Le chef de l’armée nigériane a annoncé, ce lundi 26 mai dans un communiqué, avoir repéré à quel endroit les écolières chrétiennes enlevées le 14 avril à Chibok par le groupe terroriste Boko Haram sont gardées captives.

Selon le chef de l’armée de l’air nigériane, Alex Badeh, les 223 jeunes filles captives se trouvent en un endroit qui ne peut pas être révélé pour l’instant : « La bonne nouvelle pour les filles c’est que nous savons où elles se trouvent, mais nous ne pouvons pas vous le dire », a t-il déclaré aux journalistes, au quartier général de la Défense à Abuja.
Badeh a ajouté « nous ne pouvons pas utiliser la force pour les libérer. Nous ne pouvons pas aller là bas, et tuer les filles afin de les ramener,” mettant en garde contre les répercussions dans le cas d’un action trop agressive, ou prématurée, là encore pour justifier la coupable passivité du gouvernement.
Il pourrait s’agir d’un effet d’annonce pour calmer les manifestants, familles et soutiens des jeunes filles kidnappées, ainsi que faire taire les critiques extrêmement sévères qui reprochent – à juste raison – au gouvernement nigérian de ne pas avoir réagi pendant au moins 15 jours, 15 précieux jours qui auraient pu permettre de libérer les presque 300 jeunes filles que Boko Haram promet de vendre comme esclaves sexuelles, et dont les témoignages font échos qu’elles auraient été violées, certaines excisées et converties à l’islam.
Le Président Goodluck Jonathan a été contraint, pour faire tomber la pression, d’accepter l’aide extérieure, notamment des services israéliens, pour retrouver les écolières. Il a également, dans un premier temps, menti publiquement aux familles en affirmant que la plupart des filles avaient été libérées.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Il a raison de l’annoncer avec tambours et trompettes. Ça laisse le choix à جماعة اهل السنة للدعوة والجهاد, Jamāʿat ʾahl al-sunnah li-l-Daʿwah wa-al-Jihād alias, en langage très primaire, « Boko Haram », soit les déplacer, s’ils le peuvent, soit, sinon, de les assassiner. Voilà un homme d’une grande finesse….
Pendant ce temps, Charlie Hebdo titre fièrement : « Encore une fillette prise en otage » http://www.charliehebdo.fr/images/couv2014/01-1144-72dpi-650px.jpg
Le député PS Dominique Raimbourg, qui présentait lundi devant la presse les cas d’application de la nouvelle «contrainte pénale», a expliqué que des attouchements dans le cadre familial ne justifieraient pas la prison. Le syndicat de police Synergie-Officiers dénonce une dérive inquiétante.
Le député PS Dominique Raimbourg, rapporteur de la loi pénale voulue par Christiane Taubira, a-t-il dérapé? Sa présentation, lundi, à l’Assemblée, devant la presse, des cas d’application de la nouvelle «contrainte pénale», censée fournir une alternative à l’incarcération, font, en tout cas, bondir le secrétaire général de Synergie-Officiers, Patrice Ribeiro, syndicat réputé proche de l’opposition, qui dénonce des «propos hallucinants».
Interrogé sur le fait que les auteurs d’agressions sexuelles, punies de cinq ans d’emprisonnement, peuvent faire l’objet d’une contrainte pénale, Dominique Raimbourg, a répondu lundi à la presse (Le Figaro était présent): «Il y a des infractions sexuelles qui ne signalent pas un ancrage dans une délinquance particulière». La contrainte pénale pourra donc concerner, par exemple, «un oncle qui, à la fin d’un repas de famille un peu alcoolisé, a un geste déplacé envers sa nièce». Mais, dit-il, «des personnes qui agressent sexuellement des femmes la nuit, c’est grave et cela peut justifier l’incarcération».
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https://www.youtube.com/watch?v=lsyvJAh5FcU
Je me permets d’insérer ce clip musical de Pablo Master .