Publié par Michel Garroté le 22 juillet 2014

Missile-Topol

Michel Garroté, réd en chef –- Sur dreuz.info, nous n’aimons pas les thèses complotistes. Cela dit, j’ai été très surpris que nos médias aient accusés – quelques minutes seulement après le crash – les ukrainiens russophones d’avoir abattu le Malaysia Airlines MH17. J’ai également été très surpris que nos médias aient systématiquement écarté les analyses techniques contestant la version officielle (ce ne sont pas les sites Internet qui publient ces analyses techniques qui m’intéressent, mais les analyses techniques elles-mêmes).

Et je pose la question : à qui profite le crime ? Pour l’instant, le crime ne profite ni à la Russie, ni aux ukrainiens russophones, puisque nos médias, tantôt insinuent, tantôt affirment, que le Malaysia Airlines MH17 a été abattu par les ukrainiens russophones et/ou par les Russes. C’est la raison pour laquelle je verse au dossier les analyses ci-dessous, qui, même si dans le futur elles s’avéraient erronées, permettent au moins de lire autre chose que ce qui se raconte dans notre presse.

Il se trouve que l’ETN (http://www.eturbonews.com/) a reçu des informations d’un contrôleur de la circulation de l’air à Kiev concernant le vol Malaysia Airlines MH17 (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page ; voir notamment les éléments techniques, vidéos et photos à l’appui, sur fr.sott.net). Ce contrôleur de la circulation aérienne de Kiev est un citoyen espagnol qui travaillait en Ukraine. Il a été relevé de son service en tant que contrôleur de la circulation aérienne civile, ainsi que d’autres ressortissants étrangers, immédiatement après qu’un avion de transport de passagers de la Malaysia Airlines ait été abattu au-dessus de l’Ukraine orientale, ce qui a causé la mort des 295 passagers et des membres de l’équipage qui étaient à bord.

Ce contrôleur aérien a suggéré, dans une évaluation privée, qu’il fondait sur des sources militaires à Kiev, que l’armée ukrainienne était derrière le tir qui a abattu l’avion. Les enregistrements radar ont été immédiatement confisqués dès qu’il est devenu clair qu’un avion de ligne avait été abattu. Des contrôleurs aériens militaires ont reconnu, sur le circuit de communication interne, que l’armée était impliquée, et certains bavardages militaires ont laissé entendre qu’ils ne savaient pas d’où provenait l’ordre d’abattre l’avion.

Manifestement, cela serait arrivé après une série d’erreurs, puisque le même avion avait été escorté par deux avions de combat ukrainiens, qui ne l’ont quitté que 3 minutes avant sa disparition de l’écran du radar. Des captures d’écran de ce radar montrent également un changement inexpliqué de la course du Boeing malaisien. Le changement de cap a emmené l’avion directement au-dessus de la zone de conflit dans l’est de l’Ukraine.

Si une fusée BUK avait été tirée depuis le territoire contrôlé par la milice, le Boeing serait tombé beaucoup plus loin vers le sud-est. C’est-à-dire en territoire russe. Et qu’autrement, la milice n’aurait eu pas le temps de détecter l’avion, effectuer la saisie électronique et de lancer la fusée. Si c’était un BUK, et pas un avion de chasse, alors il est fort probable que le lancement a été effectué à partir du territoire contrôlé par l’armée ukrainienne, et que la fusée a été envoyée à la poursuite de l’avion. A en juger par les photos prises sur le site du crash, où toutes les pièces se trouvent dans un même lieu, il apparaît que l’avion est tombé comme un tout.

C’est à dire que des fragments ont pu se disperser, mais que le fuselage est resté intact. Ainsi, l’appareil était bien d’une seule pièce, c’est-à-dire qu’il ne s’est pas rompu et disloqué en l’air. Par conséquent, il doit être considéré comme ayant formé un seul corps, dont la vitesse a grandement dépendu de la résistance de l’air, notamment en raison des caractéristiques de conception de l’avion et de l’utilisation à laquelle il était destiné.

Le ministère russe de la Défense russe a adressé quelques questions au commandement des forces armées ukrainiennes : Kiev peut-il fournir tous les détails de l’utilisation de systèmes sol-air Bouk dans la zone des hostilités, et – ce qui est l’essentiel – pourquoi a-t-il déployé ces systèmes si les insurgés n’ont pas d’avions ? Selon le ministère russe de la Défense, 27 systèmes de DCA Bouk M1 appartenant à l’armée ukrainienne sont déployés dans la région où s’est écrasé l’avion de ligne malaisien.

D’après Kiev, il s’agit évidemment des insurgés. Mais quelles sont les preuves permettant d’arriver à cette conclusion ? Le 17 juillet, les systèmes de radiodétection russes ont enregistré le fonctionnement du radar Koupol d’une batterie de Bouk-M1 déployée près du village de Styla à 30 km au sud de Donetsk. Les caractéristiques techniques des Bouk-M1 permettent de procéder à un échange d’informations sur les cibles aériennes entre toutes les batteries d’une même division. Cela signifie que le missile aurait pu être tiré par chacune des batteries déployées à Avdeïevka à 8 km au nord de Donetsk ou à Grouzsko-Zorianskoïe à 25 km à l’est de Donetsk.

L’Agence Interfax évoque la possibilité que la cible d’un missile ukrainien sol-air ou tiré depuis un avion ukrainien, ait pu viser l’avion présidentiel russe. Les deux appareils, très similaires dans leurs dimensions, se sont effet croisées au même point et au même niveau à une altitude de 10 100 mètres. L’avion présidentiel russe à 12h21 GMT et celui de Malaysia Airlines à 11:44 GMT. Vladimir Poutine revenait du Brésil et du Sommet des BRICS.

Reproduction autorisée avec mention :

M. Garroté réd chef www.dreuz.info

[email protected]

Sources :

http://vineyardsaker.blogspot.fr/2014/07/evidence-continues-to-emerge-mh17-is.html

http://fr.sott.net/article/22300-Les-preuves-continuent-a-emerger-l-affaire-du-vol-MH17-est-une-operation-sous-fausse-banniere

   

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