Dans le petit journal sur Canal + hier vendredi 26 septembre, Yann Barthés nous a encore gratifié d’une belle démonstration de désinformation sur l’explication de la montée de l’extrême droite au pays des vikings et des sirènes.

Le Danemark, ce merveilleux petit pays où il fait bon vivre, où presque tous les Danois ont du travail, où les enfants s’épanouissent à l’école, où le taux de chômage est très faible (entre 5 et 6%), souvent montré en exemple en France pour son modèle de marché du travail, qui mélange flexibilité et sécurité. Le Danemark où le taux de pauvreté n’est que de 12 %, l’un des plus bas au sein de l’Europe des 25.

Le Danemark, l’état européen qui dépense le plus pour la politique de l’emploi.

Alors Yann Barthès demande à son reporter qui est allé sur place : « est-ce qu’il y a des trucs qui ne vont pas dans ce pays ? »

Et boum la désinformation pro-immigrationniste d’un Yann Barthès aux ordres du pouvoir se met en marche : « c’est plus compliqué pour les Danois issus de l’immigration »

« Discrimination à l’embauche, islamophobie… beaucoup de Danois d’origine étrangère se sentent victime de racisme. »

Le reporter interviewe des immigrés ou des danois d’origine à majorité musulmane, d’ailleurs on voit en fond d’image des voilées et des burka avec des mômes en poussette. Un habitant musulman est choisi afin qu’il affirme « qu’ils sont majoritairement rejetés par les danois de souche, parce qu’ils ne se conforment pas au mode de vie danois ».

En résumé, Barthès met en avant la politique sociale, réussie du Danemark, oubliant sciemment les problèmes d’immigration musulmane qui posent visiblement un soucis aux Danois de souche.

Yann Barthès, à l’unisson avec la bobosphère européenne, refuse aux Danois le droit de se sentir envahis par une culture qui n’est pas la leur, et il montre ainsi un pays raciste et stupide de préjugés.

Les « jeunes » interviewés dans la rue portent la casquette de rappeur à l’envers et le style vestimentaire qui va avec, ce qui n’est pas la tenue la plus adaptée pour se faire embaucher, mais Barthès ne voit rien.

Pourtant, il a filmé des Danois de souche, bien habillés, studieusement assis devant les ordinateurs de l’agence de l’emploi pour trouver du travail. Barthès a eu beau soigneusement choisir ses images, elles ne trompent pas.

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Ne demandez pas à Yann Barthès si les Danois ont demandé, ont voté, ont choisi, ou ont été simplement consultés pour savoir s’ils voulaient cette présence importante d’immigrés qui modifient leur identité, il vous répondrait sur la météo.

Par réflexe raciste et néo-colonialiste, Barthès ne considère pas les immigrés comme des adultes responsables de leur destinée et de leurs actes. Il les décrit avec une humiliante condescendance comme une sous catégorie humaine faible, victime de la montée de l’extrême droite.

Jamais leur propre comportement n’est évoqué. La question ne leur vient même pas à l’esprit : l’intelligence de l’équipe du petit journal n’a pas cette profondeur de vue.

Pourtant, le Danemark a l’un des niveaux de délinquance les plus élevés d’Europe (5e).

De plus, le problème majeur de cette « harmonieuse politique » : les immigrés musulmans ne s’intègrent pas !

Conséquence, le DF (parti d’extrême droite danois) est arrivé en tête aux élections européennes avec 26,7 % des voix. Rien n’arrive par hasard.

Mais Barthès a inversé la cause et les effets. Il a fait de la montée de l’extrême droite réponse à la dilution de l’identité danoise, la cause du racisme et de la non intégration, et non sa conséquence. Comme en France.

A croire Barthès, les Français comme les Danois sont des horribles xénophobes racistes, puisque l’extrême droite gagne du terrain. Quelle courte vue !

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