Je suis loin d’avoir une confiance illimitée en Nicolas Sarkozy. J’ai énoncé ici les critiques qui me semblaient devoir être énoncées à son égard.

Economiquement, nombre de décisions erratiques ou inabouties ont été prises lors de sa présidence.

Avoir organisé le Grenelle de l’environnement était une décision inepte.

Avoir adopté la politique de tolérance zéro pour l’appliquer aux automobilistes était un contre sens absolu.

Nicolas Sarkozy a été traité de libéral par ses adversaires qui, visiblement, ne savent rien du libéralisme. Il n’a été libéral qu’à dose infinitésimale.

Si j’aborde la politique étrangère, je devrai dire que ce ne fut pas mieux

Et si j’aborde la politique étrangère, je devrai dire que ce ne fut pas mieux. Nicolas Sarkozy s’est affiché avec Barack Obama, et a fait de multiples références élogieuses à ce dernier. Il s’est affiché aussi avec l’émir du Qatar, et s’est montré si peu amical avec Israël qu’il a soutenu l’entrée de l’ « Etat palestinien » à l’Unesco et l’entrée de la même entité aux Nations Unies. Et je ne parle pas de la désastreuse équipée libyenne.

Cela dit, si je regarde, l’offre politique présente en France, celle-ci me semble consternante.

Un parti socialiste bloqué dans les idées grotesques

Je trouve un parti socialiste bloqué dans les idées grotesques et délétères qui l’ont mené vers le naufrage et qui ont conduit un peu plus la France vers le précipice dans lequel elle est en train de tomber. Et Manuel Valls n’a rien redressé. Il a montré au contraire ces temps derniers qu’il est un politicien prisonnier des dogmes éculés de sa famille politique.

Un Front National étatiste, plus socialiste encore que les socialistes

Je trouve un Front National étatiste, plus socialiste encore que les socialistes, adepte d’un nationalisme autoritaire paléo gaulliste, et très attiré par Poutine et les mollahs de Téhéran.

Un Alain Juppé adepte du multiculturalisme et aveugle vis-à-vis des Frères musulmans

Je trouve, à droite, un Alain Juppé adepte du multiculturalisme et porteur d’un aveuglement vis-à-vis des Frères musulmans, incarnés à Bordeaux par Tareq Oubrou, un François Fillon qui n’a pas hésité à s’afficher avec les dirigeants du Hezbollah, et quelques médiocres seconds couteaux.

Dans ce contexte, je dirai ce que j’ai déjà dit en 2012 : Nicolas Sarkozy est le moins pire.

Je préfère la bonne santé à la grippe, mais je préfère la grippe à la peste et au choléra

C’est un choix triste. C’est le choix, présentement.

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Si Nicolas Sarkozy s’améliore, j’en serai heureux. S’il ne s’améliore pas, je me dirai que c’est la France et qu’un pays a les dirigeants qu’il mérite.

En regardant Nicolas Sarkozy dimanche soir, je l’ai trouvé, en termes de positionnement, en termes de propositions, nettement supérieur à ses adversaires, et porteur, au moins par les mots, d’un élan qui n’existe chez aucun de ceux qui prétendent se confronter à lui. Je reste sceptique quant à ce qui résultera de cet élan, mais je ne peux nier son existence.

Il a déclaré vouloir rassembler et, d’une certaine façon, transcender. J’attends la suite.

Sa description de l’état actuel du pays était, en tout cas, très juste. Le diagnostic ne suffit pas, mais sans diagnostic, il n ‘est pas de remède possible.

Ni Hollande, ni Valls, ni Marine, ni Juppé ni Fillon ne font même un diagnostic digne de ce nom.

Nicolas Sarkozy peut- il se réinventer? J’attends et je verrai.

Je suis loin d’avoir une confiance illimitée en Nicolas Sarkozy. J’ai énoncé ici les critiques qui me semblaient devoir être énoncées à son égard.

Economiquement, nombre de décisions erratiques ou inabouties ont été prises lors de sa présidence.

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