Belles et fragiles comme nos existences humaines,
voici les feuilles d’automne : elles ont traversé les saisons et résistent au vent mauvais.
Couronnant les arbres élancés vers le ciel, elles s’animent encore au moindre frémissement.
Pour oublier la grisaille qui envahit les jours, les oiseaux leur confient de joyeuses mélodies, nostalgie d’un été qui n’est plus.
Voici qu’avec les derniers soleils, les feuilles d’automne se font parure d’or et de lumière, comme pour embellir une dernière fois la nature assoupie.
Que de frimas éprouvants et d’implacables chaleurs n’ont-elles pas connus ? Leurs nervures en font mémoire et racontent leur fidélité.
Il est loin, le temps où, à peine nées,
elles se déployaient dans l’espace, en offrande d’une beauté naissante.
Elles ont vibré aux brises printanières, protégé l’écureuil des griffes du rapace, tressailli aux cris des enfants venant jouer sous leurs ombrages.
Encore vives ou faiblissantes, elles se sont tant données, dans leur respiration secrète, exhalant cet air pur
grâce auquel les vivants vont leur chemin quotidien.
Il en est des feuilles d’automne comme de nos existences humaines.
Ayant su magnifier le temps qui passe, elles quittent un jour leur branche, caressant au passage le tronc rugueux qui les a irriguées,
et, tourbillonnant vers la terre nourricière,
elles offrent leur dernière danse
pour saluer déjà les bourgeons à venir.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.
les feuilles mortes …..
http://www.youtube.com/watch?v=Xo1C6E7jbPw
Merci Monsieur l’Abbé pour ce petit coin de fraîcheur qui nous ramène vers les poésies de notre enfance. Elles ne nous ont jamais quittés.
de l’enfance…vers la fin de vie…
Tout à fait …
Jacques PREVERT
Les Feuilles mortes
Oh, je voudrais tant que tu te souviennes,
Des jours heureux quand nous étions amis,
Dans ce temps là, la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Tu vois je n’ai pas oublié.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi,
Et le vent du nord les emporte,
Dans la nuit froide de l’oubli.
Tu vois, je n’ai pas oublié,
La chanson que tu me chantais…
C’est une chanson, qui nous ressemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.
Et la vie sépare ceux qui s’aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable,
Les pas des amants désunis.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais.
Et la vie sépare ceux qui s’aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis…
Jacques PREVERT / Kosma
c’est beau Mr l’abbé,
mais les musulmans ne sont sur cette terre que pour servir allah
et combattre tous les infidèles.
leur jeunesse a été bercée par la face sombre du coran.
Merci Monsieur l’Abbé pour ce joli moment d’évasion, tout en douceur , magie et beauté ! Comme j’aimerais posséder votre talent de poète!
Avant de se reposer, pour renaître au printemps, la nature nous offre un spectacle des plus merveilleux, comme pour nous consoler de nous priver, l’espace d’une saison, de toute sa splendeur. Nos forêts et jardins revêtent des parures somptueuses, en une explosion de couleurs et de baies à vous couper le souffle, surtout quand le soleil brille dans un ciel d’azur.
Le printemps , et l’automne :mes saisons préférées!
La musique “Die Moldau” de Smetana accompagne merveilleusement bien la valse des feuilles, tourbillonnant au vent de l’automne.
http://youtu.be/gTKsHwqaIr4
Ma musique préférée après le Requiem de Fauré.
Merci Rosaly.
Merci à vous Maylis. Je ne connaissais pas le Requiem de Fauré. Il est vrai, que cette musique vous transporte et réveille des émotions.
Vous qui aimez les paysages irlandais, en cette saison, ses collines sont couvertes de bruyères en fleurs. C’est une explosion de teintes pastel allant du rose au lilas passant par un pourpre des plus doux. Elles ressemblent à un tableau de Monet grandeur nature, et quand elles surplombent un lac, le spectacle est simplement grandiose. Et si vous ajoutez à cette vision de toute beauté, le parfum qui s’exhale des fleurs de bruyère, un bonheur serein vous envahit. A mon retour, j’ai crée un petit coin d’Irlande dans mon jardin, avec un parterre de bruyères et de petits rochers. Hélas, je n’ai pas de lac, juste un plan d’eau, mais avec un peu d’imagination, j’ai l’impression d’y être.
Que la vie pourrait être belle et paisible sur la terre, cette planète bleue si belle, si seulement le Mal n’existait pas dans toute son horreur.
Chère Rosaly, j’ai aussi un petit coin de bruyère et de roches dans mon jardin, à l’ombre car la bruyère y pousse mieux. Fermez les yeux et imaginez-vous dans le Connemara, le ciel se couvre, le vent monte, la lande ondule, les pourpres se confondent…. envoûtant !!!
Je suis votre conseil my dear Maylis!
Je ferme les yeux et je me téléporte dans la lande … voilà, j’y suis …
quel bonheur! Les bruyères frémissent , le vent s’est calmé, les abeilles voltigent d’une fleur à l’autre, le ciel s’éclaircit … ensorcelant!
Nous devrions proposer nos services à l’Office du tourisme irlandais! :-)) Ensuite, à celui de la si envoutante Ecosse!
J’ai planté mes bruyères au soleil et elles fleurissent merveilleusement bien. Caprice de la nature sans doute!
@ Rosaly -Die Moldau a inspiré l’ Hatikva .. orchestre et choeur
http://www.youtube.com/watch?v=eR-xRwPvU6I
Je le savais Jacqueline! :-)) Je trouve cette interprétation très belle et très émouvante.
J’aime aussi l’hymne russe, ici chanté par Helmut Lotti, la force de cette musique réveille l’âme russe.
http://youtu.be/sGGrUSqwo0Y
Mon mari, russe par sa mère, en a chaque fois les larmes aux yeux.
http://youtu.be/sGGrUSqwo0Y
merci Rosaly l’ hymne est superbe et le plus entendu aux jeux olympiques ….
Merci à vous Jacqueline, je ne savais pas que “Die Moldau” avait inspiré l’Hatikva mais bien sûr, maintenant ça me paraît tellement évident.
Merci de ce partage chère Rosaly. Vous nous faites plaisir ; nous étions il y encore peu au–dessus de la Mauldau, sur le pont Charles à Prague. Beaucoup de peintres et d’artistes se trouvent là ; noua avons demandé à un musicien (qui faisait vivrer toutes les mélodies sur des verres remplis d’eau) nous lui avons suggéré de jouer La Moldau, c’était l’endroit magique et les doigts humectés d’eau ont ravi notre ame et nos oreilles 🙂
Ravie de vous avoir fait plaisir Anny! Ecouter Smetana sur le Pont Charles dans la ville d’Or, c’est tout simplement féérique. Une expérience magique, inoubliable, je le sais … :-)) C’est comme écouter les quatre saisons de Vivaldi sur la place Saint Marc, par un beau soir d’automne, sous un ciel étoilé …
Un poème de toute beauté, merci Mr l’Abbé
A l’automne de ma vie, j’aimerais laisser à mes enfants des saisons plus douces et un avenir serein parmi tous les hommes de bonne volonté
Que Dieu m’entende
Merci, Merci, Abbe Arbez, c`est tres beau l`automne quand les feuilles sont morte. Domage q`un imbecile a choisi le printemps pours que les Arabes sont morts. !!