Publié par Michel Garroté le 29 juillet 2014

Gaza-eau gazaïfiée

Michel Garroté, réd en chef –- Les médias occidentaux ont donc rapporté — que dans la bande de Gaza — l’hôpital Al-Shifa et le camp de réfugiés d’Al-Shati ont été frappés par des missiles. Aussitôt, il a été allégué que ces frappes auraient été effectuées par les Forces de Défense d’Israël (FDI). Les médias n’ont pas hésité à tweeter de fausses informations sur ces événements, alors que les FDI avaient immédiatement publié un démenti.

Quand les missiles du Hamas tuent des palestiniens

C’est une réalité constante chez les correspondants occidentaux : ce que disent les terroristes du Hamas & Consorts est toujours vrai ; ce que disent les FDI est toujours faux. La vérité est pourtant très différente de ce qui a été rapporté. C’est le Hamas, qui- en voulant tirer des roquettes sur Israël- a raté ses cibles, et, a touché l’hôpital Al-Shifa ainsi que le camp de réfugiés d’Al-Shati.

Ces tirs ont été effectués le lundi 28 juillet à 16h58 et ont été identifiés par les caméras des FDI. Ce n’est pas la première fois que le Hamas frappe sa propre population. Depuis le début de l’Opération Bordure Protectrice, une centaine de roquettes, tirées depuis Gaza, ont frappé la bande de Gaza elle-même. Cela démontre une fois de plus le total désintérêt que le Hamas & Consorts éprouvent pour leur propre population.

Autre point jamais évoqué : c’est parce qu’Israël a un système anti-roquettes et anti-missiles qu’il y a peu de victimes israéliennes. Si Israël n’avait pas ce système anti-roquettes et anti-missiles, les milliers d’engins de mort tirés par le Hamas & Consorts sur Israël auraient déjà fait des dizaines de milliers de victimes civiles au sein de l’Etat hébreu.

Quand le Hamas falsifie le nombre de victimes palestiniennes

La plupart des noms des victimes de Gaza énumérés notamment par al-Jazeera — qui obtient ces noms au ministère de la Santé de Gaza, ministère dirigée par le Hamas — ont été inscrits plus d’une fois. Des dizaines et des dizaines de noms ont été répertoriés deux à trois fois. Les milices djihadistes de la bande de Gaza ont perdu 650 à 670 combattants entre le début du conflit et le 24 juillet. Mais le Hamas présente ces 650 à 670 combattants comme des victimes civiles.

De plus, le ministère de l’Intérieur du Hamas, sur son compte Facebook et sur son compte Twitter, apprend aux Gazaouis à décrire les terroristes comme des civils innocents : « Chaque personne tuée ou chaque martyr doit être appelé civil de Gaza ou de Palestine », écrit le ministère de l’Intérieur dans les instructions. N’oubliez pas de toujours ajouter « civil innocent » ou « citoyen innocent » lorsque vous décrivez ceux qui ont été tués dans des attaques israéliennes à Gaza.

Commencez vos rapports sur les actions de la résistance par cette phrase « en réponse à la cruelle attaque israélienne » et finissez par cette phrase « toutes ces personnes ont été martyrisées depuis qu’Israël a lancé son agression contre Gaza ». Assurez-vous de toujours rappeler que le « rôle de l’occupation est d’attaquer et nous en Palestine ne faisons que réagir », peut-on également lire dans les instructions du ministère de l’Intérieur du Hamas.

Quand le Hamas terrorise les journalistes étrangers basés à Gaza

Des journalistes étrangers accrédités dans la bande de Gaza indiquent qu’ils ont reçu des tweets de menace après avoir publié le fait que des roquettes étaient tirées sur Israël depuis des zones d’habitations civiles dans la bande de Gaza. Le chef du Bureau de Jérusalem du Financial Times, John Reed, affirme sur Twitter que deux roquettes ont été tirées sur Israël a proximité de l’hôpital al-Shifa.

En réponse à l’article de John Reed, @Saritah-91 écrit : « Nous vous tiendrons pour responsable si Israël utilise votre tweet pour bombarder l’hôpital et pour justifier sa frappe ». C’est le monde à l’envers.

De son côté, le correspondant au Moyen-Orient du Wall Street Journal, Nick Casey, publie sur Twitter une photo d’un porte-parole du Hamas interviewé à l’hôpital al-Shifa à Gaza : « Imaginez ce que les patients de Shifa ressentent alors que le Hamas utilise cet endroit comme un abri sécurisé pour ses interviews », écrit Nick Casey.

En réponse à la photo publiée par Nick Casey, des activistes pro-palestiniens ont réagi sur Twitter, en menaçant le journaliste de l’intégrer à la liste des reporters qui « fabriquent de l’information au profit d’Israël ». Le compte pro-palestinien estime en outre que Nick Casey doit être « jugé pour ce crime ».

Quand l’ONU participe à la propagande du Hamas

Pour les victimes de l’opération « Défense Protectrice », les seules données publiées proviennent donc, comme écrit plus haut, du ministère de la santé à Gaza. Ce ministère, insistons sur ce point, est dirigé par le Hamas ; ce qui bien entendu rend le nombre de victimes et de blessés annoncé très peu fiable. Le Hamas n’a pas honte de mentir. C’est une organisation terroriste qui fait un usage cynique du nombre de victimes à des fins de propagande.

Hélas, les chiffres du ministère de la santé du Hamas à Gaza sont régulièrement adoptés, de manière incontestée, par l’ONU. Après avoir reçu en quelque sorte le sceau d’approbation d’une organisation internationale aussi importante, ces chiffres sont repris partout ailleurs.

Et l’opinion publique en conclut, comme d’habitude, que les palestiniens seraient des victimes et que les Israéliens commettraient des « crimes de guerre ». C’est une forme d’inversion du paradigme. Et c’est surtout une forme de propagande judéophobe particulièrement sournoise. Pour augmenter votre judéophobie, buvez trois litres d’eau gazaïfiée par jour.

Reproduction autorisée avec mention :

M. Garroté réd chef www.dreuz.info

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