Publié par Jean-Patrick Grumberg le 2 mai 2014

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En 2007, le très honorable GIEC où Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques de l’ONU prédisait que le réchauffement global des températures tuerait de nombreuses espèces animales.

Dans son dernier rapport, fort peu publié dans les médias, l’honorable organisation a fait marche arrière : “il n’y a pas assez de preuves”, explique le rapport.

Des centaines d’espèces animales ont disparu, de mémoire humaine : le dernier pigeon voyageur: il y a un siècle ; le loup de Tasmanie: en 1936 ; le cerf de Schomburgk: peu après ; puis le dauphin chinois de rivière, etc. 77 espèces de mammifères, 130 espèces d’oiseaux, 22 espèces de reptiles et 34 espèces d’amphibiens ont quitté la surface du globe depuis 1500, selon la liste rouge des espèces en danger de l’IUCN (union internationale pour la conservation de la nature), et malgré les meilleurs scientifiques, il est impossible, au 16e siècle, d’accuser le CO2 produit par le pétrole, le gaz et le charbon dans l’industrie et les modes de transport : les gens se seraient rendus compte de la supercherie.

Maintenant que les températures relevées s’éloignent des prévisions climato-catastrophiques, c’est une autre supercherie que le public est en train de découvrir, et qui impose aux “scientifiques” d’ajuster leur narratif.

C’est chose faite.

L’organisme de l’ONU à l’origine de l’invention du foutage de gueule, pardon, de la théorie du réchauffement climatique, vient de déclarer qu’elle n’est plus certaine de ses propres conclusions : expliquant que “l’augmentation des risques d’extinction d’un certain nombre d’espèces au cours du 21e siècle” est à attendre, le le GIEC admet que :

“jusqu’à présent, il n’existe même pas une preuve que le changement climatique a provoqué la disparition d’une seule espèce animale ou végétale.” “Au pire, dit le rapport qui a été présenté à Yokohama, au Japon, le changement climatique a peut-être joué un rôle dans la disparition de quelques amphibiens : des poissons d’eau douce et des mollusques”.

D’ailleurs l’animal dont les alarmistes du réchauffement global avaient fait leur symbole et prédisaient la douloureuse disparition rapide, l’ours polaire, se porte extrêmement bien ! Sa population reste très stable, malgré le rétrécissement de la croute glaciaire arctique.

Ragnar Kinzelbach, un zoologue de l’université de Rostock, a déclaré en termes scientifiques qui ne dupent personne que “les données essentielles pour la plupart des formes de vies manquent, et rendent impossible de prévoir les effets potentiels du changement climatique”.

Compte tenu de la myriade des empiètements humains dans l’environnement naturel, explique Kinzelbach, “les larmes de crocodile sur le danger de l’espèce animal par le changement climatique sont moins que convaincants.”

Et le rapport du GIEC lui-même inclut un aveu surprenant : il doute enfin de ses propres simulations informatiques pour l’extinction des espèces.

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“Il y a très peu de certitudes que les modèles prédisent le risque d’extinction avec justesse,” explique le rapport du GIEC, ajoutant que “les prévisions d’un taux d’extinction rapide en raison du changement climatique sont probablement surestimés.”

Dans son précédent rapport, Changement Climatique 2007, le GIEC avait prévu que 20 à 30 pour cent de toutes les espèces animales et de toutes les plantes courraient un risque très élevé d’extinction si la température s’élevait de 2 à 3 degrés Celsius (3.6 à 5 degrés Fahrenheit).

les doutes des scientifiques sont “devenus plus apparents” depuis 2007

Le dernier rapport affirme que les doutes des scientifiques sont “devenus plus apparents” depuis 2007. Il note que la capacité des plantes et des animaux à s’adapter à des nouvelles conditions climatiques ont été sous évaluées par exemple.

Les signes de danger demeurent, déclare Josef Settele du centre Helmholtz pour les recherches environnementales, et l’un des principal auteur du dernier rapport. “Même dans l’océan, nous observons que l’habitat se déplace vers le nord,” explique un autre scientifique du GIEC, Hans-Otto Pörtner de l’institut Alfred Wegener du centre Helmholtz pour la recherche polaire et marine. Les norvégiens sont ravis de voir apparaitre de nouvelles espèces de poissons près de leurs cotes, 52 espèces nouvelles ayant été dénombrées également dans la mer du Nord. Mais, dit Pörtner, “près de l’équateur, rien ne remplace ce qui est parti” et les mers sont devenues pauvres. Mais ces observations indiquent-elles vraiment qu’une extinction massive est en marche ?”

“Les valeurs critiques n’ont pas encore été atteintes,” dit l’écologiste Niklaus Zimmermann de l’institut fédéral suisse pour la recherche sur la forêt, la neige et l’environnement.

Et Kinzelbach met en garde de ne pas sur-dramatiser : “les changements de la nature sont quelque chose d’assez normal. Le désir pour la stabilité a son origine dans les peurs de l’homme.”

En attendant, cette machination a fabriqué une belle pompe à fric, de nouveaux impôts, des portiques immondes, et les scientifiques ne semblent pas trop inquiets de vous faire bouillir de rage.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

http://www.spiegel.de/international/world/new-un-climate-report-casts-doubt-on-earlier-extinction-predictions-a-960569.html

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