
Au petit jeu de cache cache avec le fisc et avec la morale, force est de reconnaitre qu’ils sont forts, les socialos. Quel talent, des ténors !
D’abord Cahuzac, dont la fraude n’a d’égal que son cynisme, lui qui présidait une conférence sur la lutte contre la fraude fiscale peu de temps avant de se faire épingler, n’a semble-t-il toujours pas compris que le mot moralité existe toujours au vocabulaire, et il a déclaré : “Nos cas [Thévenoud] ne sont pas similaires. Moi, j’avais une chance que mon histoire ne soit jamais connue [JPG: autrement dit, ce qui est grave pour lui, c’est d’avoir été découvert, pas l’évasion et la fraude fiscale]. Moi, j’ai fait une connerie il y a 22 ans [l’ouverture d’un compte en Suisse date d’il y a 22 ans, mais le mensonge a duré 22 ans], et, si mon épouse ne m’avait pas dénoncé à Plenel [Mediapart], il n’y aurait jamais eu d’affaire”.
Quelle impudeur !
Puis Thévenoud, pendant trois ans a fraudé le fisc. Et, l’on vient de l’apprendre, n’a pas non plus payé son loyer. Et l’homme a le culot d’affirmer pour sa défense, lui le salarié de la haute administration, lui l’élu du peuple pour l’administrer, qu’il a une phobie de l’administration !
Mais la veulerie ne s’arrête pas là.
Lorsque l’affaire Cahuzac ne pouvait plus être étouffée, Thomas Thévenoud a déclaré : “Il nous a menti et c’est une véritable trahison.”
Vous imaginez le fourbe. Il fraude le fisc, ment à tous, et s’acharne, hypocrite, sur un autre menteur.
Et donc maintenant, le troisième au “tableau d’honneur”, c’est Jean-Marie Le Guen, qui avait épinglé pour avoir sous-évalué ses biens immobiliers de 700.000 euros !
Et bien Le Guen nie !
Le secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement a contesté, mardi 9 septembre sur France 2, avoir été épinglé par la HATVP, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
Quel culot ! Je sais bien que les Français ont la mémoire courte, mais il y a internet, tout reste inscrit.
François Hollande lui-même avait évoqué la fraude : “[La Haute autorité] lui a demandé de faire en sorte que l’évaluation de son patrimoine puisse être réévaluée en fonction des prix du marché. C’est ce qu’il a fait”, avait avoué Hollande, le 27 juin, lors d’une conférence de presse, à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles.
C’est cela la gauche morale ? Je crois que je vais me pencher sur le sens du mot immoral.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Puis Thévenoud, pendant trois ans a fraudé le fisc. Et, l’on vient de l’apprendre, n’a pas non plus payé son loyer. Et l’homme a le culot d’affirmer pour sa défense, lui le salarié de la haute administration, lui l’élu du peuple pour l’administrer, qu’il a une phobie de l’administration !
au moins 3 ans ensuite il y a prescription ! j’ai lu que l’info sur Thévenout était sortie par Médiapart donc pas sur qu’il l’ai controlé du tout !
les français sont tellement excédés qu’ils n’oublient plus rien ! :thunder:
jamais 3 sans 4
http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/09/10/soupcon-de-favoritisme-en-midi-pyrenees-en-faveur-de-proches-de-kader-arif_4485197_823448.html
Kader Arif est proche de Hollande
un autre : meme en cas de trou de mémoire on sait lire !
Jean-Christophe Cambadélis est poursuivi pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Agos, société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés, il a été bénéficiaire d’un emploi fictif entre 1993 et septembre 1995 qui lui a rapporté plus de 442 000 francs (67 382,466 €), Jean-Christophe Cambadélis fut condamné en janvier 2000 à 5 mois de prison avec sursis et 100 000 francs (15 244,902 €) d’amende par le tribunal correctionnel de Paris.
-Mis en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance dans l’affaire de la MNEF, car soupçonné d’avoir bénéficié d’un emploi fictif au sein de la mutuelle étudiante MNEF entre 1991 et 1995, pour lequel il aurait touché 620 500 francs (94 580 euros) d’une filiale de la MNEF, au titre d’une activité permanente de conseil : « De 1991 à 1993, c’est en qualité de « sociologue » que Jean-Christophe Cambadelis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par la Mutuelle interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la Mnef. Cambadelis était alors député, avec revenus afférents. Non réélu en 1993, il reçoit jusqu’en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF, en tant qu’administrateur « chargé des contacts auprès des ambassades ou des universités ». » Seuls « trois documents manuscrits » auraient attesté du « travail » du député.
Le 2 juin 2006, reconnu « coupable de recel d’abus de confiance », il est condamné, à 6 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, dans l’affaire des emplois fictifs de la MNEF, par la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Alors après la nomination à la direction du parti, lequel des deux sera le prochain premier ministre ?
Harlem Désir a déjà bénéficié d’un passe droit pour services rendus par une amnistie de François Mitterrand concernant une dette de 80 000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992) alors qu’il était président de SOS Racisme.
-De novembre 1986 à octobre 1987, il occupe la présidence de SOS Racisme tout en étant salarié par l’« Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants », basée à Lille en tant que « formateur permanent » et il perçoit pour cet emploi fictif, un salaire mensuel net de 8 900 francs. Cela lui vaut d’être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. L’histoire ne dit pas si la maire de Lille était complaisante ou à l’insue de son plein grès.
Maintenant je comprende pour quoi le President, tres socialiste, est si emu des pauvres , “raison de sa vie” !! Ils sont tous dans son gouvernement, des pauvres hypocrites.!! Et lui, qui aime pas les riches, s`autodeteste. Pas facile d`etre President en France.!