Publié par Guy Millière le 26 août 2014

L’enterrement de Michael Brown a eu lieu, lundi 25 aout. On ne sait si une avenue portera son nom, ou si Barack Obama décidera d’instaurer une fête nationale en son honneur, qui devrait être célébrée dans le recueillement tous les ans. Si Obama était catholique, il pourrait demander une béatification, mais chacun sait qu’Obama n’est pas catholique, vraiment pas du tout catholique.

Michael Brown Ferguson

En tout cas, ce fut une belle cérémonie. Des milliers de personnes y ont assisté. Des personnalités aussi : le cinéaste raciste et gauchiste Spike Lee, quelques artistes du gangsta rap, style musical fait d’invectives haineuses que Michael Brown aimait tant. Les « race baiters », ceux qui font commerce du supposé racisme anti-noir si omniprésent aux Etats Unis qu’un Président noir est à la Maison Blanche : Jesse Jackson, Al Sharpton. Dès lors qu’Al Sharpton est aussi un antisémite, cela n’a fait que rajouter de la dignité à la cérémonie. Trois envoyés spéciaux représentaient Barack Obama, qui n’a pu se déplacer lui-même : il lui restait une partie de golf à finir, et il avait déjà du interrompre une partie de golf pour parler cinq minutes de la décapitation au couteau de James Foley et pour dire que l’Etat Islamique n’était pas islamique.

Un général américain a été récemment tué en Afghanistan, et Obama n’a envoyé personne à son enterrement, mais un général américain est un représentant d’un impérialisme odieux, qu’Obama combat de toutes ses forces quand il ne joue pas au golf, et on comprend que Michael Brown est plus honorable qu’un général américain.

Qu’a fait Michael Brown pour mériter tant d’honneurs ? Il a agressé un commerçant en compagnie d’un acolyte repris de justice. Il a volé ce commerçant. Il a ensuite agressé physiquement un policier qui lui demandait de ne pas marcher au milieu de la rue et de remonter sur le trottoir. Il a, semble-t-il, voulu prendre l’arme du policier. Le policier a tiré. Michael Brown est mort.

Si le policier avait été noir, et si Michael Brown avait été blanc, l’affaire aurait été vite classée. Si le policier avait été noir, et Michael Brown noir également, l’affaire aurait été vite classée aussi. Mais le policier est blanc, et Michael Brown est noir.

Donc le policier est raciste, et Michael Brown est un ange victime de racisme. Un policier blanc non raciste se serait, sans aucun doute, laisser casser la figure et voler son arme. Et tout aurait été pour le mieux.

Si je redeviens sérieux une seconde, je dirai que ce qui s’est passé et se passe encore autour de Michael Brown est extrêmement grave.

Une affaire mineure a été transformée en un drame national, et l’administration Obama y a lourdement contribué.

En une inversion absolue des valeurs, un petit criminel s’est trouvé transformé en héros.

Un policier qui est encore à l’hôpital a vu sa réputation et sa vie ruinées, et est devenu le symbole d’un racisme qui n’existe plus.

Un racisme qui n’existe plus s’est trouvé ressuscité sur le mode du simulacre et du cirque.

La justice américaine est foulée aux pieds. La présomption d’innocence du policier a été abolie : il est contraint de se cacher dans un lieu tenu secret pour ne pas être lynché. Le procureur est soumis au chantage du retour à l’émeute.

Des dizaines de commerçants ont vu leur commerce détruit.

Une petite ville déjà sinistrée va l’être plus encore.

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On oubliera pendant ce temps que la société américaine n’est pas une société raciste, mais une société où il existe néanmoins un problème noir. Celui incarné par les « race baiters » susdits.

Nombre de noirs aux Etats Unis ne sont pas victimes du racisme ou de policiers racistes, mais victimes d’une contre culture qui les entraîne vers le gouffre.

La délinquance noire représente une proportion écrasante de la délinquance aux Etats Unis. Le nombre de familles monoparentales noires est proportionnellement bien plus important que le nombre de toutes les autres familles monoparentales.

Le nombre de jeunes noirs qui vivent dans un univers de gangs et finissent tués dans des guerres de gangs est très élevé.

Le chômage chez les noirs est également très élevé.

Les « race baiters » n’incitent pas les noirs américains à régler ces problèmes. Ils incitent les noirs à persister dans des comportements qui conduisent vers le pire.

Sous la présidence Obama, la contre culture qui entraine les noirs vers le gouffre s’est renforcée.

Ce qui se passe autour de Michael Brown va renforcer encore cette contre culture.

C’est ce que veut Obama.

Obama veut, donc, je le pense, davantage de pauvreté chez les noirs, davantage de crime et de violence chez les noirs, davantage de tensions basées sur un racisme qu’il cherche à ressusciter, davantage de destruction.

Pourquoi ?

Je peux analyser, mais je ne parviens jamais à tout à fait comprendre l’appétit de destruction qui anime les gauchistes, tout comme je ne parviens jamais tout à fait à comprendre l’appétit de destruction qui imprègne les islamistes.

Je sais juste qu’Obama m’inspire un dégoût croissant.

Je sais aussi qu’en parcourant les articles qui ont relaté l’enterrement de Michael Brown en France, il m’est arrivé d’avoir la nausée. Accumuler autant d’inepties et de contre vérités en aussi peu de mots relève de la prouesse.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

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