Publié par Jean-Patrick Grumberg le 1 juin 2014

FRANCE-BELGIUM-CRIME-JEWISH-ARREST

Mehdi Nemmouche, le pieux musulman qui a tué quatre personnes lors d’un attentat terroriste au musée juif de Bruxelles, revenait de Syrie.

Il fait partie de ces quelques 800 Français, tous des “loups solitaires”, que le ministre de l’intérieur français dit que la France surveille de près…

Le Musée juif de Bruxelles vient de montrer le carnage qu’un seul d’entre eux peut commettre. Les lieux juifs, les synagogues, les écoles, cibles des jihadistes, sont maintenant des poudrières.

Mehdi Nemmouche est le profil exact de ces jihadistes surentrainés, porteurs de passeports européens, et dont on ne cesse de parler dans les médias depuis plus d’un an. Ils sont revenus de Syrie après avoir été formés et armés ; ils ont probablement pris part aux combats afin d’apprendre à tuer ; ils savent fabriquer, poser et déclencher des bombes, et ils ont reçu d’al Qaïda des ordres de missions une fois rentrés chez eux.

“Tout le gouvernement est mobilisé pour suivre les jihadistes et éviter qu’ils puissent nuire” a déclaré François Hollande [belle mobilisation : on voit le résultat], “notamment lorsqu’ils reviennent en France ou en Europe” [exactement le cas de Nemmouche] ajoutant : “c’est une lutte de tous les instants” [ah bon ?].

Ce sont des propos inconsistants, des propos qui font peur : Mehdi Nemmouche est allé en Syrie en 2013. Il était même fiché par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

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Pourtant, il a pu se procurer une Kalashnikov et un révolver, ce qui suppose contacts et réseaux, et probablement des complices pour préparer son plan d’attaque, et tout cela sans alerter la sécurité intérieure.

Qu’a fait la France pour éviter qu’il nuise, après être revenu en France ? De quelle lutte de tous les instants parle-t-on ?

S’il a été arrêté, c’est par hasard, à la faveur d’un contrôle banal – le genre de contrôle au faciès qui a valu une condamnation à Eric Zemmour pour avoir justifié leur nécessité, et que dénoncent les organisations de défense des droits de l’homme.

Disons-le : les crimes antisémites de Merah ont été possible à la fois par des défaillances dans l’organisation des services de renseignement, et par un manque de ressources.

Disons-le aussi : la France n’a pas les moyens humains et financiers pour surveiller chacun des 800 musulmans qui reviennent ou sont revenus de Syrie. Sans compter ceux qui reviennent ou sont revenus du Mali, autre foyer terroriste, et dont on parle moins.

Disons-le enfin : la France et l’Europe n’ont ni les outils ni la préparation pour assurer la lutte contre le jihad qui se prépare sur leur sol. C’est la sanction d’une immigration incontrôlée, évidemment.

Et les Juifs sont en première ligne, juste devant ceux qu’ils appellent les croisés.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

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