Michel Garroté, réd en chef –- Planète a rediffusé et rediffusera encore ces prochains jours, un documentaire en trois parties, intitulé « Dans le secret du Conseil des ministres », réalisé en 2013 (ci-après, extraits adaptés de diverses sources ; pour plus de détails sur le documentaire ainsi que sur ses rediffusions ces prochains jours, voir en bas de page les liens vers les sources utilisées pour la rédaction du présent article).
Après un livre passionnant sur le sujet (Dans le secret du conseil des ministres, éd. du Moment, 2011), la journaliste Bérengère Bonte, avec la réalisatrice Ella Cerfontaine, récidive avec ce documentaire – effectué l’an dernier- et tout aussi captivant qui raconte, grâce à une foule de témoignages, les petits et grands moments de ce huis clos hebdomadaire au protocole ultra-codifié.
Le Conseil des ministres du mercredi, dans le salon Murat au palais de l’Elysée, c’est la grand-messe hebdomadaire de la République et les deux grands prêtres, le Premier ministre qui la boucle et le président qui la ramène, sont là les deux, et, on communie liturgiquement à la Vème République, république monarchique post-chrétienne par excellence. A défaut d’y décider de la politique de la Nation, on s’y pèse, compare son poids à celui de l’autre, le nombre de contacts qu’on a avec le président, le nombre de sourires, selon un ancien participant à cette piètre comédie crypto-monarchique et son rythme hebdomadaire.
Mais le Conseil des ministres du mercredi, c’est aussi le lieu où se vivent de « grandes pages d’histoire » : le happening de Mai 68 ; le dernier Conseil du général De Gaulle ; le dernier aussi de Georges Pompidou ; les cohabitations ; les attentats du 11 septembre ; la défaite de la gauche en 2002 ; la crise financière de 2008 ; la révolte tunisienne ; etc. Le président, petit ou grand, tente alors d’endosser un rôle de patriarche, présumé ou énervé, qui essaye de rassurer, d’écouter, mais qui prend seul les décisions.
J’ai regardé hier soir la première partie de ce documentaire, première partie intitulée « Le fauteuil du Roi ». Le dispositif n’a pas bougé depuis 1959. Chaque mercredi, les ministres se réunissent à l’Elysée, autour du président de la République avec un ordre du jour en trois parties. Rien ne doit filtrer de ces réunions en huis clos. Seuls le président et les ministres y ont accès.
Il n’est pas étonnant que ceux qui sont parvenus au pouvoir avec la plus forte nécessité d’imposer leur autorité sont les mêmes qui ont le moins tenté de bousculer le protocole. François Mitterrand, par exemple, contempteur de la Ve République du temps où celle-ci était aux mains du général de Gaulle, mais conservateur acharné des institutions une fois au pouvoir (cela dit, Giscard le pédant et Sarkozy l’arrogant, eux aussi, sont très vite tombés dans le piège du narcissisme présidentiel).
Ou encore François Hollande : l’actuel président, qui a accepté de témoigner face caméra, s’explique sur la solennité qu’il a voulu installer dès le premier conseil de son quinquennat : n’ayant jamais été ministre, il lui fallait dès la première minute faire oublier à ses anciens camarades, quand bien même le casting était pour partie le même, que le temps du bureau national du Parti socialiste était définitivement révolu.
Les journalistes sont donc allés, tantôt avant, tantôt après les huis clos, tantôt lors d’interviews individuelles avec tel ou tel membre ou ancien membre de ce « Conseil des ministres du mercredi avec le président », à la rencontre de ces témoins, ministres ou ex-ministres, comme la ridicule Cécile Duflot, le pince sans rire Lionel Jospin, le vieux sage Jean-Louis Debré, le volubile Jean-Pierre Raffarin, la tartuffe Roselyne Bachelot, Edouard Ballamou et, même, comme écrit plus haut, François Hollande. Ils rendent compte de ce que Jean-Pierre Soisson, plusieurs fois ministre, qualifie de « lieu d’enregistrement de la décision présidentielle » (fin des extraits adaptés de diverses sources ; pour plus de détails sur le documentaire ainsi que sur ses rediffusions ces prochains jours, voir en bas de page les liens vers les sources utilisées pour la rédaction du présent article).
Reproduction autorisée avec mention :
Michel Garroté réd chef www.dreuz.info
Sources :
Dans le secret du Conseil des ministres :
Rediffusions :
vous pensez que ça intéresse les Français ce qui se dit ou se passe dans leur conseil des ministres ? surtout lorsque l’on voit le résultat
de la politique désastreuse du PS , c’est désolant :deadrose:
A quoi cela servirait il que je les invite dans mon salon pour voir leurs tetes qui se payent la notre à longueur de temps ! Il n’y a pas de secret qui ne soit déjà dévoilé. 85 % des Français savent que notre pays est au plus mal, sur le plan sociétal, économique et politique … Loin de moi l’idée de vouloir vous froisser Mr Garroté, nous auons mieux à faire que d’écouter et de regarder les gens du camp du bien sur Planète.
Un docu sur Air crash …. peut-etre bien !
DEVOIR de VERITE selon HOLLANDE,
C’est lui qui le dit:
C’est un extrait de Devoirs de vérité, un livre d’entretien avec Edwy Plenel paru en 2006 que certains politiques se plaisent à rappeler aujourd’hui en pleine crise politique à François Hollande. Le Premier secrétaire du Parti socialiste d’alors y préconise, si la gauche arrive au pouvoir, » un exercice de vérification démocratique »en milieu de mandat et la possibilité d’une démission de la présidence de la République.
Ainsi, dans Devoirs de vérité, (éd. Stock), rédigé en 2006 avec Edwy Plenel, François Hollande ne mâchait pas ses mots : « Je préconise un exercice de vérification démocratique au milieu de la législature. (…) Si d’aventure, à l’occasion de cette vérification, une crise profonde se produisait, ou des élections législatives intervenaient, contredisant l’élection présidentielle, nous en tirerions toutes les conséquences en quittant la présidence. »
http://www.businessbourse.com/topic.php/14633/Francois-Hollande-avait-prevu-sa-demission.php#.VACyZ-mKDIU
Bon, il me semble que les conditions de son départ, sont d’ores et déjà remplies.
Va t il encore renier ses propres parole ?
http://www.nytimes.com/roomfordebate/2014/08/28/how-to-stop-radicalization-in-the-west/europe-needs-to-embrace-islam « Europe Needs to Embrace Islam Jocelyne Cesari Jocelyne Cesari is senior research fellow at the Berkley Center for Religion, Peace and World Affairs at Georgetown University, and director of the Islam in the West Program at Harvard University. She is the author of « Why the West Fears Islam: An Exploration of Muslims in Liberal Democracies » and « The Awakening of Muslim Democracy: Religion, Modernity, and the State. » Updated August 29, 2014, 2:08 PM Counter to the common interpretation, the appeal of radical anti-Western groups like ISIS among European Muslims is not driven primarily by socioeconomic deprivation. In fact, three interrelated factors play a more significant role. Political efforts are needed to put an end to the ‘ghettoization’ of Islam, which is often depicted as alien and incompatible with Western core liberal values. The first is the powerful presence of the Salafi version of Islam in the religious market of ideas. This is problematic because even as most Muslims in the West are not Salafis and the majority of Salafis are not jihadists, it happens that groups like Al Qaiada and ISIS have a Salafi background. It means that their theological view comes from a particular interpretation of Islam rooted in Wahhabism, an eighteenth century doctrine adopted by the Saudi kingdom. In the West, Salafis incite people to withdraw from mainstream society, depicted as impure, in order to live by strict rules. These reactionary interpretations do contain similarities with jihadist discourse. The second factor in the radicalization of Muslim youth is the increase of discriminatory policies vis-à-vis Islamic practices in Europe, including the use of the hijab and regulation of mosque minarets, circumcision and halal food. All contribute to a growing sense among Muslims that they are not accepted as full members of European society. Anti-immigration and anti-Islamic discourse translates into discriminatory practices in employment, housing and political activities. It can be a factor in strengthening a defensive identification within Islam and therefore gives more leverage to any ideology that pits the West against Muslims. Third, the collapse of all major ideologies in Europe — nationalism, Communism, and liberalism — has left room for new radical options. For some young Europeans, adherence to radical Islam provides a viable alternative ideology, comparable to that of radical leftist groups in the 1970s. These factors reveal a lack of true integration of Muslims as European policies have prioritized socioeconomic measures. In other words, political efforts are needed to put an end to the ‘ghettoization’ of Islam, which is often depicted as alien and incompatible with Western core liberal values. It means that geopolitical issues like the « war on terror » should be disconnected as much as possible from Islam and its adherents and their practices. Europe, and to a certain extent the U.S., face a major political challenge, which is the inclusion of Islam within their respective national narratives. It is a huge symbolic task, equivalent to the undertaking that led to the integration of the African-American past and legacy into the dominant American narrative.… Lire la suite »
Y.Rioufol :
» Florian Philippot (FN) présente le nouveau ministre de l’Économie comme un «ultralibéral vorace et féroce», il se rapproche des socialistes momifiés, des mélenchonistes lyriques et de l’ultragauche pavlovienne. Pour leur part, les souverainistes de tous poils parlent d’une même voix lorsqu’ils fustigent le libre marché ou louent le «patriotisme économique».
on changerait une monarchie contre une famille monarchique , le père , la fille ………………………………… :-))