Michel Garroté, réd. Chef — La « coexistence » entre, d’une part, Judaïsme et Chrétienté, et d’autre part, Islam semble — partout dans le monde — ne pas aller de soi (extraits adaptés ; source en bas de page) : la France n’est pas, à ce titre, une exception. Les débats auxquels nous assistons sur le sujet sont désormais quotidiens. Parmi les arguments le plus souvent invoqués contre les Chrétiens figure en bonne place le reproche d’avoir gravement, à au moins deux reprises, agressé les Musulmans : lors des croisades, puis, huit siècles plus tard, lors de la colonisation. Ces « péchés », régulièrement invoqués par ceux qui ne semblent pas les avoir « digérés », feraient passer pour un juste retour des choses leur afflux massif en terre chrétienne et leur revendication du droit d’y affirmer leur foi. Un tel argument est très largement repris chez nous : « avec tout ce qu’on leur a fait, on ne l’a pas volé ».
Ces reproches doivent toutefois être replacés dans une perspective historique plus large que celle du dernier siècle, ou même du dernier millénaire. Sans entrer dans les détails, il importe de rappeler quelques faits. Le premier est la conversion au christianisme de l’empereur romain Constantin en 323. Presque du jour au lendemain, et pacifiquement, un Empire s’étendant d’est en ouest de l’actuel Iran à l’actuel Maroc, et du nord au sud de l’Écosse à l’Égypte, devient donc chrétien. Constantin, pour marquer cette rupture, transfère en 330 sa capitale de Rome à Byzance, qui prend le nom de Constantinopolis, la « ville de Constantin ».
Lorsqu’en 613 l’Islam fait irruption dans l’Histoire, le bassin méditerrané est donc chrétien depuis trois siècles. La nouvelle religion se répand dès la mort du Prophète comme une traînée de poudre et toujours par le moyen de la guerre. Le Moyen-Orient (Syrie, Palestine, Égypte…) est subjugué entre 635 et 642, le Maghreb entre 660 et 710, l’Espagne dans les années 720, la France l’aurait été si Charles Martel n’avait remporté la victoire de Poitiers (732). C’est donc en un siècle un énorme pan de la Chrétienté, comprenant les Lieux Saints, qui est par force islamisé. Dans certaines régions (le Maghreb de saint Augustin), notre religion est totalement éradiquée. Pendant près de cinq siècles, les Chrétiens purent toutefois continuer à se rendre en Terre Sainte. Le pèlerinage à Jérusalem est alors très répandu, mais devient de plus en plus périlleux jusqu’en 1078, où les Musulmans en interdisent complètement l’accès aux Chrétiens. La première croisade eut donc pour objectif de réouvrir aux pèlerins la route de Jérusalem que leur interdisaient les Musulmans. Elle aboutit à la prise de la ville et à la reconstitution en Terre Sainte d’un éphémère État chrétien (1099-1291).
A la même époque, l’Espagne entreprenait de se libérer du joug arabe par la Reconquista (« de sinistre mémoire » a-t-on récemment pu entendre à la radio). Le célèbre Cid de Corneille fut l’un des artisans de cette longue guerre, très dure puisque si la victoire chrétienne de Las Navas de Tolosa en 1212 est considérée comme un événement décisif, il fallut attendre 1492 pour que les armées d’Isabelle la Catholique mettent un terme définitif (?) à l’existence du Royaume islamique de Grenade (« et à la tolérance religieuse qui y régnait », nous apprend le journal Le Monde). Aujourd’hui encore les Musulmans ont la nostalgie de l’Espagne islamique. Le roi d’Arabie, de passage en Andalousie, a récemment demandé que la cathédrale de Séville soit rendue à l’Islam. L’archevêque de la ville lui a répondu qu’il faudrait d’abord rendre Sainte-Sophie de Constantinople au culte chrétien.
Car à l’époque même où l’Espagne se libérait du joug musulman, l’Empire byzantin succombait. Comme par un phénomène de vases communicants, le reflux de l’Islam en Espagne fut contemporain de sa formidable progression en Grèce et dans les Balkans. En 1453, Constantinople, capitale millénaire du premier empire chrétien, tombe entre les mains de l’Empire musulman des Ottomans, qui en font leur capitale (le nom d’Istanbul est une dégradation de celui de Constantinopolis).
La progression islamique se poursuit jusqu’au cœur de l’Europe : la Serbie chrétienne succombe à la bataille de Kossovo (1389). On peut lire à ce sujet dans le dictionnaire d’Histoire universelle : « pendant près de trois siècles, le peuple serbe allait être soumis à une tyrannie très dure ; beaucoup de grandes familles serbes furent exterminées, le peuple réduit en servitude et des milliers d’enfants enlevés pour être élevés dans l’Islam et enrégimentés dans le corps des janissaires ». On comprend mieux la « sensibilité » des Serbes par rapport à la question musulmane, notamment au Kosovo. Puis c’est la Bulgarie, l’actuelle Roumanie, la Hongrie qui succombent à leur tour. En 1683 (il y a trois siècles), les Musulmans assiègent Vienne dont la population, pour ne pas paraître affamée, leur lance par-dessus les remparts des petits pains en forme de croissants, symbole de l’Islam. Ces « viennoiseries » auront la vie longue, mais qui se souvient encore de leur histoire ? C’est une intervention polonaise (déjà la Pologne !) qui délivre la capitale autrichienne.
Comme en Espagne commencera alors dans les Balkans une lente et sanglante Reconquista. Les Musulmans se montrent particulièrement cruels dans la répression des insurrections chrétiennes (le massacre de toute la population de l’île de Chio, en 1822, a été « immortalisé » par Victor Hugo). La Grèce n’est libérée qu’en 1830, après quatre siècles d’occupation, la Bulgarie en 1876, la Bosnie en 1913. En 1914 commence la première guerre mondiale, et c’est une époque charnière. L’Empire Ottoman s’allie en effet aux empires allemand et austro-hongrois. Il profite des hostilités pour en finir avec l’importante communauté arménienne (1,5 millions de morts). Vaincu en 1918, l’Empire est démantelé en 1919 par le traité de Sèvres. Il n’existe plus depuis cette date d’État musulman unifié, mais des États islamiques indépendants et souvent rivaux les uns des autres. Le traité de Lausanne (1923) confirma (étrange amnésie ou volonté symbolique des puissances occidentales, devenues « « laïques » ?) le maintien de Constantinople-Istanbul dans la République turque.
Les derniers temps de l’Empire Ottoman ont vu les puissances occidentales profiter de son état « d’homme malade ». C’est la « colonisation ». L’Algérie, la Tunisie et le Maroc ont été occupés par la France pendant respectivement 130, 80 et 40 ans ; l’Égypte par les Britanniques pendant 50 ans. Ceux qui depuis cinq siècles campent à Constantinople nous invitent quotidiennement à battre notre coulpe pour quelques décennies de colonisation, ce que nous faisons bien volontiers. Mais si de nombreuses injustices ont certes été commises pendant cette brève période, il est en tout cas une chose que personne ne pourra venir reprocher aux « Chrétiens » : celle d’avoir tenté de convertir à leur foi les populations musulmanes des pays colonisés.
Voici donc le tableau des grands mouvements de flux et de reflux qui ont caractérisé les relations Chrétienté-Islam depuis près de 1500 ans. Il est caractérisé par un fait essentiel : la volonté constante d’expansion de l’Islam – pour qui le monde est divisé en deux parties : une « Maison de l’Islam » (Dar-el-islam) et une « Maison de la guerre » (Dar-el-harb – au détriment de la Chrétienté. L’Occident déchristianisé et amnésique s’imagine que l’Histoire a commencé avec la Révolution française, et que la colonisation résume donc nos relations avec le monde musulman. Ce dernier, qui a la mémoire plus longue, joue à fond de cet argument culpabilisant et inhibant. De la rancune des croisades à la nostalgie de l’Espagne islamique, il n’a, lui, rien oublié. Apparemment moins disposés que les Chrétiens à l’examen de conscience et à l’autocritique, les Musulmans leur font reproche d’avoir, même temporairement, reconquis d’anciennes terres chrétiennes. Comme en leur temps les Marxistes, ils semblent considérer que l’Histoire est à sens unique, et que toute tentative d’en remonter le cours est proprement scandaleuse.
Aujourd’hui l’éclatement de la Maison de l’Islam rend impossible le retour des invasions militaires que la Chrétienté a connues de sa part pendant des siècles. Mais l’on sent bien le défi que constitue pour les Chrétiens l’afflux pacifique dans leurs pays de millions de Musulmans porteurs d’une vision qui a le mérite d’être claire. De ce fait les propos de l’imam d’Oyonnax, il y a quelques années, pour qui la France serait un jour une république islamique, ne sont pas une maladresse ou une « bavure ». La ligne de front s’est aujourd’hui déplacée jusqu’au cœur de notre pays, de nos villes. La France est (re-)devenue Maison de la guerre, même s’il ne s’agit pas forcément d’une guerre au sens militaire. Si nous devons relever ce défi en chrétiens, avec amour et espérance, nous ne devons pas en revanche nous voiler la face : quinze siècles nous éclairent sur le sens de ce que nous vivons aujourd’hui.
Reproduction autorisée avec la mention suivante :
Michel Garroté, réd. Chef www.dreuz.info
Source :
Jean-François Chemain, Kiffe la France, éditions Via Romana.
http://www.via-romana.fr/?pageid=fiche&prod=138&ftitre=Kiffe+la+France
http://www.amazon.fr/Kiffe-France-Jean-Fran%C3%A7ois-Chemain/dp/B004UUAZLK
Merci je me suis moi meme retrouve confronte plusieurs fois au: « avec tout ce qu’on leur a fait, on ne l’a pas volé ». Article avec beaucoup de references historiques et qui remet bien les choses en place.
Scandaleux :
http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/embarras-autour-du-voile-a-la-sorbonne-8966/
Le dirigeant de cette fac est une vraie carpette.
En 1986 , je militais au PS et j’arrachais des affiches FN relatant les propos suivants :
en 2025 , la France sera une republique islamique !
ayatollah Khomeiny !
j’ai depuis lors présenté mes excuses aux militants FN du Val d’oise ,
puis of course , j’ai largué le PS , puis j’ai lu le Coran , et depuis ce temps , j’ai três peur !
Émigrer pour propager l’islam:
coran:
>
2:115 – A allah appartiennent l’orient et l’occident.
Dans quelque direction que vous vous orientiez, il y a la
face d’allah. Car allah est vaste et omniscient.
>
4:100 – Celui qui émigre dans la voie d’allah trouvera sur
terre un espace suffisant et des biens en abondance. Celui
qui quitte sa demeure en quête de la voie d’allah et de son
prophète et qui décède chemin faisant, sa rétribution incombe
à allah, car allah est celui qui pardonne et qui est miséricordieux.
>
8:72 – Ceux qui ont cru, qui ont émigré avec toi et mené combat
à l’avantage d’allah, tant avec leurs biens propres qu’avec leurs
personnes, ceux qui les ont accueillis et qui les ont aidés dans
leur victoire, tous ceux là sont les alliés les uns des autres. Les
croyants qui n’ont pas émigré, tu ne leur dois rien tant qu’ils
n’ont pas émigré. S’ils te demandent quelque assistance au
nom de la religion, il t’incombe de leur prêter assistance, sauf
si cela devait se faire au détriment d’un éventuel pacte que tu
aurai passé avec un autre groupe. allah est clairvoyant quand
à vos actes.
>
8:74 – Quand aux croyants qui ont émigré, qui ont mené combat
dans la voie d’allah, de même que ceux qui leur ont accordé
l’hopitalité et qui, de ce fait, les ont aidé à vaincre, ceux-là
sont les vrais croyants. Ils recevront un pardon et une immense
récompense.
>
9:20 – Ceux qui ont cru, qui ont émigré avec le prophète, qui
ont combattu dans le sentier d’allah, en ayant sacrifié leurs
biens et leurs personnes, sont placés auprès d’allah au rang
le plus élevé. Ceux là sont les gagnants.
>
14:13 et 14 – « …Nous anéantirons les injustes. Et nous vous
installerons sur cette terre après eux. Cela pour ceux qui
craignent ma présence et ma menace. »
>
16:110 – Ceux qui ont émigré, après qu’ils eurent été éprouvés,
puis qui ont combattu avec pugnacité, recevront après tout
cela de la part de ton seigneur un grand pardon et une
miséricorde.
>
22:58 – Quand à ceux qui auront émigré dans le sentier
d’allah, puis auront été tués ou simplement seront morts,
ceux là seront récompensés d’un bien immense venu d’allah,
car allah octroie le meilleur salaire.
>
33:27 – allah vous a cédé en héritage leur terre, leurs maisons,
leurs biens et un pays que vos pieds n’ont pas foulé, car allah
est puissant sur toute chose.
>
Pourquoi l’égorgement est-il le mode d’exécution favori des muzz ???
Y a t’il un lien avec le sacrifice d’Abraham (et celui du mouton)?
Ou est ce que c’est plus pratique que les balles qui ne s’utilisent qu’une fois?
Si quelqu’un peut m’éclairer…. Merci.
C`est ecrit dans le » Holly Curan » !!! Aucun lien avec Abraham. !!
Scandaleux, est faible, c’est interdit point final, mais non ils ont toujours raison, et gagnent toujours grâce aux sans co..lle , puis tant qu’a faire sanctionner le prof. c’est fini ils ont gagné, ( mais les miracles existent)même si ont leurs donne le pays ils ne seraient pas quoi en faire, tellement ils sont bêtes
coran:
>
8:12 – Quand ton seigneur révélait aux anges: je suis solidaire
avec vous. Renforcez ceux qui ont cru, quand à moi, je jetterai
l’effroi dans le cœur de ceux qui n’ont pas cru. Frappez les au
dessus du cou; frappez aussi chaque doigt.
>
47:4 – Si vous rencontrez des infidèles, frappez les au cou jusqu’à
les terrasser. Ensuite enchaînez les pour les empêcher de fuir.
Une fois la guerre terminée, vous les libérerez ou les rendrez
contre rançon. Si dieu l’avait voulu, il s’en serait débarrassé tout
seul, mais cela est fait pour vous mettre à l’épreuve. Ceux qui
meurent dans la voie d’allah, leurs efforts ne sont pas vains.
>
2A:1 versus 47:4
= 45 acp hihhihihi
http://fr.wikipedia.org/wiki/Malek_Chebel
http://www.amazon.fr/Le-Coran-Malek-Chebel/dp/2253089176
http://www.lenoblecoran.fr/malek-chebel/