Publié par Ftouh Souhail le 15 septembre 2014

unnamed

D’un coté, les terroristes musulmans propagent la barbarie et la terreur en Irak, en Syrie et dans bien d’autres coins du monde. De l’autre, les Juifs mènent d’autres combats. Pour sauver l’humanité, partout dans le monde.

Cette semaine, par exemple, la presse canadienne rapporte que les médecins et chercheurs juifs au Canada sont à la point de la recherche pour trouver un remède à l’Alzheimer d’ici dix ans.

«Le temps joue contre nous. Si rien ne change, le nombre de personnes atteintes de démence va doubler. Il faut agir», presse la ministre fédérale de la Santé, Rona Ambrose.

En effet, pas moins de 36 millions de personnes dans le monde, dont 747 000 Canadiens, souffrent déjà de l’Alzheimer ou d’autres formes de démence apparentées.

Les autorités de santé Canada ont décidé de verser plus de 50 millions de dollars à un consortium de 20 équipes de recherche, réunissant plus de 300 scientifiques partout au pays.

Si la quête d’un remède est un objectif à long terme, les autorités demandent aussi aux chercheurs de trouver, rapidement, des solutions pour soulager les malades et les aidants naturels.

L’hôpital général juif de Montréal, l’un des plus performants hôpitaux du pays, a été choisi pour mener ce combat, et il assura aussi l’implication directe des patients et de leurs proches auprès des chercheurs.

Le Consortium canadien en neuro-dégénérescence associée au vieillissement (CCNV) sera dirigé à partir de Montréal par le neurologue juif Howard Chertkow, fondateur et directeur de la clinique de mémoire de l’Hôpital général juif.

Pour lui, le CCNV «offrira l’espoir réel d’une vie meilleure pour les personnes atteintes de la maladie».

«L’Alzheimer est une maladie fatale, qui ravage le corps et vole les souvenirs, la personnalité et la conscience des individus» explique, au journal du Québec, le directeur général de l’Hôpital général juif de Montréal, le Dr Lawrence Rosenberg (1).

Alzheimers Concept Horizontal

A travers le monde, les chercheurs juifs sont très impliqués dans la lutte contre cette maladie.

• Aux États-Unis, une équipe de chercheurs américano-israëlienne travaille sur une nouvelle piste pour retarder l’Alzheimer, qui frappe 5,4 millions d’Américains.

Ainsi, il a été rendu possible que des souris soient capables non seulement de rester jeunes plus longtemps, mais aussi de ne développer les signes de la maladie d’Alzheimer que très tardivement. C’est en inhibant partiellement un gène, celui des récepteurs à l’IGF1 (Insuline like growth factor), que les scientifiques sont parvenus à ce résultat. Cette manipulation génétique a permis à des souris de vivre plus longtemps sans attraper la maladie. La découverte du gène des récepteurs à l’IGF1 a ouvert un immense champ de recherche dans la lutte contre le vieillissement. Les chercheurs américains et israéliens visent à enrayer la maladie d’Alzheimer d’ici 2020.

L’administration américaine a l’intention d’allouer en deux ans 156 millions de dollars supplémentaires à la recherche contre la maladie d’Alzheimer. La Maison blanche a déjà annoncé le déblocage de 50 millions supplémentaires cette année, et a fait savoir qu’elle demanderait 80 millions de plus au prochain exercice fiscal. Les autorités américaines prévoient en outre de consacrer 26 millions de dollars à l’aide aux personnes chargées de veiller sur les malades.

• En Israël, la Professeure Marta Weinstock-Rosin de l’École de pharmacie de la Faculté de médecine de Tel-Aviv s’est vu déjà attribuer le Prix d’Israël, la plus haute distinction du pays, pour ses contributions dans le domaine de la lutte contre cette maladie.

Elle a développé Exelon, un médicament prescrit pour les personnes atteintes de symptômes légers de la maladie d’Alzheimer. Ce médicament, fabriqué par Novartis (Suisse), peut ralentir la progression de la maladie dans une proportion significative et améliorer la fonction cognitive chez certains sujets.

• Le professeur Dany Ofen, spécialiste international dans le domaine des celules souches, développe aussi depuis quelques années des traitements révolutionnaires pour les maladies neuro-dégénératives du cerveau, dans le service de génétique moléculaire et de biochimie de l’homme de la faculté de médecine, et au sein de l’école des sciences du cerveau de l’université de Tel Aviv.

Jusqu’à aujourd’hui les chercheurs israéliens pensaient qu’il était impossible de réhabiliter des cellules atteintes par des maladies neuro-dégénératives comme l’Alzheimer, mais une découverte révolutionnaire réalisée à l’Université de Tel Aviv a révélé une technologie de soins qui aide à la création de nouvelles cellules nerveuses dans le cerveau.

• En 2007, un israélien a reçu le Prix Kaye (Kaye Prize for Innovation) dans le cadre de la recherche sur Alzheimer. Erez Podoly avait seulement 34 ans lorsqu’il a fait une avancée importante dans le traitement d’Alzheimer. Via la protéine Butyrylcholinesterase (BChE), il avait réussi à bloquer temporairement la neurotoxicité de la maladie.

• En Israël encore, le Docteur Inna Slutsky de la Faculté de Médecine de Sackler de l’Université de Tel Aviv a découvert que pour arrêter la progression de l’Alzheimer, il faut empêcher la formation dans le cerveau d’un excès de la protéine beta amyloïde. Comme cette protéine joue un rôle dans la transmission de l’information entre neurones, son manque est aussi dangereux.

• Les professeurs Howard Cedar et Yéhoudit Bergman de l’Ecole Médicale Hadassah de l’Université Hébraïque, ont découvert le mécanisme de perte de « flexibilité » des cellules-souche embryonnaires. Cette flexibilité est la capacité de ces cellules à se transformer en un tissu quelconque du corps humain par activation de certains gènes spécifiques, notamment le G9a. Cette découverte permettra de générer de nouveaux tissus remplaçant ceux détériorés par une maladie, comme l’Alzheimer.

Cet article vous a intéressé ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.

• Une autre équipe israélienne de chercheurs du Département de Zoologie à la Faculté des Sciences de la Vie de Tel-Aviv, sous la direction du Professeur Michael Ovadia, a réussi en juin 2011 à isoler une cellule de l’écorce de la plante de cannelle qui serait susceptible de ralentir voire stopper la progression de la maladie d’Alzheimer…

• D’autres chercheurs israéliens développeraient aussi un système qui inhibe le processus de vieillissement, et pourrait prévenir des maladies comme Alzheimer, sans affecter la durée de vie, rapporte le quotidien Haaretz en mars 2014.

Selon les chercheurs de l’Université hébraïque, qui ont testé le nouveau système sur des vers, il s’agirait de la première substance qui montre un potentiel pour traiter ou prévenir les maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer, de Parkinson et de Huntington.

Les conclusions de l’étude, publiées récemment dans la revue Aging Cell, renforcent l’affirmation selon laquelle le blocage de la voie de signalisation de l’insuline peut potentiellement être utilisé comme un traitement pour les maladies dégénératives du cerveau, a déclaré l’équipe de chercheurs israéliens, dirigés par le Dr Ehud Cohen de la faculté de médecine de l’Université hébraïque.

Selon Haaretz, les nouveaux résultats démontrent qu’une substance peut protéger efficacement contre la toxicité des protéines associées aux maladies neuro-dégénératives, par inhibition sélective du processus de vieillissement. Les chercheurs ont déposé un brevet pour leur découverte.

• En Israël toujours, l’Institut Weizmann, est un des postes avancés de la recherche médicale et de santé publique. L’excellence du niveau de la médecine israélienne, notamment dans certaines disciplines très spécialisées, revient aux efforts déployés dans ce centre. La maladie d’Alzheimer figure parmi les 10 priorités des chercheurs de l’Institut Weizmann.

• L’État Juif compte aussi sur le développement de nouvelles technologies pour affronter cette maladie. Ainsi, une nouvelle technologie d’imagerie par résonance magnétique du cerveau est disponible dans certains hôpitaux israéliens afin d’améliorer le dépistage de la maladie d’Alzheimer. Cette méthode, connue sous le nom de Tomographie par émissions de positrons (TEP), permet de détecter et d’analyser une protéine responsable d’Alzheimer, la Bêta-Amyloïde, et de diagnostiquer ainsi la maladie.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Souhail Ftouh pour Dreuz.info.

(1) Source: http://www.journaldequebec.com/2014/09/10/55-millions–pour-lutter-contre-lalzheimer

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous