Michel Garroté – En 2012, j’avais déjà publié le présent article. Je le publie à nouveau, tel quel, ce mardi 27 mai 2014. En 2012, le présent article faisait clairement office de « réponse définitive » ; ou si l’on préfère, de « texte fondamental ». En réalité, il en va ainsi depuis la création de dreuz.info en 2007, puis en 2012 lorsque j’ai publié le présent article et il en va toujours ainsi en 2014.
Le présent article est long. Rien ne vous oblige à le lire en entier. Et rien ne vous oblige à le lire en une fois. Il comporte dans sa première partie quatre documents. Libre au lecteur de passer directement à la deuxième partie.
On nous demande encore et toujours en quoi nous sommes catholiques. En réalité cette demande est aussi – souvent – un reproche. Reproche de quel droit et pourquoi ?
Car on prétend nous reprocher notre catholicité sous le prétexte fallacieux que nous sommes également « sionistes » et « néoconservateurs » (deux formules qui sont synonymes de « pestiférés » lorsqu’elles sortent des grandes bouches de la galaxie gauchisante). En clair on prétend décider à notre place que si nous sommes « sionistes » (en faveur d’un Etat d’Israël aux frontières réellement défendables) et « néoconservateurs » (dans la lignée de Norman Podhoretz, William Kristol et George Weigel), nous ne pouvons pas être en même temps catholiques.
Or, il se trouve que les 14, 18 et 19 septembre 2007 j’ai publié un article en trois parties intitulé « Un catholique peut-il être sioniste ? ». Le 14 novembre 2007 – dans un entretien – j’ai notamment répondu à la question « Depuis quand et en quoi es-tu catholique ? ». Le 8 juillet 2008, j’ai publié un article expliquant notamment que parmi les néoconservateurs figurent aussi bien des juifs que des protestants et des catholiques. Bref entre le 14 septembre 2007 et le 8 juillet 2008, j’ai publié cinq documents qui démontrent la compatibilité entre catholicisme, philo-sionisme et néoconservatisme. J’ai également écrit d’autres articles sur le catholicisme entre avril 2007 et juillet 2008.
Mais on nous demande encore et toujours en quoi nous sommes catholiques. Je vais de ce fait reprendre ici mes divers articles sur ce thème en les complétant et en les actualisant. Et dorénavant je ne répondrai plus systématiquement à la sempiternelle question de savoir en quoi nous sommes catholiques. Je répondrai simplement en renvoyant le lecteur au présent texte qui fait office de réponse définitive ; ou si l’on préfère, qui fait office de texte fondamental ; ou encore, pourquoi pas, qui fait office de « testament politique » (on ne sait jamais, pas vrai ?).
Le présent texte, publié en 2012 et republié tel que aujourd’hui, fait donc office de réponse définitive à une question, qu’on nous pose couramment.
Si le lecteur ne veut pas prendre connaissance de ces quatre documents, il peut passer directement à la deuxième partie du présent article.
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Première partie :
Le premier document, publié sur voxdei.org rappelle que l’Eglise catholique condamne l’antisionisme comme une forme masquée d’antisémitisme. L’Eglise catholique formule cette condamnation dans une déclaration conjointe rendue publique – mais guère mentionnée par les médias – en juillet 2004 à l’issue d’un forum réunissant juifs et catholiques. La condamnation catholique de l’antisionisme fait ensuite l’objet – le 30 juillet 2004 – d’un article de Shlomo Shamir dans le journal israélien Haaretz. Dans la déclaration conjointe l’Eglise catholique met l’antisionisme en rapport avec l’antisémitisme en 2004 à Buenos Aires lors d’un colloque de religieux, d’universitaires et autres personnalités juives et catholiques. L’antisémitisme est décrété inacceptable quelle que soit sa forme y compris celle de l’antisionisme qui est devenu une manifestation d’antisémitisme souligne la déclaration conjointe. Ilan Steinberg – directeur du Congrès Juif Mondial – un des organisateurs du forum qualifie la déclaration conjointe de moment historique. Pour la première fois l’Eglise catholique reconnaît dans l’antisionisme une agression non seulement contre les Juifs mais contre le peuple juif en tant que tel. D’éminentes personnalités juives qualifient cette déclaration publique de soutien de l’Eglise catholique face à l’antisionisme. Par le passé, le sionisme était qualifié de racisme, et cette déclaration fait maintenant de l’antisionisme lui-même une forme de racisme.
Le Deuxième document, publié le 12 août 2007 sur terredisrael.com par André Namiech signale que lors d’une conférence organisée à Genève à l’occasion du 59e anniversaire de la création de l’Etat d’Israël l’abbé Alain René Arbez – responsable auprès de l’Eglise catholique des relations avec le Judaïsme – prononce un discours citant Jean XXIII et Jan Paul II. Non, l’Alliance conclue par Dieu avec Israël n’avait pas été abrogée. Loin d’être une branche morte, les Juifs sont les frères aînés des Chrétiens. La foi juive est intrinsèque au Christianisme, car qui rencontre Jésus, rencontre d’abord le Judaïsme. En 2004, lors d’un symposium à Buenos-Aires, la commission pontificale pour les relations avec le Judaïsme a officiellement condamné l’antisionisme, car la plupart du temps, il n’est que le prétexte à banaliser la haine contre les Juifs par la diabolisation d’Israël. Ce qui est diabolique avec le fanatisme, c’est qu’il invoque des raisons particulières et mensongères pour justifier ses débordements et ses excès. On l’a vu avec le fascisme hitlérien et avec le communisme stalinien ; on le voit aujourd’hui avec l’intégrisme musulman qui a pris à son compte les héritages mortifères qui ont endeuillé la planète, et dont l’antijudaïsme constituait le dénominateur commun.
Le troisième document, intitulé « Le sionisme et les églises », de Jean-Daniel Chevalier, publié sur primo-europe.org, fait un certain nombre de remarques que je résume ci-après de façon synthétique. Lors du Concile Vatican II sous Jean XXIII l’Eglise adopte une attitude plus positive vis à vis du peuple juif. Le regard change aussi vis à vis de l’Etat d’Israël. L’Encyclique Nostra Aetate qui réhabilite le peuple juif est votée en 1965. Cette Encyclique rappelle que Dieu ne regrette ni ses dons, ni ses appels à son peuple, Israël. Ce climat entraîne une rencontre entre Paul VI et le Président israélien Zalman Shazar en 1964. En 1975 le Vatican envoie un message dans lequel il reconnaît la légitimité du sionisme et de l’Etat d’Israël. En 1993 un pas décisif est franchi. Le Vatican signe avec l’Etat d’Israël un accord fondamental qui scelle la reconnaissance de l’Etat d’Israël, mentionnant également la nature unique de la relation entre l’Eglise catholique et les Juifs. Puis Jean-Paul II plutôt philosémite (ndlr : ami du peuple juif) – tout comme son successeur Benoît XVI – parachèvent un long parcours. Il y a dans le monde catholique un courant favorable au sionisme avec une argumentation positive. La dimension théologique est présente par le fait que le peuple juif est le peuple de l’alliance pour lequel les promesses subsistent. Le philosophe catholique Jacques Maritain œuvre durant de longues années à la lutte contre l’antisémitisme. Maritain fut Ambassadeur de France au Vatican et usa de sa position pour faire avancer le dossier juif dans l’Eglise catholique. Il était un sioniste convaincu. Il est le père spirituel d’un courant favorable au sionisme et à l’Etat d’Israël dans le catholicisme, courant actif en particulier dans l’Amitié judéo-chrétienne. Du côté des catholiques favorables au sionisme, le témoignage du père Emile Shoufani, curé de Nazareth, Arabe palestinien de nationalité israélienne, est assez exceptionnel. Cet homme œuvre ardemment pour la réconciliation des Juifs et des Arabes. Il est un chrétien sioniste engagé, intégrant dans sa démarche une longue méditation sur le destin juif.
Dans le quatrième document, que je mentionne ci-après (document publié dans la revue Sens N° 8 en août 2004, pp. 419-440), Yves Chevalier présente plus en détail le catholique « sioniste » Jacques Maritain. Je résume ci-après en forme synthétique quelques passages de ce document. Maritain n’a jamais été antisémite. Dans le fameux texte de sa communication devant les participants à la première Semaine des écrivains catholiques Maritain prend soin d’insister à plusieurs reprises sur le fait que la tâche de l’écrivain catholique est d’éclairer l’opinion publique et de lui apprendre à raisonner sans haine. Les passions populaires et les pogroms n’ont jamais résolu aucune question bien au contraire. Il ne faudrait pas que la question juive serve de dérivatif au mécontentement et aux déceptions de l’heure présente de telle manière que le Juif apparaisse dans une sorte de mythologie simpliste comme la cause des maux. Plus la question juive devient politiquement aiguë, plus il est nécessaire que la manière dont nous traitons de cette question soit proportionnée au drame divin qu’elle évoque ; il est incompréhensible que des écrivains catholiques parlent sur le même ton que Voltaire de la race juive, de l’Ancien Testament, d’Abraham et de Moïse. Maritain précise que l’antisémitisme est la peur, le mépris et la haine du peuple juif, et la volonté de le soumettre à des mesures de discrimination. Il y a bien des formes et des degrés d’antisémitisme. Sans parler des formes monstrueuses que nous avons à présent sous les yeux, il peut prendre la forme d’un certain orgueil et préjugé hautain, nationaliste ou aristocratique ; ou de simple désir de se débarrasser de concurrents gênants ; ou d’un tic de vanité mondaine ; voire d’une innocente manie. Aucune n’est innocente, en réalité. En chacune un germe est caché, plus ou moins inerte ou actif, de cette maladie spirituelle qui, aujourd’hui, éclate à travers le monde en une phobie fabulatrice et homicide. Maritain écrit encore qu’il est difficile de n’être pas frappé de l’extraordinaire bassesse des grands thèmes de la propagande antisémite. Les hommes qui dénoncent la conspiration mondiale juive, le meurtre rituel semblent nés pour attester qu’il est impossible de haïr les Juifs en restant intelligent. Maritain écrit aussi que l’émancipation des Juifs, réalisée par la Révolution française, est un fait que les peuples civilisés, pour autant qu’ils veulent rester tels, doivent tenir pour acquis. Pour Maritain lorsque l’antisémitisme se répand parmi ceux qui se disent les disciples de Jésus-Christ il apparaît comme un phénomène pathologique qui révèle une altération de la conscience chrétienne quand elle devient incapable de prendre ses propres responsabilités dans l’histoire et de rester existentiellement fidèle aux hautes exigences de la vérité chrétienne. Alors, au lieu de reconnaître, dans les épreuves et les épouvantes de l’histoire, la visitation de Dieu, et d’entreprendre les tâches de justice et de charité requises par cela même, elle se rabat sur des fantômes de substitution concernant une race entière. L’antisémitisme reste, pour Maritain, la négation même du Message du Christ, ce qui explique que, puisque spirituellement le chrétien est un sémite, il ne peut concevoir un chrétien antisémite. Maritain épouse un Juive et écrit : Je voudrais être Juif par adoption, puisque aussi bien, j’ai été introduit par le baptême dans la dignité des enfants d’Israël (…) je suis des vôtres, oui, – juif par amour, je ne dis pas seulement spirituellement sémite, comme l’est tout chrétien, mais ethniquement juif, lié dans ma chair et ma sensibilité aux tribus d’Israël et à leur destinée ici-bas ». Maritain écrit qu’il y a une relation supra-humaine d’Israël au monde, comme de l’Église au monde. Aux yeux d’un Chrétien qui se souvient que les promesses de Dieu sont sans repentance, Israël continue sa mission sacrée. Israël, comme l’Église, est dans le monde et n’est pas du monde. Ce face à face entre Israël et le monde, et le conflit qui y est inscrit, expliquent l’antisémitisme ; mais le double face à face commun entre Église-Israël et le monde, interdit au Chrétien d’être antisémite.
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Deuxième partie :
Alors, un catholique peut-il être sioniste ? En ce qui me concerne, le sionisme c’est tout simplement la réalité de l’Etat d’Israël sous la forme d’un Etat juif doté d’un territoire viable aux frontières réellement sûres et défendables (l’AFP et Consorts disent « L’Etat hébreu » et cela ne choque personne ; alors pourquoi s’insurger contre la formule « Etat juif » ?). Autrement dit, quand je me proclame néo-conservateur catholique et philo-sioniste, j’admets simplement que le peuple hébreu a habité en Palestine et a le droit d’habiter à nouveau en Palestine sous la forme d’un Etat juif doté d’un territoire viable aux frontières sûres : concrètement sous la forme de l’Etat d’Israël actuel, sécurité inclue. A cet égard, il n’y a aucune contradiction entre néo-conservatisme, catholicisme et philo-sionisme. Le courant néo-conservateur rassemble des juifs, des catholiques (George Weigel) et des protestants, aux USA, au Canada, en Australie, en Europe (par exemple en Italie…) et ailleurs. Que je sache, ce mouvement n’a jamais été excommunié par l’Eglise catholique ; ce qui d’ailleurs reviendrait à excommunier des dizaines de millions de catholiques nord-américains, australiens, européen et autres, aussi bien laïcs, que prêtres (l’Abbé Arbez et le journaliste catholique Allafort par exemple…).
Le fait est qu’en dehors du courant néo-conservateur philo-sioniste, les chrétiens ne reconnaissent généralement l’Etat d’Israël que sous condition. Ils reconnaissent l’Etat d’Israël à condition que celui-ci cède aux Palestiniens : le Sinaï (c’est fait) ; la bande de Gaza (c’est fait également) ; la Judée Samarie (terme historique) dite Cisjordanie (terme colonialiste) ; et la moitié de Jérusalem. Ils reconnaissent l’Etat d’Israël à condition qu’un Etat palestinien soit créé au plus vite (de quel droit cette urgence, n’y en a-t-il donc point d’autres, au Soudan et ailleurs ?). Il s’agit là d’une bien étrange reconnaissance de l’Etat d’Israël. Car la bande Gaza est aux mains des terroristes du Hamas. Et la Judée Samarie, outre la branche armée et terroriste du Fatah, abrite diverses milices armées, terroristes et claniques, dont la principale vocation est, d’une part, la corruption des institutions palestiniennes ; et d’autre part, la non reconnaissance et la destruction de l’Etat d’Israël. Enfin, Jérusalem sous contrôle administratif et policier palestinien, ce serait le chaos garanti sur tous les Lieux Saints de la ville. Quant à la superficie actuelle d’Israël (la taille de la Picardie), aucune nation démocratique au monde n’accepterait de s’en contenter, surtout dans l’actuel climat de haine prédominant. Avec les obus, roquettes et missiles du Hezbollah qui se sont abattus sur la moitié nord d’Israël ; et avec les obus, roquettes et missiles (8.000 à ce jour) du Hamas se sont abattus et qui pleuvent encore sur la moitié sud d’Israël ; avec les ridicules 12 km qui séparent Netanya en Israël, de Tulkarem en Judée Samarie, la démocratie israélienne est la démocratie la moins protégée de la planète. A cet égard être philo-sioniste c’est simplement défendre le droit d’Israël à la même sécurité territoriale que les USA et l’Union Européenne. Or, avec les frontières d’Israël fixées par l’ONU il y a plusieurs décennies, cette sécurité territoriale est, aujourd’hui, tout simplement inexistante, parce que rendue impossible par la haine des voisins d’Israël.
Mais l’essentiel pour les catholiques devrait – normalement – se situer ailleurs. L’essentiel pour les catholiques devrait – normalement – se situer, d’une part, dans l’origine, et d’autre part, dans l’eschatologie, dans le sort ultime, de la personne humaine et de l’Univers. Concernant l’origine, Saint Bernard, parlant des chrétiens par rapport au judaïsme, a écrit que « les branches (ndlr : les chrétiens) ne doivent pas être ingrates envers la racine (ndlr : les juifs) (…) les branches ne disputeront pas à la racine la sève qu’elles tiennent d’elle ». Concrètement, l’Eglise catholique reconnaît le lien qui relie les catholiques avec le judaïsme. L’Eglise catholique reconnaît que les prémices de la foi catholique se trouvent dans les patriarches, Moïse et les prophètes (Nostra Aetate). Saint Jean évangéliste a écrit que « le salut vient des juifs » (Jn 4, 22). Concernant l’eschatologie, le sort ultime de la personne humaine et de l’Univers, je crois fermement que Dieu aura un seul peuple, Israël et les chrétiens issus des nations. Un seul peuple sur toute la terre. Dieu jugera le monde et l’Eglise de la même manière que l’un et l’autre (le monde et l’Eglise) auront jugé Israël.
Dans cette dimension eschatologique, le sionisme, ce n’est donc pas la peste. Un journaliste catholique m’a fait un jour la réflexion suivante, je cite (début de citation) : « Catholique veut dire universel. Le sionisme, ce n’est pas vraiment cela. Sauf si vous le traduisez par patriotisme israélien. Mais en Israël, la définition ou plutôt l’application qui est faite du sionisme est souvent beaucoup plus restreinte que cette acception. Et certains Israéliens donnent même au sionisme les contours géographiques rigides de l’Ancien Testament. Avec les conséquences que l’on sait… A part cela, je considère que les Juifs sont nos frères, j’ai des amis en Israël et, comme chrétien, je suis naturellement opposé à toute forme d’antisémitisme. N’oublions jamais que nos racines spirituelles plongent jusque dans l’Ancien Testament ! » (fin de citation).
J’aimerais revenir, sans porter le moindre jugement, sur l’extrait suivant de la citation mentionnée plus haut : « les contours géographiques rigides (…) avec les conséquences que l’on sait ». Car je crois, en effet, que le dialogue judéo-chrétien achoppe régulièrement sur ce point. A vrai dire, ni les juifs, ni les chrétiens, n’ont une définition unanime du mot « sionisme » et de ses contours géographiques. Dans le jargon politico-médiatique, le mot « sionisme » a une connotation terriblement péjorative. Cela tient notamment au fait que, depuis des décennies, la définition marxiste et la définition islamiste du mot « sionisme » a été adoptée par la quasi totalité de la classe politico-médiatique européenne. Or, cette définition marxiste et islamiste du sionisme était et reste un produit dérivé de l’expression « entité sioniste », expression négationniste disqualifiant l’Etat d’Israël.
Autrement dit, le dialogue judéo-chrétien sur la légitimité du sionisme est torpillé, sur ses bases mêmes, par l’adoption inopportune d’une terminologie ni juive, ni chrétienne, mais marxiste autrefois et islamiste aujourd’hui. En ce qui me concerne, le sionisme juif et le philo-sionisme chrétien, de façon très concrète et très géographique justement, c’est la viabilité de l’Etat d’Israël dans un espace qui rend possible cette viabilité malgré un environnement musulman foncièrement hostile, pour ne pas dire génocidaire (voir les discours d’Ahmadinejad, du Hezbollah, du Hamas, du Fatah, etc.).
J’aimerais encore ajouter – ce sera mon seul témoignage – que je me suis rendu en Israël à trois reprises et qu’avant cela, j’ai été pendant des années un supporter inconditionnel et servile de l’OLP. La première fois, j’ai été en Israël en avril 1983 ; la deuxième fois en novembre 1989 ; et la troisième fois en juin 1997. En 1983, je fis la connaissance d’Ovadia Soffer, ambassadeur d’Israël auprès du siège européen de l’ONU à Genève, puis de deux historiens britanniques, Bat Yeor, d’origine juive égyptienne et son époux, David Litman, d’origine juive anglaise (deux historiens britanniques dont j’attends toujours que l’on daigne bien vouloir les inviter à la télévision, ne serait-ce que pour compenser les délires de Tariq & Consorts). En 1983 en Israël, je rencontrais Asher Naïm, d’origine juive libyenne, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères et Shlomo Bino, d’origine juive irakienne, directeur pour le Moyen-Orient au même ministère. Je suis arrivé à Jérusalem en 1983 complètement athée. J’en suis reparti croyant. La deuxième fois, en 1989, j’ai surtout parcouru Jérusalem, Nazareth et des villes de Judée-Samarie. La troisième fois, en 1997, je me suis notamment rendu à Tel-Aviv, Jérusalem, Bethléem, Jéricho, Ramallah et Nazareth. Par ailleurs, je me suis rendu, en d’autres occasions, en Syrie, en Jordanie, au Liban, en Turquie et au Maroc (que l’on ne vienne donc pas m’asséner des mrapitudes sur ma soi-disant méconnaissance de l’islam).
Pour moi, la situation s’est encore davantage éclaircie d’une part, suite à une rencontre interreligieuse avec notamment le Juif Israélien Ruben Berger à l’abbaye de Saint-Maurice. Et d’autre part, depuis que je suis en lien avec la communauté catholique philosémite (autrement dit amie des Juifs) des Béatitudes (qui célèbre la prière d’entrée dans le shabbat tous les vendredi soir) et depuis que je suis notamment en lien avec la Maison Saint-Joseph de cette même communauté des Béatitudes. J’écris que la situation s’est encore davantage éclaircie dans le sens que pour moi la négation d’Israël entraîne – naturellement – la négation de l’Eglise catholique en particulier et la négation de l’Humanité en général. En effet, les conditions de vie déplorables des chrétiens orientaux en terre d’islam ont pour corollaire la volonté de détruire « l’entité sioniste », Israël. De même, si Israël devenait une terre majoritairement musulmane, les conditions de vie des chrétiens orientaux seraient encore pires. Concrètement, les dirigeants des pays musulmans ne reconnaissent ni l’Etat d’Israël, ni la liberté religieuse des chrétiens orientaux en terre d’islam et ces deux refus participent d’une même idéologie.
C’est pourtant l’inverse qu’une certaine classe politico-médiatique essaye de nous faire avaler, à savoir : céder beaucoup sur la Palestine, c’est beaucoup améliorer nos relations avec les dirigeants des pays musulmans. Il est vrai que nous aimons, aussi, beaucoup, le pétrole… Le Proche Orient est un vaste territoire. Entre Israël, la bande de Gaza, la Judée-Samarie, la Jordanie et la partie orientale du Sinaï, il y aurait très largement la place pour deux peuples, Israéliens et Palestiniens, sans pour autant déplacer d’autres peuples. L’option jordano-palestinienne défendue entre autre par le professeur Guy Millière reste l’option la plus réaliste au stade actuel (lire Houdna paru chez Underbahn). Le problème n’est pas le manque d’espace. Le problème est le manque de reconnaissance effective envers l’Etat d’Israël.
J’aimerais mentionner à titre bibliographique deux catholiques (en plus de Jacques Maritain, l’Abbé Arbez et le journaliste Allafort, déjà cités plus haut dans le présent article). A savoir d’une part, Frère Ephraïm, auteur de Jésus, Juif pratiquant, paru chez Fayard, 1987. Et d’autre part, le Père Etienne Richer, auteur de « Aimer Israël: pourquoi ? », paru chez Pneumathèque, Éditions des Béatitudes, 1995.
Au fait, puisqu’on s’intéresse, paraît-il, à notre catholicité, depuis quand suis-je catholique ? Et c’est quoi, au juste, être catholique ? Catholique veut dire universel c’est à dire attaché à Dieu qui s’étend à tout, qui s’étend partout. J’ai vécu – tant à la maison qu’à l’école et à l’université – dans l’athéisme anticlérical jusqu’à l’âge de 27 ans. Je me suis converti à Jérusalem, en 1983, sans faire exprès, non pas lors d’un pèlerinage, mais lors d’un voyage en relation avec mon activité. Pour moi, le catholicisme en 2009 se vit dans la prière silencieuse que l’on fait et dans le métier que l’on exerce. C’est une foi intérieure. Les catholiques d’aujourd’hui, nous ne sommes pas en position de force. Nous avons peu de pouvoir temporel. Alors contentons-nous d’être des témoins (en grec ancien, chrétien veut dire témoin, entre autre).
Le monde va mal. Il a besoin d’unité. Si quelqu’un veut faire du prosélytisme et de l’évangélisation, je l’invite à prier et à exercer son métier. Les grands discours (je fais allusion aux bavards professionnels et non pas allusion à Benoît XVI, mais cela, je suppose que tout le monde l’avais compris), les grands discours, écrivais-je, cela ne marche qu’un certain temps. Après, les gens se lassent et repartent déçus. Et si nous voulons de l’œcuménisme, je propose de l’intensifier avec les Juifs. Plutôt que de nous planter avec les islamistes radicaux dans de creux bavardages que les islamistes radicaux eux-mêmes qualifient de creux bavardages. Actuellement, l’islam n’est pas disposé au dialogue alliant foi et raison. La réaction hystérique aux propos – pourtant purement historiques – de Benoît XVI à l’université de Ratisbonne en témoigne.
Cela m’est égal qu’il y ait plus d’un milliard de musulmans et seulement quelques millions de Juifs sur terre. Ce n’est pas un motif suffisant pour privilégier le dialogue avec l’islam au détriment du dialogue avec le judaïsme. Dans le moyen et le long terme c’est l’amitié judéo-chrétienne qui fera rempart aux islamistes radicaux, au Hamas, au Hezbollah, à Al-Qaïda, aux ayatollahs iraniens. Ménager l’islamisme radical, c’est un calcul à court terme. Un calcul qui ne nous créera que des ennuis.
Et qu’est-ce qui fait de nous des « catholiques sionistes » ? Etre sioniste, c’est reconnaître pour nos frères aînés les Juifs un Etat hébreu dans des frontières réellement défendables. Le philo-sionisme catholique et le sionisme juif, c’est surtout cela. A entendre les champions de la pensée unique, le philo-sionisme catholique et le sionisme juif, ce serait du racisme et de l’impérialisme. Quelle débilité ! Regardez la carte du Proche et du Moyen Orient, relisez l’histoire du Proche et du Moyen Orient. Dites-moi au nom de quoi il faut – maintenant – dans le climat de haine qui pollue actuellement le monde musulman, donner au plus vite la Judée Samarie aux palestiniens ? Est-ce cela, un Etat juif dans des frontières réellement défendables ? Déjà le philosophe catholique français Jacques Maritain que j’ai cité dans le présent article, s’attira des ennemis lorsqu’il se déclara amis des Juifs, ami d’Israël, lorsqu’il épousa une Juive, lorsqu’il passa, lui, le Français, quelques années à New York.
S’attirer des ennemis n’est pas un problème. L’important c’est d’agir en conscience. Bien sûr que mes articles déclenchent parfois des réactions incroyablement haineuses et racistes. Pourtant, je le répète, le philo-sionisme catholique et le sionisme juif, c’est simplement selon moi reconnaître pour nos frères aînés les Juifs un Etat hébreu dans des frontières réellement défendables. Je m’étonne qu’une demande aussi élémentaire puisse déclencher un « anti-sionisme » (une judéophobie moderne) à ce point hystérique et haineux. Je m’étonne que dans un espace aussi vaste que le Proche et le Moyen Orient il faille à tout prix et au plus vite créer un Etat palestinien en Judée Samarie. Pour moi la situation est très claire. L’anti-sionisme est un antisémitisme nouveau et extrême. Il est tout de même incroyable que l’anti-sionisme ne soit pas passible de poursuites pour racisme. Mais qu’en revanche le moindre propos critique ou humoristique à l’égard de l’islam puisse entraîner des poursuites pour propos racistes. J’ai suffisamment fréquenté à une période de ma vie les milieux antisionistes pour savoir à quel point ces milieux ont la bave aux lèvres.
L’anti-sionisme est une idéologie haineuse qui se drape dans la soi-disant défense des droits de l’homme. Si le monde occidental n’est plus antisémite pourquoi ne le prouve-t-il pas dans ses actes ? C’est facile de faire mémoire de la Shoah tout en refusant aux Juifs une terre un peu plus conséquente que la ridicule portion de territoire dont ils disposent actuellement au Proche Orient. La ville israélienne de Netanya sur la Méditerranée est à 12 km de la ville arabe de Tulkarem, donc à portée de roquettes, obus et missiles palestiniens. Israël s’est retiré du Sinaï. Israël s’est retiré du Sud-Liban. Israël s’est retiré de la Bande de Gaza. Résultat : le Sinaï est un lieu de transit pour les armes qui finissent à Gaza. La Bande de Gaza est une république islamique : le Hamastan. Le Sud-Liban est une enclave iranienne dominée par la légion étrangère et mercenaire du Hezbollah. La Judée Samarie est dominée par les milices armées claniques, par le Hamas et par les milices armées du Fatah. L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas en Judée Samarie – concrètement sur le terrain – en terme « d’autorité », c’est du pipeau.
Mes confrères journalistes accrédités au Proche et au Moyen Orient le savent pertinemment. Ils ont peur de l’écrire parce qu’ils ont peur des milices palestiniennes. En réalité, l’Europe vit dans le mensonge. L’Europe fait la part belle aux milieux islamiques, à l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). L’Europe a peur du terrorisme musulman. L’Europe a peur de perdre le pétrole arabe. L’Europe a peur de ses propres banlieues. Et un jour, l’Europe paiera ses propres peurs très cher.
Enfin, depuis quand suis-je membre du club (pestiféré) des (catholiques) néoconservateurs ? Depuis pas si longtemps que cela. Je suis attaché à un idéal ne transigeant pas sur les valeurs judéo-chrétiennes, un idéal qui demande au moins le respect de ces valeurs, dans une économie libre de marché et dans une société libre et démocratique. Le néoconservatisme, c’est l’amour de la liberté, de la démocratie ; c’est le choix d’une économie libre de marché ; c’est le choix du soutien à Israël ; c’est la vigilance à l’égard de l’islamisme radical ; c’est l’amitié pour les USA ; et c’est la conscience que depuis le 11 septembre 2001, nous sommes en état de résistance face à la guerre que nous déclare l’islamisme radical et ses réseaux de la terreur. Pour moi, le néoconservatisme est un espace politique ouvert.
Maintenant, j’aimerais être encore plus concret. Il se trouve que nous pouvons – dans les pays occidentaux – passer pas mal de frontières avec une petite carte en plastique. On appelle cela une carte d’identité. Je veux contribuer à maintenir cela. Je ne veux pas que les jeunes qui lisent nos articles se retrouvent, un jour, dans une société protectionniste, nationaliste, fermée et policée. Le patriotisme naturel, oui. Le nationalisme nostalgique et paranoïaque, non. A l’époque de Ronald Reagan, j’étais encore sous l’influence de l’antiaméricanisme véhiculé dans les pays francophones. Plus tard, j’ai réalisé, mieux vaut tard que jamais, que ce que Reagan proposait jadis et que Bush a tenté de maintenir vivant jusqu’en 2008, c’est, justement, ce en quoi je crois depuis longtemps.
Il se trouve qu’en termes politiques, on nomme cela le « néoconservatisme ». Mais on pourrait tout aussi bien nommer cela « conservatisme renouvelé ». Il est vrai qu’en Europe, c’est politiquement très incorrect, de s’afficher néoconservateur. Sous prétexte de ne pas s’aligner sur les USA – personne ne sollicite un tel alignement – sous prétexte de ne pas s’aligner sur les USA, écrivais-je, l’Europe risque de verser dans l’extrémisme de gauche comme de droite. Un extrémisme antiaméricain, anti-israélien, anti-juif et anti-chrétien. Pour les Juifs et les chrétiens, pour les femmes et les hommes libres, ce serait une catastrophe. Ce n’est pas parce que le néoconservatisme est né aux USA qu’il faut l’exclure d’office en Europe. D’autant que les fondateurs américains du néoconservatisme – soit dit en passant – sont de culture et d’origine européenne…
La vérité, c’est que parmi les néoconservateurs figurent aussi bien des juifs que des protestants et des catholiques. Au nombre des catholiques néoconservateurs figurent par exemple George Weigel, biographe de Jean-Paul II et de Benoît XVI ; et Richard Neuhaus, rédacteur en chef de First Things. Dans le courant néoconservateur on citera également le théologien Michael Novak. Pour prendre un exemple, sur l’intervention alliée (USA, Royaume-Uni, Canada, Australie, Italie, Espagne, etc.) en Irak pratiquement pas un seul évêque américain ne marque, aujourd’hui, une position fortement hostile à la question. Le dernier texte du Président de la Conférence des évêques américains entérine le fait de la présence alliée en Irak. Benoît XVI a lui-même déclaré que cette force armée devait non pas quitter l’Irak mais y rester en mission de paix, c’est à dire pour continuer de pacifier l’Irak.
Lorsque nous osons simplement défendre la société libre de culture judéo-chrétienne, alors la gauche, l’extrême gauche, l’extrême-droite et les islamistes radicaux nous accusent de prôner la supériorité de la civilisation judéo-chrétienne (personnellement j’ai toujours écrit « société libre de culture judéo-chrétienne » ; et non pas « civilisation judéo-chrétienne »). Ce terrorisme intellectuel à notre encontre de la part de la gauche, de l’extrême gauche, de l’extrême-droite et des islamistes radicaux reste pour moi assez hallucinant. Nous défendons la société libre de culture judéo-chrétienne. Et nos adversaires parlent de la supériorité de notre civilisation. Ne savent-ils donc pas nous lire correctement ? Ou ont-ils simplement un complexe d’infériorité ?
Quant au dialogue avec les musulmans, je note qu’à ce stade, l’Union Européenne ne dialogue pas avec les intellectuels musulmans réformateurs (ils sont pourtant des centaines et ils attendent toujours notre ouverture au dialogue…). Pour l’instant, l’Europe préfère dialoguer avec l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et avec la Ligue Arabe. Pendant ce temps, la France se dépatouille avec le jugement du gang des barbares de Monsieur Fofana. Monsieur Dieudonné concocte des listes électorales antisémites pour les élections. Un certain Merah assassine des Juifs, etc. Aucun doute, le plus grand danger qui plane sur la terre, c’est le catholicisme philo-sioniste néoconservateur.
Michel Garroté
www.dreuz.info
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Merci pour tous ces éclaircissements…justement, il y a quelques jours sur un forum de FRTV, un forumeur, catholique et antisioniste, pour ne pas dire antisémite disait que les Juifs étaient les plus grands fauteurs de troubles dans le monde…que partout où ils passés, ils ont rencontré des inimitiés et haines….les égyptiens de l’Antiquité, les romains, les chrétiens, les allemands et aujourd’hui le monde musulman…je lui ai répondu, pourquoi les chrétiens, qui ont (contrairement au judaïsme qui est largement antérieur) 2000 ans d’existence, ont ils rencontré autant d’inimitiés dans le monde musulman……bien évidemment, je ne parle pas du communisme ou même du nazisme où beaucoup de prêtres ont péri dans les camps…..et lui ai collé ce petit rappel et article sous le nez….le pôvre, il ne connaissait même pas son histoire (où faisait semblant de l’occulter)…
[www.israel-flash.com]
Les médias officiels masquent la réalité et dissimulent l’identité des criminels quand ils sont d’origine musulmane.
Les associations comme Sos Racisme, ou le Mrap, censées pratiquer la « vigilance » contre l’antisémitisme sont en réalité des associations de police de la pensée au service du « politiquement correct ». Elles se mobilisent seulement contre l’antisémitisme d’extrême droite et contre ceux dénoncent les antisémites islamiques.
L’extrême gauche et de la gauche bienpensante, qui clament haut et fort qu’elles ne sont pas antisémites, mais juste antisionistes utilisent ces associations comme trompe l’œil.
Le gouvernement Français ne protège pas les minorités religieuses face aux campagnes de violence et de dénigrement antijuif systématiques.
Le gouvernement Français doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger ses citoyens quelle que soit leur religion, et condamner les auteurs de ces faits avec la plus grande sévérité, devant la multiplication des manifestations de haine et d’intolérance.
La violence contre la minorité Juive entraîne un effondrement de l’état de droit et accroît les tensions au sein de la très plurielle société Française.
Si ce gouvernement ne fait rien, La France deviendra le théâtre de pogroms antijuifs soumise à une république islamique.
A moins que ce pays ne devienne une France judenrhein.
En guise d’ apéritif …
Pogrom anti-chrétien ou anti-juif en terre d’Islam ?
LE MYTHE ENTRETENU DE L’AGE D’OR EST UNE NEGATION DE L’HISTOIRE
Quelques exemples de ‘’coexistence pacifique’’ entre Juifs ou Chrétiens et Musulmans dans les pays d’Islam.
Gérard Darmon
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Pogrom anti-chrétien ou anti-juif en terre d’Islam….non …jamais….!!
« Il n’y à pas et il n’y a jamais eu de pogrom anti-chrétien ou anti-juif en terre d’Islam, pas comme en Europe ! »……..Ah bon ?
Quelques exemples de 1992 à 624:
1992 : massacre de 13 chrétiens dans le village égyptien de Sanbo 1992 : massacre des coptes à Timna en Egypte
1991 : dérive islamique du régime de Saddam Hussein afin de canaliser les rancoeurs populaires; aggravation des persécutions contre les minorités; après cette date, environ 30% des chrétiens fuient le pays.
1991 : En Irak, dans le diocèse de Zakho, 30 villages chaldéens et 40 églises sont détruits
1991 : En Irak, destruction de l’église médiévale de Beidar près de Zakho, par l’armée irakienne, qui la transforme en étable.
1991 : les dirigeants de la communauté chrétienne sont explusés du sultanat de Brunei; la célébration de Noël est interdite
1990 : pogroms anti-arméniens en Azerbaïjan; 38 morts
1990 : constitution de camps de concentrations dans le sud du Soudan pour regrouper les populations chrétiennes et animistes, sous le nom de “camps de la paix”
1989 : massacre de chrétiens notamment arméniens en Azerbaidjan
1988 : pogrom contre les coptes au Caire
1988 : début des pogroms anti-arméniens en Azerbaïdjan (ville de Soumgaït)
1988 : destructions d’églises assyriennes dans le nord de l’Irak; exécutions et tortures
1983 : début de la guerre menée par le Soudan islamiste contre les minorités chrétiennes et animistes du sud: plusieurs centaines de milliers de morts de 1983 à 2000
1981 : juin: massacre de coptes à Zawiya al Hamra, banlieue du Caire
1980 : Liban : massacre des villageois chrétiens de Safra
1979 : début de la fuite de 200 000 juifs iraniens après la révolution islamiste
1977 : massacre de 147 chrétiens par les Druzes dans la montagne du Chouf
1976 : massacre de chrétiens libanais dans les villes de Damour et Jiyé
1976 : octobre: massacre de chrétiens libanais dans le village de Aichyé: 52 morts
1976 : massacre de chrétiens libanais à Masser Beit-Ed Din
1976 : janvier: découverte au sud de Beyrouth d’un charnier contenant les corps mutilés de 582 chrétiens “non-combattants”
1975 : persécutions des chrétiens de Midyat (Turquie) par les Kurdes
1975 : invasion du Timor Oriental chrétien: au moins 200 000 morts
1967 : incendie volontaire de la grande synagogue de Tunis
1967 : les juifs égyptiens sont parqués dans des camps au cours de la guerre des 6 jours
1967 : pogrom en Libye à l’occasion de la guerre des six jours
1967 : pogroms en Tunisie
1967 : le Congrès Islamique Mondial d’Amman en Jordanie déclare qu’il faut considérer les juifs vivants dans les pays arabes comme “des ennemis mortels”
1967 : pogrom à Aden
1965 : vague d’antisémitisme en Algérie; fuite de la communauté juive
1965 : pogrom à Aden
1962 : juillet: pogrom d’Oran 1948 : pogroms en Libye
1958 : pogrom à Aden
1955 : émeutes anti-juives et chrétiennes en Turquie; pillage des églises et des magasins
1955 : septembre: émeutes antijuives à Izmir
1952 : pogroms anti-juifs et chrétiens à Suez
1949 : pogroms en Syrie
1948 : pogroms au Maroc
1947 : mesures de ségrégation contre les juifs en Egypte
1947 : pogrom en Libye; environ 130 morts
1947 : pogrom à Aden ; environ 100 morts
1946 : début de la vague de destruction d’églises coptes en Egypte
1946 : à Khanashiva en Iran, des femmes assyriennes sont humiliées puis violées dans l’ église Sainte Marie. Les hommes sont torturés
1945 : émeutes antijuives et antichrétiennes en Egypte; églises et synagogues détruites
1945 : pogrom à Tripoli en Libye
1945 : massacre des Assyriens en Azerbaidjan iranien (plaintes auprès de l’ONU par le patriarche Mar Eshai Shimun XXIII)
1944 : attaque du quartier juif de Damas
1942 : pillage des biens juifs à Benghazi (Lybie) et déportation dans le désert
1948 : pogrom à Alexandrie pendant une semaine; environ 150 morts
1933 : août: 600 Assyriens sont massacrés dans les villages de la région de Dohuk.
1941 : persécution des juifs en Libye
1941 : massacre de juifs à Bagdad, avec l’appui des autorités: env. 170 morts
1935 : pogroms en Algérie
1934 : pogrom de Constantine (Algérie); pillage et 28 morts, sous l’indifférence de la Police et l’Armée française
1933 : août: le prêtre assyrien Shmiwal de la tribu Nodis est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Giwargis de la tribu Baz est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Masikh de la tribu Tiyari est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Shmoel de la tribu Diz est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Sada de la tribu Lawan est décapité
1933 : août: le prêtre assyrien David de la tribu Tkhuma est assassiné
1933 : août: le prêtre assyrien Adam de la tribu Tkhuma est enterré vivant.
1933 : massacre des chrétiens “assyriens” en Irak au moment de la proclamation de l’indépendance
1933 : l’armée irakienne mitraille 1 000 réfugiés chrétiens chaldéens
1933 : août: massacre des Assyriens au village de Simel; toute la population est éliminée. les prêtres sont mutilés; les femmes violées et humiliées; les voitures roulent sur les enfants; la liste des victimes est en cours de publication par les autorités assyriennes actuelles.
1929 : août: les juifs demandent l’aménagement du mur des Lamentations; pogroms à Jérusalem, Hébron, Safed; pour faire cesser les violences, les Britanniques repoussent cette demande
1922 : loi de conversion forcée des orphelins au Yémen, concernant les juifs y compris à l’âge adulte
1922 : septembre: massacre de chrétiens à Smyrne par les Turcs
1921 : juin: massacre de centaines de Grecs prisonniers à Samsun
1920 : fatwa du sheyhül’Islam contre les républicains laïcs en Turquie: “est-il permis de tuer ces rebelles? c’est un devoir de le faire”
1920 : février: après le départ des troupes françaises, les derniers Arméniens de Cilicie sont massacrés
1918 : 15 000 Arméniens environ sont massacrés à Bakou en Azerbaïdjan.
1918 : mars: assassinat du patriarche assyrien Mar Benyamin Shimon et de 150 hommes de sa suite par le chef kurde Simkoo
1918 : massacre des Assyriens de Khoi en Iran par une tribu kurde. Les exécutions et tortures sont menées sous la surveillance de religieux; 700 victimes
1918 : massacre des soldats assyriens au port de Sharabkhane par les Turcs et les musulmans de Tabriz
1918 : massacre des 6.000 Assyriens réfugiés à la Mission Française; mutilations diverses menées par Arshad el Hemayoun.
1917 : martyre du bahaï Mirza M. i Bulur Furush à Yazd
1916 : août: abolition de la constitution de la “nation” arménienne dans l’empire ottoman et de ses droits religieux
1916 : déportation des habitants chrétiens de Trébizonde
1916 : décembre: déportation et dispersion des Grecs d’Amisos
1915 : début de déportation et massacre des Arméniens d’Anatolie
1915 : vague de conversions par contrainte dans l’est anatolien
1915 : martyre du bahaï Shaykh Ali Akbar Quchani à Mashhad
1915 : janvier: début d’exécution des bataillons arméniens de l’armée ottomane
1915 : avril: déportation violente des Arméniens de la région de Zeitoun puis élimination
1915 : avril: déportation et élimination des Arméniens de la région de Van
1915 : mai: fin de la résistance arménienne à Van; élimination des survivants du siège
1915 : avril: élimination de 800 intellectuels et fonctionnaires arméniens de la capitale
1915 : mai: déportation des Arméniens de la région d’Erzurum
1915 : mai: loi ottomane sur les biens abandonnés par les Arméniens
1915 : mai: protestation des puissances alliées contre les massacres arméniens, qui tiennent le régime ottoman pour responsable
1915 : juin: massacre de 12 000 soldats arméniens de l’armée ottomane
1915 : juin: élimination des Arméniens de la région de Shapin-Karahisar
1915 : juin: pendaison publique de 21 chefs du parti nationaliste arménien à Constantinople
1915 : juin: déportation des Arméniens de Sivas
1915 : juin: déportation des Arméniens de Trébizonde
1915 : juin: déportation des Arméniens de Samsun
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Malatya
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Cilicie et d’Antioche
1915 : juillet: déportation des Arméniens d’Antep
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Kilise en Cilicie
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Marash
1915 : juillet: déportation des Arméniens de Konya
1915 : septembre: le gouverneur de Diyarbakir annonce que le nombre des déportés arméniens de sa région est de 120 000
1915 : octobre: protestations internationales contre le massacre général des Arméniens, dans les deux camps
1915 : décembre: ordre du ministre de l’intérieur turc de déporter aussi les orphelins et de ne laisser que les très jeunes enfants
1915 : les chrétiens assyriens d’Irak sont massacrés par les Kurdes et les Turcs; 250.000 morts?
1915 : les forces ottomanes privilégient l’exécution par crucifixion pour les femmes arméniennes et assyriennes.
1915 : janvier: destruction de 70 villages autour d’Urmia; exode de 25 000 Arméniens et Assyriens.
1915 : des missionnaires allemands découvrent dans le village d’Haftawan près de Salmas 750 corps décapités dans les puits et les citernes. Le général turc avait promis une indemnité pour chaque tête.
1915 : A Teberma, martyre de plusieurs dignitaires religieux assyriens par les Turcs, dont l’évêque Mar Dinkha.
1915 : massacre d’Assyriens dans le village de Gulpashan près d’Urmia; les hommes sont fusillés et les femmes sont violées
1915 : mars: massacre de 800 invalides dans le village assyrien de Salamas.
1915 : attaque du village assyrien de Tel Mozilt par Turcs et Kurdes; tous les hommes valides sont fusillés le lendemain. Ensuite, on élimine les enfants (1 500?); l’agha Ayoup Hamza exécute personnellement le prêtre Gabrial.
1915 : juin: le Vali de Mossoul détruit le village assyrien de Tyari
1915 : Cedet Bey, gouverneur de Van attaque Sirt avec le “bataillon des bouchers” (Kasap Tabouri) et y massacre tous les Assyriens. Il continue dans la région, avec une vingtaine d’autres villages.
1914 : expulsion de 250 000 Grecs de Thrace Orientale
1914 : mai: rapide expulsion de la population chrétienne de Pergame, qui se réfugie à Lesbos
1914 : juin: massacre de Grecs par les Turcs à Foça et Cesme.
1914 : juillet: création des bataillons de travaux forcés pour les mobilisables orthodoxes, qui permettent leur élimination progressive.
1914 : août: massacre de 12 000 chrétiens assyriens en Irak par le Jevdet Khalil Bey
1914 : novembre: poursuite de l’expulsion des Grecs de Thrace Orientale
1914 : expulsion des juifs de Palestine en âge de porter les armes par les Ottomans
1912 : massacres en Thrace contre les populations chrétiennes commis par l’armée turque en retraite
1912 : pogroms contre la population juive de Fès au Maroc
1909 : avril: massacre de 30 000 Arméniens en Cilicie
1909 : pogroms : massacre des juifs de Kermanshah en Perse, pour commémorer la mort d’Hussein
1909 : avec des milliers d’Arméniens, quelques missionnaires américains sont massacrés dans la région d’Adana
1908 : juillet: à Adana, troubles arméniens et répression violente; 30 000 victimes; protestations européennes 1896 : martyre de 5 bahaï de Turbat-i-Haydari
1904 : massacre de juifs au Yémen
1904 : mai: massacre de 7500 Arméniens dans la région de Sassun
1903 : pogrom contre les bahaïs à Yazd; environ 70 morts
1900 : août: massacre de femmes et d’enfants arméniens dans les villages de Spaghanak
1896 : publication du British Blue Book sur les massacres d’Arméniens dans l’empire ottoman
1896 : juin: destruction de villages arméniens autour de Van
1896 : juin: massacre des hommes du village arménien de Sgherdi; conversion forcée des survivants
1896 : juin: massacre de 400 Arméniens autour de Khizan
1896 : juin: massacre de 160 Armémiens autour de Mamarzank; conversion des survivants
1896 : juin: destruction des villages de la région de Shatakh
1896 : juin: destruction de 11 villages arméniens autour de Gumushhane
1896 : juin: massacre d’Arméniens à Van; fuite des survivants en Iran
1896 : août: après la prise d’otage à la Banque Ottomane, pogroms contre les Arméniens de Constantinople; 7 000 morts? protestation officielle des puissances européennes
1896 : septembre: dispersion de la population arménienne de Agn
1896 : septembre: massacre de 250 Arméniens autour de Mush
1896 : septembre: massacre dans le village de Binkaya; 250 morts
1896 : massacre des Crétois par l’occupant ottoman
1895 : massacre d’Arméniens à Van et Istanbul
1895 : septembre: massacre d’Arméniens à Baberd par les Turcs
1895 : septembre: pogroms contre les Arméniens à Constantinople; 2 000 morts; plaintes des Européens
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la province de Derjan
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la province de Trébizonde; témoignage du consul français
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Erzincan et Kamakh
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Kghi; 1 000 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Baghesh
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Urfa; 10 000 morts dans les combats
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Shapin-Karahisar; 2 000 morts dans la ville et 3 000 dans la campagne
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la ville d’Erzincan; 1 000 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Zklus; 200 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Amasya; 100 morts
1895 : novembre: massacre d’Alep; 1000 morts
1895 : décembre: destruction de 100 villages dans la province de Bitlis
1895 : décembre: massacre de 8000 Arméniens à Urfa
1895 : décembre: destruction d’une centaine de villages autre de Mush
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Bitlis; 102 villages détruits
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Charsanjak; 700 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Balu; 1 200 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Arabkir; 2 800 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens dans la région de Torgom; 500 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Malatya; 3 000 morts; 1 000 maisons détruites
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Bitlis
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Kharput; 4 000 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Bayburt; 165 villages détruits
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Urfa par les troupes kurdes; le consul anglais est témoin
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Erzurum; 400 morts
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Garin ; 2 000 morts; 43 villages détruits
1895 : octobre: massacre d’Arméniens à Trébizonde
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Diyarbakir et sa région: 30 000 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Arabkir; 2 800 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Marzvan; 700 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Kharput; 3 800 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Van
1895 : novembre: conversions forcées d’Arméniens à Kharput
1895 : proclamation du jihad par les Ottomans
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Sivas; 1 500 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Balu
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Antep; 1 500 morts
1895 : novembre: massacre d’Arméniens à Marash; 1 000 morts
1895 : novembre: pillage de 160 villages de la région de Van
1895 : décembre: des centaines d’Arméniens sont brûlés vifs dans la cathédrale d’Urfa
1895 : janvier: le soldat kurde Sheikh Hassan déclare avoir tué 40 chrétiens à Urfa pendant les massacres.
1895 : novembre: les Kurdes attaquent la ville de Tel Mozilt et la ravagent; le gouverneur turc tente de les stopper mais le massacre d’Assyriens a pourtant lieu.
1894 : début des massacres contre les Arméniens décidés sous le sultan Abdul Hamid =>1896; environ 300 000 morts
1894 : août: massacre d’Arméniens au Mont Gebin, déportés du village d’Andok et brûlés vifs dans la forêt
1894 : août: 74 villages arméniens détruits dans la région de Sassun: 10 000 victimes
1894 : août-octobre: massacre d’Arméniens par les seigneurs kurdes autour de Mush; 5000 morts selon les Européens
1894 : l’ambassadeur de France à Constantinople décrit la création des régiments kurdes comme “l’organisation officielle pour le pillage aux dépens des chrétiens arméniens”
1890 : pogroms anti arméniens à Erzurum
1889 : pillage du quartier juif de Bagdad
1882 : juillet: émeutes anti-chrétiennes à Alexandrie: 50 morts
1881 : massacre de coptes et d’autres chrétiens à Alexandrie
1877 : massacre d’Arméniens à Beyazit en Anatolie
1876 : massacre des Bulgares par les Turcs (15 000 morts selon un consul US)
1867 : massacre de Crétois
1867 : massacre de juifs à Barfurush (Perse)
1864 : massacre d’Arméniens à Sassoun
1860 : massacre de 22 000 chrétiens libanais, dont 5000 à Damas, par les Druzes et avec l’accord des Turcs
1860 : destruction de monastères et d’églises par les Albanais au Kosovo
1860 : avril-mai: déroulement du massacre des maronites sous la responsabilité du gouverneur de Damas Ahmet Pacha
1860 : destruction du village libanais de Dayr al Qamar; 2600 morts
1860 : le quartier assyrien de Damas est attaqué; 10 000 morts
1860 : destruction du village libanais de Rasshayya; 800 morts
1860 : destruction du village libanais de Hasbayya; 6000 morts ?
1860 : destruction du village libanais de Jazzin; 1500 morts
1854 : pogrom antijuif à Demnate au Maroc
1848 : disparition totale des juifs de Machhad en Iran 1847 : reprise des persécutions des chrétiens assyriens par les Kurdes. 30 000 morts
1843 : massacres des chrétiens nestoriens d’Orient notamment par les Kurdes: environ 20.000 morts
1843 : massacre de chrétiens nestoriens au Kurdistan
1842 : tentative de génocide des chrétiens assyriens par l’émir kurde d’Hakkari Badr Khan Bey: 10 000 morts, esclavage des femmes et des enfants. Les Ottomans n’interviennent pas.
1842 : 800 chrétiens assyriens sont éliminés dans la région de Dez selon les registres fiscaux.
1841 : meurtres massifs de juifs au Maroc; le sultan est obligé de considérer les juifs comme sa propriété personnelle, ce qui contribue à les protéger.
1840 : persécution des juifs de Damas; affaire des meurtres rituels
1840 : conversion forcée des juifs de Machhad en Iran
1840 : pogrom à Damas
1839 : campagne de conversions forcées des juifs iraniens
1834 : massacre de juifs à Safed (Palestine)
1830 : début de la persécution des juifs en Perse, provoquée par l’avance russe dans le Caucase.
1828 : massacre de juifs à Bagdad
1821 : attaque des minorités grecques en Anatolie en réplique à la libération du Péloponnèse.
1821 : massacre des Crétois par les Egyptiens d’Ibrahim Pacha
1821 : massacre des Grecs par les Egyptiens d’Ibrahim Pacha, encouragé par les Oulémas: volonté de détruite totalement la population par la déportation des femmes et des enfants.
1813 : répression de la révolte des Serbes; massacre et réduction en esclavage: des milliers de femmes sont vendues à Belgrade.
1807 : expulsion des juifs de Tétouan
1806 : expulsion par fatwa des juifs de Sali au Maroc et interdiction pour les juifs marocains d’avoir des vêtements occidentaux
1806 : les janissaires du Dey d’Alger massacrent et pillent dans le quartier juif
1805 : pogrom contre les juifs d’Alger après une famine
1805 : exil des juifs d’Alger vers Tunis et Livourne
1803 : répression d’une révolte en Serbie; entre autres, 1800 femmes et enfants pris comme esclaves.
1790 : massacre de juifs à Tétouan (Maroc)et destruction de la plupart des communautés juives du Maroc
1785 : à Constantinople, les églises secrètement réparées par les minorités sont détruites à nouveau par le vizir sous pression de la foule
1770 : expulsion des juifs de Jeddah en Arabie
1700 : massacre des juifs au Yémen
1676 : expulsion des juifs de Sanaa au Yémen 1650 : les juifs de Tunisie sont déportés dans des quartiers spéciaux appelés “hara”
1667 : persécution des Arméniens chrétiens en Iran
1656 : juifs chassés d’Ispahan en Iran
1622 : conversion forcée des juifs de Perse
1614 : invasion de la Géorgie par le shah Abbas;destructions, déportation, profanations des images saintes par le shah lui même
1608 : persécution pendant deux ans des juifs de Taroudan (Maroc) par les Berbères
1604 : début d’une période de famine, violence et conversions forcées de la population juive de Fès: 2000 conversions en 2 ans
1596 : massacres systématiques en Anatolie au cours des visites d’inspection de l’armée par le vizir Caghoglu Sinan Pasha
1554 : la ville d’Erevan est totalement rasée par les Ottomans
1554 : pillage et persécutions contre la population juive de Marrakech par les Turcs qui ont pris la ville
1535 : pogrom puis expulsion des juifs de Tunisie
1524 : expulsion des juifs de Buda en Hongrie par les Ottomans
1523 : le sultan ottoman Soliman ordonne la fermeture de l’église du Cénacle à Jérusalem, et sa conversion en mosquée
1522 : expulsion des chrétiens de la ville de Rhodes
1521 : expulsion des juifs de Belgrade par les Ottomans
1516 : massacre de dizaines de milliers d’Alaouites en Syrie au moment de la conquête des Ottomans sunnites
1516 : les juifs algériens reçoivent le statut officiel de “dhimmis “de la part des Ottomans; certains couleurs leur sont interdites (rouge et vert); ils n’ont pas le droit de monter à cheval ou de porter des armes; ils doivent payer la taxe discriminatoire; leur représentant est rituellement giflé au moment de la remise du tribut aux autorités.
1492 : communauté juive de Touat au Maroc est massacrée; synagogues détruites
1453 : prise de Constantinople; trois jours de massacres et de pillage; foule égorgée dans Sainte Sophie.
L’église de Sainte Sophie de Constantinople est transformée en mosquée
1440 : invasion de la Géorgie par le Shah Djehan; érection d’une tour de 1664 têtes de soldats prisonniers
1438 : création de ghettos pour les juifs dans les villes du Maroc, sous le nom de “mellah”
1402 : Smyrne occupée par les Croisés est prise par Tamerlan; massacre et pyramides de têtes
1401 : massacre de 90 000 habitants de Bagdad par Tamerlan; érection de 120 pyramides de têtes
1400 : invasion et pillage de la Géorgie chrétienne par Tamerlan
1400 : les soldats arméniens défendant Sivas sont enterrés vivants. Tamerlan fait piétiner par des cavaliers un chœur d’enfant chantant des psaumes; il n’aimait pas la musique, disent les chroniques.
1400 : prise d’Alep par Tamerlan; pyramides de têtes
1400 : élimination du christianisme après les passages de Tamerlan en Afghanistan
1393 : Tamerlan attaque la ville assyrienne de Tikrit; tous les habitants chrétiens sont exterminés
1389 : campagne d’exécutions de coptes relapses
1387 : la population de Khvabi-Khevi (Géorgie) est brûlée dans l’église
1387 : prise de Van par Tamerlan: massacre de la population
1386 : invasion de Tamerlan en Géorgie; destructions d’églises et monastères, conversions forcées, prêtres brûlés; 60 000 personnes déportées
1384 : pillage de la Bosnie par les Ottomans
1367 : le patriarche maronite Gabriel d’Hajoula est brûlé vif à Tripoli.
1358 : élimination presque définitive des chrétiens nestoriens d’Asie Centrale par Tamerlan
1355 : début des fatwas contre les coptes
1354 : vague de violence anti-chrétienne en Egypte provoquée par des prédicateurs
1344 : conversion forcée des juifs de Bagdad
1342 : destruction de l’église Saint Ménas du Hamra par la foule en Egypte
1342 : incendie des églises des puits et des Vierges à Hamra
1334 : conversions forcées des juifs de Bagdad
1321 : vague de violence anti-chrétienne en Egypte; campagne de calomnies contre les coptes, qui aboutit à la destruction de 60 églises par la foule.
1310 : massacre des chrétiens d’Irbil et destruction de toutes les églises de la ville
1304 : expulsion des chrétiens d’Ephèse
1301 : début de la persécution des juifs en Egypte
1301 : vague de violence anti-chrétienne en Egypte
1295 : Kazan Khan ordonne la destruction de toutes les églises de Mésopotamie
1293 : au Caire, émeute contre les Coptes: massacre et destruction de leurs maisons
1291 : conversion forcée des juifs de Tabriz en Perse
1289 : massacre de religieuses chrétiennes à Tripoli en Palestine par l’armée de Kalavun
1274 : invasion et destruction par les Mamelouks des trois royaumes chrétiens de Nubie; vente des habitants.
1268 : émeute à Bagdad contre les chrétiens
1266 : le caveau des Patriarches d’Hébron est converti en mosquée et interdit aux juifs et aux chrétiens
1260 : attaque des chrétiens de Damas et destruction d’églises
1232 : massacre des juifs de Marrakech
1225 : invasion de la Géorgie par Djelal Edin. Selon les chroniques, début d’une période de 5 années de massacres en Géorgie
1224 : toutes les synagogues de Fès au Maroc sont détruites
1207 : A Pâques, massacre de 12 000 Arméniens autour de la cathédrale d’Ani
1198 : conversion forcée des juifs d’Aden
1184 : les Almohades imposent des signes distinctifs aux chrétiens et aux juifs en Espagne
1184 : destruction d’une église de Saint Gabriel à Assyout par la foule 1165 : conversion forcée des juifs du Yémen
1165 : destruction par la foule de l’église de l‘Archange Gabriel à Al Fustat
1160 : prise de l’Ifriqiya par les Marocains d’Abd el Moumen; juifs et chrétiens doivent choisir entre la mort et la conversion; les juifs sont convertis de force.
1147 : prise de Marrakech par les Almohades; persécution des juifs
1145 : les juifs de Tunis doivent choisir entre la conversion et l’exil
1142 : début des persécutions contre les juifs par les Almohades; massacre à Tlemcen, Bougie, Oran (jusqu’en 1147)
1126 : déportation de chrétiens au Maroc par les Almoravides
1117 : en Egypte, décret rappelant à l’obéissance des ordonnances concernant la soumission des infidèles juifs et chrétiens sous peine de mort
1100 : selon une chronique géorgienne, sous l’occupation turque de Tiflis, “chaque jour le sang des chrétiens de la ville était versé”
1098 : le gouverneur fatimide de Jérusalem expulse tous les habitants chrétiens
1095 : expulsion des chrétiens arméniens et grecs d’Antioche par Yaghi Siyan
1077 : massacre de 3000 infidèles à Jérusalem par le chef turkmène Atsiz
1073 : début des persécutions contre juifs et chrétiens par les Turcs à Jérusalem
1066 : au cours du massacre de milliers de juifs de Grenade, assassinat du Nagid de la communauté, successeur de Samuel Ha Nagid
1065 : décapitation de 65 moines chrétiens du monastère d’Abanub par Haffas sous Al Mustansir en Egypte
1032 : 5 à 6000 juifs tués dans une émeute à Fez et expulsion des survivants
1016 : les juifs sont persécutés et chassés de Kairouan
1014 : sous le calife Al Qadir, la foule musulmane attaque les maisons chrétiennes et détruit plusieurs églises
1010 : début de massacre de centaines de juifs autour de Cordoue jusqu’en 1013
1010 : ordre de destruction des églises de Jérusalem par Al Hakim
1010 : persécution des chrétiens, juifs et sunnites par le calife fatimide Al Hakim
1004 : juifs et chrétiens doivent porter un turban et une ceinture noirs en Egypte
979 : massacre de zoroastriens à Chiraz
924 : destruction à Damas du couvent Sainte-Marie
903 : raid sur Thessalonique et réduction en esclavage de 20 000 prisonniers
852 : destruction des églises de Cordoue datant d’après la conquête arabe
851 : début du “martyre des Mozarabes” à Cordoue
851 : les chefs de la communauté chrétienne de Cordoue sont emprisonnés
850 : règlement du calife sur les vêtements des infidèles
832 : massacre des coptes révoltés du Delta
831 : répression des chrétiens coptes en Egypte
829 : révolte des chrétiens coptes en Egypte
790 : martyres de Saint Christophe, Saint Jean le Palaiaurites et Saint Ilias, torturés et crucifiés
780 : conversion forcée des chrétiens d’Alep par Al Mahdi
772 : massacre de la noblesse arménienne et géorgienne à Bagrevan
759 : conversion forcée et dispersion des chrétiens au Liban
749 : début des persécutions en Arménie contre les prêtres
725 : plainte des chrétiens d’Égypte à cause des agressions de leurs femmes et de leurs enfants se rendant à l’église
723 : 60 pèlerins chrétiens d’Amorion crucifiés à Jérusalem
708 : massacres et conversions forcées à Tyane en Asie Mineure
705 : aristocratie arménienne brûlée sur des bûchers
704 : persécution des coptes à Alexandrie par la foule et le gouverneur. Les croix des églises coptes doivent disparaître
702 : décapitation du patriarche orthodoxe d’Antioche
651 : massacre des habitants d’Arados à Chypre
643 : massacre des habitants de Césarée de Palestine; 7 000 morts
640 : expulsion des chrétiens du Nadjran
640 : autorisation pour les musulmans de briser les croix des processions coptes et autorisation de détruire les églises nouvelles coptes
638 : expulsion des juifs de Jérusalem
637 : description horrifiée de la conquête de la Palestine par le patriarche Sophronios
635 : prise de Damas: “le massacre dura toute la nuit jusqu’à l’apparition du jour”.
634 : départ des chrétiens d’Arabie pour la Syrie
634 : premier texte chrétien mentionnant Mahomet en l’associant au “sang humain qui coule”
630 : massacre de la tribu juive des Beni Djadsimaa (Mort de Mahomet en 632)
628 : victoire de Mahomet sur les juifs lors de la bataille de l’oasis de Khaybar (devenue symbole de la victoire musulmane sur les Juifs)
627 : massacre des juifs de Médine; partage des familles et des biens
626 : expédition contre les juifs Beni Qoraizha, insultés par Mahomet: “O vous, singes et cochons…”
626: massacre des 700 juifs Beni Qoraïzha,liés pendant trois jours, puis égorgés au dessus d’un fossé,avec les jeunes garçons.
626 : massacre des juifs Beni Khazradj et partage des familles et du butin
624 : après la victoire de Badr, début de l’élimination des juifs (Règne de Mahomet)
Lire la suite: [www.israel-flash.com]
super Katleen pour tous c’est détails très intéressant je vais les imprimer merci
@ Kathleen ,
merci pour cette chronologie .
Voici mon modeste ouvrage avec une ligne du temps plus brève sur l’Histoire guerrière musulmane dans le monde . Ce fascicule s’adresse principalement aux personnes qui méconnaissent l’islam .
http://www.scribd.com/doc/76715324/Fatrasies-coraniques
Il en manque dans votre exposé: par exemple les multiples massacres de Chrétiens et de Juifs auquels se livrèrent les Almoravides puis les Almohades quand ils envahirent l’Espagne. A noter que lors de la campagne de Navas de Tolosa ou les Almohades furent écrasés le roi de Castille qui s’attebndait pourtant à être en nette infériorité numérique renvoya chez eux les Croisés de France et dun Nord de l’Europe au motif qu’ils ne se tenaienet pas tranquiles avec ses sujets Juifs. Mais je compte sur Marianne ou le Nouvel Obs pour ne pas nous le dire
bravo monsieur garroté bien parlé , mais il n’y a pas que chez les catholique que c’est comme cela moi je suis évangélique et ce n’est pas mieux voilà maintenant 4 ans que je me bats pour Israël et le peuple Juif m et j’ai faillis être mis a la porte de mon église , le dimanche on me fuyer comme la peste , on m’a traiter de collabos q
bravo monsieur Garroté bien parlé mais ce n’est pas qu’au catholique que cela arrive moi je suis évangélique et voilà 4 ans maintenant que je me bats pour Israël et le peuple Juif et j’ai faillis me faire mettre a la porte de mon église , au culte on me fuyer comme la peste ,on m’a traiter de collabos lorsque j’ai dit que je partais pour Israël faire un volontariat a Tsahal , d’ autre m’ont dit que tout cela était de la politique et qu’ on tant que chrétienne je n’avais pas le droit de m’en mêler , cela a été très dure mais je suis tétue et je me suis imposé et depuis un an ils commencent à comprendre et cela c’est calmer , et je proclame que je suis Judéo – chrétienne Sioniste ,pro Juive, pro Israélienne et qui c’est? si on veut de moi peut être bientôt Noahides et ham Israël raï !
Ce site évangélique devrait vous plaire :
http://www.actu-chretienne.net/
Merci Monsieur pour votre article que j’ai lu avec intérêt. Pour moi, c’est une suite logique pour un chrétien que de se sentir proche du judaïsme et d’aimer Israel.
Pour Mme Ghys, bienvenue au Club de ceux qui choquent parce qu’ils aiment Israel, on a encore beaucoup de boulot pour faire passer la logique Judéo-chrétienne. En tout cas, nous sommes déjà deux évangéliques qui se permettons de « bousculer » nos églises, mais en réalité nous sommes plusieurs milliers en Suisse. Allez bon courage et à bientôt, peut-être à Jérusalem.
Merci les Suisses!Vous continuez à donner le bon exemple après la votation contre les minarets et votre non à l’enfer européen.
J’ai de la sympathie pour vous depuis l’âge de 15 ans et souhaite pouvoir résider dans votre pays dès ma retraite.
Benoit a l’air fatigué sur cette photo.
Pourquoi l’avoir choisie alors que nombreuses sont celles où on le voit radieux ????……….
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Sur la photo, Benoît XVI est en pleine réflexion, tout simplement.
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Michel Garroté
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« Concrètement, les dirigeants des pays musulmans ne reconnaissent ni l’Etat d’Israël, ni la liberté religieuse des chrétiens orientaux en terre d’islam et ces deux refus participent d’une même idéologie. »
Quand l’antisémitisme/antisionisme provient des pays musulmans, cela ne peut nous étonner, car c’est conforme à leur idéologie. Les pays musulmans sont les ennemis d’Israël, s’opposent à son existence depuis sa restauration en 1948 et considèrent et le Judaïsme et le Christianisme, comme des religions à détruire, car elles auraient dénaturé la croyance en Dieu et dévoyé son message. ( raisonnement simpliste et argument facile pour justifier l’idée que l’islam est la seule vraie religion). Dès lors, rien de surprenant à ce que les Chrétiens orientaux soient une minorité souvent persécutée par les » religieux » musulmans, dans les pays régis par la charia et que la haine du peuple Juif constitue le seul lien commun entre les nations arabes.
Par contre, quand des Chrétiens expriment leur antisémitisme /antisionisme, il y là un problème un véritable problème, car un Chrétien véritable ne peut pas être ni l’ennemi d’Israël, ni celui du peuple Juif.
Une affirmation, comme celle exprimée ci-dessous par Mgr Bustos et il n’est pas le seul à penser de la sorte, est d’une irresponsabilité criminelle, car elle justifie l’antisionisme et tous les délires des ennemis d’Israël :
« “Pour nous, chrétiens, on ne peut plus parler de Terre promise au peuple juif”, terme qui figure dans l’Ancien testament, car cette “promesse” a été “abolie par la présence du Christ”. Après la venue du Jésus, “nous parlons de Terre promise comme étant le royaume de Dieu”, qui couvre la Terre entière, et est un “royaume de paix, d’amour, d’égalité (et) de justice”, a-t-il expliqué.”
Il n’y a plus de peuple préféré, de peuple choisi, tous les hommes et toutes les femmes de tous les pays sont devenus le peuple choisi”. »
Cette théologie de la substitution, (répudiée par l’Eglise depuis Vatican II) selon laquelle le peuple d’Israël a été rejeté, et maudit pour l’éternité, est encore utilisée aujourd’hui par de prétendus chrétiens, ennemis d’Israël. D’ailleurs, la « théologie palestinienne de la libération » fait de Jésus le « premier révolutionnaire palestinien » ( !!!) justifiant ainsi la violence contre les Israéliens, comme acceptable de la part des pauvres opprimés contre le vilain oppresseur.
Ce prélat et tous ceux qui continuent à propager cette théologie de la substitution, n’ont rien compris au message divin.
Dieu ne change pas, ce qu’Il a promis à Abraham et à sa descendance reste promis. Il n’y a pas de substitution. N’en déplaise aux jaloux, l’Eglise est seulement greffée au tronc de l’olivier qui lui représente Israël.
Affirmer qu’Israël n’est plus le peuple de Dieu revient à dire que l’Ancien Testament est caduc et que le Christ ne serait pas venu pour son peuple d’abord. Le Christ n’est jamais venu pour abolir quoi que ce soit, encore moins l’alliance scellée entre Dieu et Abraham, mais pour accomplir la Loi. Jésus n’a jamais rejeté Son peuple.
Tout véritable chrétien reconnaît sans hésitation qu’Israël est la terre promise par D.ieu au peuple Juif, que ce dernier est le peuple élu, et qu’il doit son salut à Jésus, né Juif, en Israël, il y a environ 2000 ans, pour accomplir le dessein de D.ieu. C’est grâce à Jésus, que la Vérité, d’abord révélée au peuple élu, s’est aussi propagée aux autres peuples de la terre.
Au lieu de rejeter Israël et son peuple, les Chrétiens devraient leur être reconnaissants de leur avoir apporté le bien le plus précieux qui soit: la connaissance de l’existence d’Elohim et de Son Amour pour l’humanité.
Dès lors, aucun véritable Chrétien ne peut être antisémite, ni s’allier à l’islam contre Israël, bien au contraire, il doit spontanément faire alliance avec Israël et soutenir le peuple Juif de tout son coeur.
Rosaly : en clair bustos veut dire que les chrétiens se veulent suprémacistes,qu’ils veulent dominer le monde et qu’il n’y a pas de place dans le monde pour un peuple peu nombreux donc faible selon les normes « intellectuelles » bornées de ces suprémacistes. Pour eux s’attaquer à un « gros morceau » est inconcevable car ils sont lâches c’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont besoin du suprématisme comme le nain a besoin de hauts talons,mais là quelques millions de Juifs en se mettant à 10 ou à 100 on devrait bien arriver à les détruire.NON bustos les insectes de votre espèce ne peuvent pas y arriver même à 100 contre un car votre nature d’insecte restera toujours ce qu’elle est donc même 100 fourmis ne sont pas de taille!
robert davis complétez avec le nain juif , ça souvent revenu dans les grieffes ! allons jusqu’au bout pas vrai ?
En tant que catho du Canada je me considère depuis toujours comme parente proche de Sion. Tant que la bible circulera et qu’elle sera lue et commentée par des gens intègres il restera de la lumière sur cette planète.
Cette semaine j’ai relu l’histoire du prophète Élie.
Un article qui s’est enrichi de la méditation du vôtre…
http://blog.islam-et-verite.com/wp-admin/post.php?post=800&action=edit&message=1
en tant que catholique je me sens proche du peuple juif car nous sommes tous issus du meme peuple nous sommes frères c est une évidence ensuite est venu le choix d une religion mais au grand jamais je ne pourrais me comparer à l islam et son fanatisme! vive israel!!!!
JE CROIS qu’il faut être « de bonne volonté » pour lire tout l’article, pour méditer ce qu’il contient, au besoin en faisant quelques haltes.
PARTIES et PARAGRAPHES dans lesquels POLITIQUE, GEOGRAPHIE, PHILOSOPHIE, THEOLOGIE sont intimement et savamment mêlées, nous invitent, nous incitent même, par leur présence expressément signalée, à la prise de conscience de phénomènes que nous n’avons pas l’habitude de prendre en compte parce qu’ils sont passés, et pour cause, sous la chape de plomb du SILENCE MEDIATIQUE ou, à l’occasion, sur la rôtissoire à vilipender ceux qui osent dire, écrire ou « même penser » (!) autrement que le « politiquement correct », le « politiquement admis »… (l’intelligentsia nouvelle ayant pondu les nouvelles normes).
OUI, il faut être de « bonne volonté » : DIEU demande cela à ses enfants.
MERCI une fois de plus à dreuz.com ; à Michel Garroté et toute l’équipe.
Excusez-moi, j’ai donné un mauvais lien pour mon précédent message, signalant un article enrichi de la méditation de celui de Michel Garroté…
http://blog.islam-et-verite.com/?p=800
Bonjour Monsieur Michel Garroté.
Je suis un peu inquiet, le pape de l’indignation , M. Stéphane Hessel est silencieux depuis des mois. Est-ce qu’il n’y a plus de motif de s’indigner avec ce qui se passe en Syrie et dans tant pays arabes et musulmans malgré le « mois sacré » ( mais sacré pour qui ?) ou bien est-il malade ?
Pouvez-vous m’informer de l’état de cet héros de la grande presse de gauche et de sa courroie de transmission que sont les intellectuels comme Pascal Boniface, Edgard Morin , Régis Debray- etc. ?
Merci et bravo pour vos articles, vous avez le courage d’un Charles Péguy, bon catholique et ami des juifs.
http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Hessel
Hessel est mort, à mes yeux, pas franchement une grosse perte pour l’humanité.
Ici aux US, j’ai fait connaissance du christianisme evangelique. Les chretiens evangeliques, qui ne sont pas les cingles qu’on vous presente en France, ont les yeux grands ouverts sur la tenebre qui monte du monde musulman. je suis heureux de voir qu’il y a encore des catholiques (comme vous MG)qui ont une interpretation similaire des textes.
Excellent article pas si long que cela et que j’ai lu d’un trait! C’est d’ailleurs bien ce que je pensais à savoir que la gauche,l’extrême gauche et l’islam sont EUX des racistes suprémacistes qui essayent de brouiller les cartes en accusant les Juifs et les Judéo Chrétiens de leurs propres fautes. Les catholiques qui parlent d’un catholicisme « universel » jouent avec les mots pour la propagande car ils font aussi du suprémacisme et en plus celui-ci est opposé à leur multiculturalisme! C’est le chaos dans leurs pauvres cervelles. Qu’ils disent carrémment « c’est moué le plus grand et le plus beau » au lieu de chercher toutes ces circonlocutions stupides et hypocrites. Cela fait longtemps qu’ils sont démasqués,qu’ils le demandent aux mânes de leur ami hitler! De même s’ils craignent tant un Israel puissant c’est qu’ils savent que le seul moyen pour eux de faire du suprémacisme est de dominer les pays du monde car ainsi ils peuvent menacer les hommes de pérsécution s’ils ne se convertissent pas à l’islam.Ceci a toujours été leur seul arme pour convertir et au PO un Israel puissant ne leur permet pas d’utiliser cette arme. L’extr^me gauche a les mêmes idées sauf que leur « islam » c’est le communisme. Ces 2 totalitarismes sont contre la liberté et pour l’eclavage des hommes car ils ne peuvent régner que sur des esclaves personne d’autre ne les tolèrent.