Publié par Dreuz Info le 15 septembre 2014

Canadian Flag and Quebec Flag

Redoutée par les fédéralistes canadiens, croyant l’idée indépendantiste morte à jamais au Québec, la perspective d’une victoire du oui en Écosse donne en revanche du baume au cœur aux partisans d’une province francophone souveraine. La victoire du ”oui” pourrait redonner un élan au Parti québécois» (PQ), chassé du pouvoir au Québec ce printemps après une cuisante défaite. Le pragmatisme écossais inspire les Québécois, bien décidés la prochaine fois à poser la question clairement aux électeurs. Lors d’une première expérience en 1980, la question référendaire était si alambiquée – le texte comportait pas moins de 114 mots – que certains y avaient vu la raison de l’échec.

Lors d’un second référendum en 1995, plus courte, mais guère plus claire, la question a été rejetée à une très faible majorité (50,58%), laissant la province francophone dans la Confédération canadienne. L’onde de choc des sondages donnant du crédit à une victoire des indépendantistes écossais se répercute jusqu’au Canada, membre du Commonwealth et où la reine Elizabeth II est aussi la souveraine de ses 35 millions d’habitants. Le premier ministre et fédéraliste conservateur Stephen Harper a manifesté il y a quelques jours à Londres son inquiétude à propos des velléités séparatistes de l’Écosse.

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