Publié par Guy Millière le 4 juin 2014

islam-europe

Excité à la haine anti-israélienne grâce aux reportages de propagande des grands médias français

Donc, deux ans environ après les meurtres commis par l’abject Merah, petite crapule qui a glissé vers l’islam radical, a rejoint le djihad en Afghanistan, s’est excité à la haine anti-israélienne grâce aux reportages de propagande diffusés par les grands médias français, et a fini par tuer des soldats français et trois enfants juifs, ainsi que le père de deux d’entre eux, d’autres meurtres ont été commis par une autre petite crapule qui a glissé vers l’islam radical.

Cette petite crapule là a rejoint le djihad en Syrie, s’est elle-même excitée à la haine anti-israélienne grâce aux reportages de propagande diffusés par les grands médias français, et a tué quatre personnes à Bruxelles, visant cette fois un lieu juif qui n’était pas une école, mais un musée, avec la volonté de tuer des juifs, ce qui a fait quatre morts, assassinés froidement, à bout portant, comme les Juifs tués à Toulouse.

On doit constater que l’effroyable scénario est globalement le même.

La relation entre haine antisémite et haine anti-israélienne disséminée par les médias a été occultée

On doit noter que la réaction des médias a été peu ou prou la même : pour Bruxelles, comme pour Toulouse, on a évoqué d’abord l’extrême droite avant d’avoir à se rendre à l’évidence. On doit souligner que les narrations se recoupent: la crapule Merah était censée avoir eu une enfance malheureuse, la crapule Mehdi Nemmouche est censée avoir eu une enfance malheureuse. Merah a été décrit comme un brave garçon un peu perdu qui s’est “radicalisé” en prison. Mehdi Nemmouche est décrit de la même façon. La famille et l’avocat de Merah ont eu abondamment la parole, la famille et l’avocat de Mehdi Nemmouche ont abondamment la parole. Les parents des victimes de Merah ont eu, un peu, la possibilité de parler. La famille des victimes de Nemmouche auront sans doute fort peu (voire pas du tout) la possibilité de parler. Les autorités politiques au temps de Merah ont parlé de loup solitaire, et de la nécessité de lutter contre les djihadistes, tout en soulignant que le djihadisme n’avait rien à voir avec l’islam. Elles font la même chose avec Nemmouche. Tout juste disent-elles qu’il y a au moins sept cent criminels ayant le profil de Nemmouche en France aujourd’hui (ce qui est rassurant) et que la police les traque impitoyablement (si elle les traque comme Merah à l’époque, ou Nemmouche aujourd’hui, chacun peut se sentir tranquille). La dimension antisémite des actes de Merah hier, puis de Nemmouche aujourd’hui est citée, mais très vite, en passant. La relation entre haine antisémite et haine anti-israélienne disséminée par les médias a été occultée pour Merah hier, pour Nemmouche aujourd’hui.

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Je pourrais poser tout un ensemble de questions. Quand dira-t-on en France et en Europe que les cloisons entre islam et islam radical sont très poreuses et que le djihad n’est pas du tout extérieur à l’islam? Quand dira-t-on qu’il existe un sérieux et grave problème d’intégration des Musulmans dans les pays d’Europe, ce qui crée des zones de non droit et des gens qui ont la nationalité d’un pays européen sur le papier, et seulement sur le papier? Quand dira-ton que l’école, en inculquant le relativisme et le ressentiment anti-occidental forme des meurtriers, et que les médias diffusant de la propagande anti-israélienne forment des assassins de Juifs? Quand dira-t-on que la victimisation des criminels par la justice en Europe, et l’absence de sęvérité des peines de prison, créent elles-mêmes des assassins?

La pensée unique tient les grands partis et les grands médias

La réponse à toutes ces questions est: jamais. Des partis”populistes” montent en puissance face à la pensée unique, et, à mesure que les frustrations des populations grandissent, croissent sur la colère issue des frustrations, mais ils n’ébranlent pas la pensée unique, qui tient les grands partis et les grands médias. L’Europe pourrit par la tête, mais la pourriture se dissémine bien au delà de la tête. La liberté économique et politique et la liberté de penser agonisent. Les rues ne sont pas sures. Particulièrement pour les Juifs.

Il vaut mieux songer à partir tant qu’il est encore temps

Quand des amis juifs me demandent que faire, je réponds qu’il vaut mieux songer à partir tant qu’il est encore temps. Les juifs qui resteront devront faire très attention, raser les murs, regarder autour d’eux. Les nomenklaturas européennes vivront bien, indifférentes à la pourriture, qu’elles acceptent et parfois propagent aveuglément. Les autres, s’ils restent, seront confrontés à une vie agonisante et de plus en plus misérable. S’ils absorbent les doses requises d’anxyolitique, ils pourront peut-être le supporter.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

PS je serai pour huit jours aux Etats Unis. J’ai rédigé deux articles pour dreuz, qui paraitront dans les prochains jours. J’ai participé dès mon retour de Jérusalem à la réalisation d’un reportage réalisé à Paris par Dale Hurd, pour la chaîne américaine CBN, sur la montée de l’antisémitisme en France. J’ai servi d’interprète à une famille juive qui quitte la France pour Israël. Cette famille le fait, comme ses membres me l’ont dit, tant qu’il est encore temps. Le reportage sera bientôt diffusé. En France, un tel reportage serait inimaginable. Hélas.

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