“Des territoires faisant l’objet de négociations ne devraient pas être décrits dans un langage chargé d’un jugement de valeur négatif”, a déclaré le procureur général d’Australie, George Brandis au nom du gouvernement australien.
Le gouvernement Abbott australien a supprimé le terme “occupé” pour décrire les implantations israéliennes à l’est de Jérusalem, marquant un changement de politique étrangère de l’Australie.
Le gouvernement a publié un communiqué, hier jeudi 5 juin, pour clarifier sa position sur la question controversée de la légalité des implantations, après que la déclaration de Brandis a déclenché une discussion animée lors des auditions du Sénat la veille au soir.
Le procureur général, George Brandis, s’exprimant au nom du ministre des affaires étrangères Julie Bishop, a expliqué que cela “n’aidait pas” de se référer aux évènements du passé pour décrire la région, du fait des négociations de paix en cours au Moyen Orient.
“La description de l’est de Jérusalem comme ‘occupée’ est un terme chargé d’implications négatives qui ne sont ni appropriées ni utiles,” a déclaré Brandis lors de l’audition au Sénat.
“Nous ne devrions pas, et cela ne sera pas la position du gouvernement australien de décrire des territoires faisant l’objet de négociations dans un tel langage si chargé de connotations négatives.”
Brandis a déclenché un débat houleux, la veille, en affirmant qu’aucun gouvernement australien, quelque soit sa tendance politique “ne doit approuver ou accepter” l’utilisation du mot occupé.
Un certain nombre de sénateurs ont désapprouvé, rappelant que l’Australie a voté les résolutions de l’ONU en 2011 et 2012 où un tel langage était utilisé pour décrire les constructions situées à l’est de Jérusalem.
Le sénateur indépendant Nick Xenophon, parmi d’autres, suggéra que l’abandon du terme représentait “un changement majeur” dans la politique étrangère australienne.
Le ministre des affaires étrangères, Julie Bishop, avait soulevé l’attention, en janvier, lorsqu’elle avait demandé “quelle loi internationale a déclaré les implantations israéliennes illégales” : la réponse, qui dérange, est qu’il n’en existe aucune, les résolutions de l’ONU n’ayant aucune valeur légale.
A cette remarque d’ordre juridique, s’ajoute un élément d’ordre politique.
L’observations des résolutions de l’ONU vis à vis d’Israël fait ressortir une tendance constante des Nations unies. De tous les pays du monde, Israël est celui qui fait l’objet du plus grand nombre de condamnations.
Rapporté au nombre de morts dans les différents conflits mondiaux, force est de constater que les résolutions de l’ONU sont plus dictées par la politique que par sa mission humanitaire :
- Les conflits au Nigéria ont fait 1 million de morts : le pays n’a reçu aucune condamnation de l’ONU.
- Corée du Nord, 2 millions de morts : 10 condamnations,
- Soudan, 2.25 millions de morts : 45 condamnations,
- Cambodge, 3 millions de morts : 14 condamnations,
- Chine, 65 millions de morts : zéro condamnations,
- Israël, 46 000 morts : 223 condamnations.
Que dire de plus…
En novembre 2013, sans remue-ménage, le gouvernement Abbott avait exprimé son opposition à une nouvelle résolution des Nations unies ordonnant la fin “de toutes les activités d’implantations dans tous les territoires occupés.”
Mme Bishop, suite à ce vote, lors d’une interview pour un journal israélien, posa la question de savoir si les constructions [d’immeubles] en Judée Samarie sont illégales.
Le débat du Sénat monta d’un cran lorsque le sénateur des Verts, Lee Rhiannon utilisa de façon insistante les termes “Jérusalem Est occupé” dans ses questions.
En réponse, le sénateur Brandis lui rétorqua que le mot ”occupé” était un jugement portant sur les négociations de paix en cours entre les Israéliens et les Palestiniens.
”la description tendancieuse utilisée par le sénateur Rhiannon . . . n’est pas la description utilisée par le gouvernement,” a-t-il sèchement répondu. ”Je n’ai pas d’opinion sur le sujet. Je me contente de corriger l’utilisation d’un terme inexact par le sénateur Rhiannon, qui préjuge de l’issue du dossier sur lequel elle pose des questions.”
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Source : http://www.theguardian.com/world/2014/jun/05/australia-drops-occupied-israeli-settlements
Après le Canada et la république tchèque, Bravo à l’Australie ! une attitude courageuse
L’union Européenne reste complaisante avec les pires dictatures de la planète
Jamais deux ,,, cent trois,,, par la suitte ,,,
Le monde petit a petit va ouvrir les yeux, face a la barbarie,,,
Eddy
Félicitation aux courageux australiens
L’Europe et sa population sont trop lâches pour imiter ces 3 pays cités qui seront rejoints par les US une fois Obama chassé.
Il ne faut pas rêver, L’Europe a été le pire persécuteur des juifs et ce n’est pas demain qu’elle changera son soutien inconditionnel aux arabes, pétrole et affaires obligent.
les autres pays devraient suivre le bel exemple de l’ Australie !!
Merci Mr Georges Brandis !
effectivement Jérusalem doit rester UNE et INDIVISIBLE et non négociable
allez savoir les australiens n’ont pas été invités aux cérémonies de libération
Que les Australiens et leur gouvernement en soient remercies!
Merci au Peuple Australien et à Mme Bishop bien plus courageuse que les couards européens!
Quand on vent son âme pour du pétrole, on devrait s’abstenir de vouloir donner des leçons.
Surtout que les Européens auraient pu faire autrement parce que les pays arabes à part le pétrole ils ont rien d’autre, donc y avait moyen de faire autrement certainement.
Bravo le gouvernement australien !
mais j’ai envie de dire : enfin ! Enfin un pays qui sort de la doxa bien-pensante gauchiste, de celle qui a cours en France, à droite comme à gauche, en Belgique, et partout en Europe ou presque.
Avec le Canada, l’Australie, on peut commencer à voir les lignes bouger, on peut commencer à y voir les signes prémonitoires d’un retournement politique des pays occidentaux sur leur vision du conflit israélo-palestinien ? Conlit Israélo-palestinien ? Vraiment ?
Voila encore une appellation imposée par la gauche pro-palestinienne en Europe, politique et médiatique. Mais ce n’est pas la réalité de la situation. Israël n’est en conflit – en guerre – avec personne. Ce sont les mouvements palestiniens installés, protégés, armés par les pays périphériques d’Israël qui agresse Israël. L’Etat juif ne mène que des actions défensives (avec beaucoup de retenue).
Les mots nous sont imposés sournoisement par les ennemis d’Israël. Il faut en trouver d’autres qui rendent compte de la réalité de la situation.
L’Australie l’a donc compris.
Note : Il ne faut donc plus dire : le conflit israélo-palestinien, ou encore la guerre en Palestine, mais bien : la guerre palestinienne contre Israël ou encore la guerre palestinienne contre l’Etat juif.
qui agressent
Mais les gens ne connaissent pas l’histoire et ne cherchent pas a connaître l’histoire. Et ce ne sont pas les journaleux quasi formates à l’idéologie de gauche anti-américaine et anti-israélienne par conséquent, qui vont faire l’effort : ils sont allergiques à la vérité historique qui les dérange!
Quant à l’ONU, le tableau est éloquent.
Le monde est vraiment pitoyable dans sa façon de traiter Israel.
l’Australie est un pays immensément riche, mais qui ne le sait pas encore, dont le vrai hymne national est Waltzing Matilda, l’histoire d’un clodo qui se suicide plutôt que se rendre aux gendarmes.
That is the spirit of Australia.
bonjour et merci JPG , il faut sans cesse répèter , c’est la base de toute pédagogie !
l’information sur le sujet est primordiale , la désinformation étant quasiment internationnale et permanente !
Pas une manif au Brésil , au Portugal où ailleurs sans qu’apparaissent les foulards palestos vite repérés par les caméramans complices !
Exemple : une manif de policiers à Lisbonne qui revendiquent pour leurs salaires , au premier rang , un lieder exhibe son foulard palesto …
Quelqu’un peut-il m’expliquer le rapport entre la paye des policiers
lusitaniens et les revendications palestiniennes ?