Publié par Jean-Patrick Grumberg le 23 juin 2014

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L’Institut pour l’économie et la paix, qui mesure depuis 1986 les risques de guerre et de violence, et leurs conséquences économiques, vient de publier son dernier rapport, Global Peace Index.

162 pays, représentant 99.6% de la population mondiale sont couverts par l’étude.

On peut y lire que le monde est devenu “moins pacifique chaque année depuis 2008”, merci essentiellement à l’islam, en raison du conflit en Syrie, de la guerre civile au Soudan du sud, et de l’élargissement et intensification des zones de terrorisme, dont l’Afghanistan, l’Irak, les Philippines et la Libye, merci encore à Barack Obama qui a décidé de retrancher l’Amérique du rôle stabilisateur même s’il est imparfait, de gendarme du monde, dans lequel les plus dictateurs et terroristes se sont engouffrés.

On peut y lire également que 8% de la population du monde vit dans les 11 pays les plus en paix. Ces mêmes pays sont en train de connaître une islamisation qui changera cette fragile situation.

Et 500 millions d’êtres humains vivent dans les 11 zones d’instabilité qui risquent le plus de tomber dans la violence à court et moyen terme :

ZAMBIE (86% de risque)
HAITI 78%
ARGENTINE 76%
TCHAD 74%
BOSNIE-HERZEGOVINE 72%
NEPAL 70%
BURUNDI 70%
GEORGIE 70%
LIBERIA 67%
QATAR 65%

La limite d’une telle étude est que personne n’avait prévu, la veille, ce qui a été ridiculement baptisé “printemps arabe”, le 18 décembre 2010.

L’autre limite est qu’aucun observateur ne peut prédire quelle folie animera Barack Obama, qui, sur le plan international, accumule faiblesses et erreurs stratégiques.

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Comme l’expliquait un commentateur politique, nous sommes dans un monde où la population met à la tête des Etats des personnalités qui n’ont jamais rien prouvé. A ce titre, Obama n’est pas à blamer. On ne reproche pas à quelqu’un qui n’a pas d’expérience de ne pas en avoir. Les Américains qui ont voté pour lui, les médias qui ont contribué à le faire élire, oui.

Nous vivons dans un monde où la paix reste une courte période, accidentelle, entre deux guerres : l’être humain ne souhaite pas autre chose.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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