine info une journaliste qui n’a pas sa langue dans sa poche et dont la parole fait du bien ( 😉 discute de la politique du moment , un des invités lui lance “vous etes de droite !” elle automatiquement “non je ne suis pas de droite” ? ?
Un bon écrivain est un poete rate, un mauvais ecrivain est un politicien reussit. En son temps Marcel Pagnol est passe devant Jean Gionot. A l’accademie on ne s’intéresse plus à la littérature depuis longtemps encore moins à la langue française, et il y a une phase de déclin inéluctable dans tous les arts. M. Fnkelkraut n’échape pas à la règle mais disons qu’il aporte un peu de tenue, il nous orienterait dans le bon sens. Je trouve qu’il mérite d’y entrer pour son commentaire de la princesse de Clèves ou il utilise ses outils d’analyse qui lui viennent du judaisme. Quand à ses positions sur les “colonnisation” il faut se demander quelles sont les pressions auxqelles il est confronté. Qu’il fasse du ménage à l’accadémie.