Les industriels de la charcuterie ont connu la « pire crise de leur histoire » en 2013, avec suppressions d’emplois et baisse de la production.
Tous les chiffres sont dans le rouge : production en repli de 1,4%, 1.100 emplois supprimés, des investissements en chute libre (-40%) par rapport aux dernières années et des exportations en baisse de 5%. Les industriels de la charcuterie ont connu en 2013 une année noire, s’est alarmée mardi 17 juin leur fédération (Fict). Seule la consommation reste quasi-stable (-0,4%). Les ventes aux particuliers augmentent même de 1,2%, mais la consommation hors-domicile chute de 4,7%. « Nous connaissons vraiment un coup de frein, c’est la pire crise de notre histoire », a commenté auprès de l’AFP Robert Volut, président de la Fict, à l’occasion du bilan annuel du secteur.
La charcuterie bannie de la restauration collective pour des motifs religieux
« Le bannissement de la charcuterie en restauration collective pour des raisons confessionnelles ces trois/quatre dernières années pèse et on n’arrive pas à redresser la barre », commente Robert Volut. L’année en cours ne s’annonce pas meilleure, prévient-il, surtout si la guerre des prix dans la grande distribution continue ainsi. Le décompte est simple, illustre Robert Volut: depuis 10 ans, les prix de la viande de porc ont augmenté de 28%, ceux des produits transformés vendus à la grande distribution de 7% et le prix de vente aux consommateurs par la grande distribution de 14%. Dans ce contexte, les entreprises qui s’en sortent le mieux sont celles qui ont des marques fortes, et celles qui produisent pour les marques des distributeurs (MDD) souffrent énormément, selon lui.
Relever le défi de l’implantation sur le marché chinois
« En 2014, ça ira mieux si on arrive à avoir de meilleures relations avec la grande distribution et si on réussit à avancer sur le marché chinois qui s’est ouvert en mars à la charcuterie française », ajoute-t-il. La semaine dernière, les industries agroalimentaire (Ania), les agriculteurs (FNSEA) et les coopératives agricoles (Coop de France) avaient poussé un énième cri d’alerte et décidé de saisir le Premier ministre Manuel Valls sur le sujet. Cette guerre « poursuivie, entretenue et amplifiée par les enseignes de la grande distribution » pourrait coûter « 15.000 à 20.000 emplois », avaient-ils prévenu.
http://www.rtl.fr/actu/economie/la-charcuterie-francaise-plongee-dans-la-crise-7772692454
© Gaïa pour www.Dreuz.info
ça fait déjà quelques années que l’on ne trouve plus de charcuterie Française .. elles ont toutes été remplacé par du halal et il en est de même pour les boucheries et même les boulangeries .. c’est désolant !
pour ceux qui veulent manger des cochonnailles bien Française on en
trouve encore sur les marchés de quartier ou dans les carrefours etc..
Il faut multiplier les apéros saucisson pinard !
« … la charcuterie bannie de la restauration collective pour des motifs religieux … » Cette affirmation est partiellement vraie. La consommation immodérée de charcuterie est malsaine pour la santé ; en revanche du bon saucisson artisanal (sans conservateur ou E224) servi de temps à autre n’est pas nocif. Toute pub outrancière faite autour du « 5 légumes et 5 fruits par Jour » nuit selon moi à un bon équilibre. Quant à pleurer sur l’augmentation de 28% du kg de porc en 10 ans c’est tout pareil tant pour la baguette que le prix du litre de gasoil.
Je souhaite préciser que dans ma région les écoles ne servent pas de viande halal, ni mon supermarché
Moi je ne mange plus de viande (excepté le porc) pour éviter de consommer halal et pour éviter aussi de payer pour la construction des mosquées.
Quand tous les bons français feront comme moi, eh-bien on reviendra forcément au non-halal ! A méditer !!!