Michel Garroté réd chef — Le soir de sa défaite au second tour, le 6 mai 2012, Sarkozy raconte qu’on ne le verra plus. Il précise même sa décision de se retirer : “Une autre époque s’ouvre. Dans cette nouvelle époque, je resterais l’un des vôtres, mais ma place ne pourra plus être la même. Après 35 ans de mandat politique, après 10 ans de responsabilité gouvernementale au plus haut niveau, après 5 ans à la tête de l’Etat, mon engagement dans la vie de mon pays sera désormais différent”. Pour justifier son revirement, Nicolas Sarkozy invoque aujourd’hui “le sens du devoir”. Mais revenons à la réalité.
Pour mémoire, rappelons qu’après la récession de 2009, Sarkozy a engagé de nombreuses dépenses pour relancer l’économie, ce qui a dopé la croissance en 2010 et en 2011, mais qui a creusé les déficits publics. A partir de 2011, Nicolas Sarkozy a fait voter des hausses d’impôt, pour prêt de 30 milliards d’euros, ce qui a participé au ralentissement de la reprise. Il a souvent beaucoup dépensé pour finalement pas grand chose. En matière de politique étrangère, il a opéré des virages à 180°, notamment envers la Libye et la Syrie.
Seuls 8 millions de téléspectateurs (dans un pays qui compte 65 millions d’habitants) étaient hier dimanche devant leurs écrans pour assister en direct au retour de Nicolas Sarkozy lors du 20 heures de France 2. 55% d’entre eux n’ont pas été convaincus par la prestation du revenant.
Personnellement, je suis plutôt d’accord avec ceux qui reprochent à Sarkozy de faire le contraire de ce qu’il avait promis : sa fausse modestie cache mal son arrogance, son esprit de revanche et d’affrontement. Sarkozy sature l’espace médiatique en espérant que le bruit fera oublier les affaires. C’est plus fort que lui. France 2 a imposé aux Français un grand exercice de narcissisme cathodique autour de Sarkozy, qui a annoncé la couleur en disant qu’il fera la même chose, mais cette fois sur un autre ton. Faisant le pari de l’amnésie générale des Français, Sarkozy a affirmé sans vergogne qu’il n’aurait jamais menti.
Sa prestation sur France 2 fut une causerie nombriliste bien éloignée des attentes des Français. Sans aucune proposition alternative, sans aucune vision d’avenir pour la France, Sarkozy s’est érigé dimanche soir en donneur de leçons qu’il ne s’est pas appliquées à lui-même lors de sa vie publique. Les Français auront compris que Sarkozy n’a pas changé. Parlant davantage de lui que de la France, il a refusé de tirer les leçons de ses échecs passés.
Sarkozy prend en otage l’UMP pour assouvir sa soif de revanche sur Hollande. L’ancien chef de l’État ne sert pas l’urgent besoin d’alternance ressenti en France. Sarkozy ne peut pas avoir changé pour la troisième fois. Il dit qu’il veut rassembler, mais il relance la guerre des chefs à l’UMP en taclant avec une violence, avec une brutalité inouïe, ses concurrents. Il a une énorme immodestie sur le thème “la France a besoin de moi”. Voilà, en substance, ce qu’ont dit certains. Et je suis plutôt d’accord avec ce qu’ils ont dit.
En résumé et en conclusion : Sarkozy c’est peut-être “moins pire” que Hollande…
Michel Garroté réd chef www.dreuz.info
Pays que j’aime qui ne se contente que du moins mal alors qu’il lui faudrait le meilleur……
Encore faudrait-il qu’il existe… et qu’on puisse le trouver…. 😥 😥 😥
on peut pas faire confiance ni en Sarkozy et encore moins en Hollande qui est à mi-mandat .. quelle est l’alternative s’il y en a une ?
aucune!
@Jacqueline
Ce sont les Grandes Nations qui produisent les Grands Hommes et réciproquement les Grands Hommes font les Grandes Nations. La France est un pays sans valeur, (et les résultats actuels ne le démontrent-ils pas?). Comment espérez-vous obtenir des Grands Hommes dans un pays sans valeur? Montrez-moi une issue autre que l’effondrement du pays!
CHARLES CONSIGNY SUR LE POINT
En 2007, j’avais dix-sept ans et j’étais un sarkozyste fanatique comme on peut l’être à cet âge fiévreux ; j’ai assisté au meeting spécial jeunes que le candidat avait donné au Zénith de Paris avant un concert de Martin Solveig ; j’ai placardé, aux murs de l’entreprise où je travaillais au lieu de préparer le bac, des appels à voter pour mon candidat ; je n’ai pas pu voter moi-même, car il me manquait quelques mois pour atteindre la majorité, mais le coeur y était et j’ai fait preuve ensuite d’un soutien sans faille.
En 2012, j’avais vingt-deux ans et, chaussé de mes mocassins à glands, fausse Rolex au poignet, je suis allé voter Sarkozy, et j’étais même présent à la Mutualité, pour donner du courage à mon candidat et parce que je voulais manifester, une dernière fois, un soutien sans faille.
Je n’ai jamais cru à une deuxième victoire, tant les postures morales de la gauche semblaient invincibles et tant François Hollande était le mauvais adversaire, une anguille qui ne peut que glisser des mains d’un boxeur. Pour son retour dans l’arène, Nicolas Sarkozy a cogné comme avant, mais aussi comme si rien ne s’était passé depuis.
Ne rien céder au politiquement correct
J’aime chez lui ce côté Raoul Volfoni, je-vais-tous-les-éparpiller-façon-puzzle, le costard sur mesure, l’index pointé et la voix qui tonne à mesure que l’audimat explose. J’aime cette volonté qu’il a de ne rien céder au politiquement correct, de bousculer, de parler sans précautions. Mais j’aime aussi quand il propose de faire tomber un temple ou brûler une idole, quand il se renouvelle, met quatre ou cinq idées radicales sur la table pour réveiller ce pays qui meurt lentement sous le poids de la léthargie généralisée, du socialisme administratif et de l’entraide des nantis de toute sorte. Loin de cela, lors de l’interview de dimanche, nous avons eu un come-back de vieille gloire, content d’être là à chanter ses vieux tubes qui n’excitent plus que des vieux fans nostalgiques.
Si j’étais Nicolas Sarkozy, j’abandonnerais cette rhétorique du “devoir” : personne ne croit qu’il est le seul à pouvoir diriger notre pays, il le reconnaît lui-même, et les gens savent bien que, pour une bonne gestion sans audace, mais sans catastrophe, ses concurrents font l’affaire. J’assumerais d’être le candidat de la modernité, celui qui ne craint pas la mondialisation, l’incroyable et frénétique mutation de la planète. Je laisserais les autres proposer des mesures de protection des acquis en tout genre et, moi, je proposerais que la France attaque. Que les Français redeviennent des conquérants plutôt que des petites choses demandant le soutien d’une puissance publique quasi morte. J’assumerais de m’en foutre du mariage pour tous, de me concentrer sur la prospérité de la France et la réussite des Français, de leur rang dans le monde et de leur place dans l’histoire.
Je briserais un par un les tabous français
Si j’étais Nicolas Sarkozy, je retournerais voir ces Français. J’irais, seul avec mon chauffeur, voir les petits libraires, les petites boulangères, les petits couvreurs et les petits maires – et je ne dis pas “petit” au sens péjoratif : je dis les petits, les humbles, les honnêtes, les sans-dents. J’irais voir les jeunes, dans les facs et dans les usines, ces jeunes qui se battent sans doute davantage encore que ne l’ont fait leurs aînés pour réussir leurs études, leurs entretiens d’embauche et leur vie, ces jeunes qui veulent croire à un avenir en France et à un avenir de la France. J’irais dans le métro, le RER, les villages de 400 âmes, ou à la Grande-Motte, et je parlerais aux gens, j’irais me plugger au pays pour comprendre ce qu’il vit et, puisque les autres sont si lâches ou profitent tellement du système, je briserais un par un les tabous français, j’enfoncerais une par une les hypocrisies qui ont paralysé le pays, je prendrais acte de la mainmise des oligarchies petites et grandes sur tous les organes du corps français, et je proposerais le changement : nouvelles politiques pour les entreprises, le fonctionnement de la démocratie, la culture, l’éducation, les banlieues, l’État, le littoral, les paysages et les abords des villes, bref je proposerais, en le précisant, le vrai changement qui se fait attendre depuis trop longtemps et sans lequel nous crevons.
mais qu’à donc fait Sarkozy pendant sa présidence à part augmenter le chômage de un million de malheureux et augmenter la dette de six cent cinquante milliards d’euros. Six cent cinquante milliards vous vous rendez compte ? Essayez de convertir en francs, cela devient astronomique, pharaonique, démentiel !!! et cela en seulement cinq ans. Oui il a fait autre chose, c’est injurier les “petits” les sans-dents les sans -grades. C’est nous mépriser sans vergogne, c’est se moquer des travailleurs quand il affirmait en ricanant que quand les ouvriers se mettent en grève personne ne se rend compte de rien. Il a combiné, magouillé, volé, privilégié ses copains et ses coquins, lesquels aujourd’hui font une ovation éhontée à son retour car c’est la seule possibilité pour eux de revenir à la table des festins de notre pauvre république. Je concède que Hollande c’est pire mais ce n’est pas une raison pour nous faire croire qu’il n’y a plus en France qu’une seule personne sur soixante millions de citoyens capabler de nous sauver quand on connait ce triste sire. Il doit bien exister une peronne honnête en France , non ? Les solutions tout le monde les connait, mais personne voulant d’abord se goberger ne se résoudra à choquer un électorat fut-il bourré de terroristes. Ce n’est plus du politiquement correct, c’est du politiquement complice pour accéder au pouvoir, le saint des saints, celui qui permet à un seul homme, un homme seul, de décider d’envoyer nos soldats se faire tuer ou de secourir les africains avant les français. Je suis révolté !
@Sylvestre
Bien dit! Mais croyez-vous sérieusement qu’il existe actuellement en France des Hommes de valeur et d’honneur désireux d’aller diriger le pays? Tant qu’il n’y aura pas de Constitution, il ne pourra pas y avoir de confiance en France. De plus, il faudra bien un jour finir par tirer la chasse d’eau et jeter tous les corrompus à la trappe. Qui va le faire?
Sylvestre lui ont-ils laisser la moindre chance de réformer ? ? et que fait la gauche depuis qu’elle est au gouvernement ? ? que dites vous du choix des ministres et que dites vous de leur capacité et de leur résultat ? ? facil de critiquer quand on ne fait que dalle , on peut les mettre tous sur la balance la gauche les verts le FN des branleurs qui prennent le moins de risque possible pour ne pas effaroucher les futures électeurs-clients ! regardez Air France le gouvernement capitule, les salariés non gréviste menacés physiquement accuse le gouvernement de se méler de ce qui ne le regarde pas !
HOLLANDE est tellement mauvais,… Qu’il faudra bien se consoler avec SARKOZY
Hollande à l’international
Le président français François Hollande a souligné aujourd’hui devant son homologue iranien Hassan Rohani qu’il rencontrait au siège des Nations unies à New York que “tous les concours” étaient nécessaires pour trouver des “solutions politiques” au Moyen-Orient, évoquant le Liban, la Syrie et l’Irak.
“Nous avons besoin de tous les concours pour que des solutions politiques soient trouvées”, a-t-il déclaré, ouvrant cette rencontre bilatérale d’une vingtaine de minutes dans les locaux de la délégation française à l’ONU. “Je pense que nous pouvons, par la conception que nous avons de l’équilibre du monde, trouver des issues, y compris dans ce moment terrible, tragique”, a enchaîné François Hollande.
Les deux présidents, selon un communiqué de l’Elysée publié à l’issue de leur rencontre, ont “échangé leurs vues sur le moyen de lutter contre le terrorisme”. Le chef de l’Etat français avait ouvert cet entretien, auquel la presse a pu assister quelques instants, en évoquant d’emblée le dossier du nucléaire iranien que les Occidentaux soupçonnent de dissimuler à des fins militaires.
Rappelant qu’une “issue” était recherchée, il a relevé que “les sanctions peuvent empêcher le développement économique”, dans une allusion aux sanctions internationales prises contre Téhéran.
Dans son communiqué, l’Elysée a indiqué que François Hollande avait souhaité que “les négociations (sur ce dossier) aboutissent rapidement”, rappelant la “position de la France: l’Iran doit mettre en oeuvre les mesures concrètes destinées à démontrer de façon certaine et vérifiable qu’il ne se dotera pas d’une capacité nucléaire militaire”.
Selon la présidence française, les deux dirigeants ont également “examiné les perspectives de coopération bilatérale qui s’ouvriraient dès lors que la confiance sera rétablie par un accord définitif sur la question nucléaire”. Les deux dirigeants s’étaient rencontrés pour la dernière fois il y a un an presque jour pour jour également à l’ONU.
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/09/23/25002-20140923ARTFIG00371-aquilino-morelle-prepare-un-livre-et-promet-que-ca-peut-saigner.php
merci à ceux qui ont voté Hollande et ceux qui ont voté blanc
FACIL
http://www.lefigaro.fr/social/2014/09/23/09010-20140923ARTFIG00111-air-france-les-pilotes-descendent-dans-la-rue.php
regardez la photo en France on aime les gens qui nous méprisent il n’y a pas à dire !
POURQUOI SE GENER IL N’Y AURA PAS DE POUBELLES DEVERSEES DE PARTOUT DES LORS QU’ON EST DE GAUCHE
Malgré sa condamnation, Sylvie Andrieux pourrait rester à l’Assemblée
LE SCAN POLITIQUE – La députée des Bouches-du-Rhône Sylvie Andrieux a été condamnée en appel mardi à une peine de prison pour des détournements de fonds publics. L’ex-socialiste se pourvoit en cassation et s’accroche à son siège de député.
On apprend que Thomas Thévenoud a également égaré… ses factures d’électricité ! “EDF Bourgogne a lancé, il y a quelques semaines, une procédure de recouvrement pour incidents de paiement à l’encontre du député socialiste de Saône-et-Loire. Un contentieux qui, là encore, porterait sur plusieurs années de notes non réglées”, peut-on lire sur le site de L’Express. Et comme si cela ne suffisait pas, Le Point.fr a appris qu’il a mis six mois à payer son chauffagiste. L’élu avait dû être relancé deux fois avant de s’acquitter d’une facture de plusieurs centaines d’euros auprès de la société BF Dépannage, en Saône-et-Loire, spécialisée dans l’entretien et le dépannage des chaudières. Phobie ou allergie, laissons la médecine se prononcer. Mais, décidément, l’ancien secrétaire d’État a un problème avec son carnet de chèques.
never mind !
le ministre de l’intèrieur soutient les pilotes !
on vit une époque formidable !
Affaire des écoutes: la justice suspend l’enquête pour corruption visant SarkozyNOUVEAU
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Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 24/09/2014 à 08:40
La cour d’appel de Paris a suspendu hier l’enquête qui vaut à Nicolas Sarkozy d’être mis en examen pour corruption depuis juillet, soupçonné d’avoir tenté d’obtenir auprès d’un magistrat des informations dans un dossier judiciaire le concernant, a appris aujourd’hui l’AFP de source proche du dossier.
Dans son bras de fer avec les juges d’instruction du pôle financier, cette décision de la présidente de la chambre de l’instruction, qui n’a pas à être motivée et n’est pas susceptible de recours, offre un répit à Nicolas Sarkozy, même s’il reste mis en examen. Elle intervient quelques jours après l’officialisation de son retour en politique.
Nous vivons une époque formidable ! ça évidement ne concerne que l’es président NOUS aucun risque d’etre mis en examen par les juges rouges ! ceux du mur des CONS
les trois djihadistes revenus à Marseille et non à Paris
1 Marseille en panne
2 c’est la faute de la Turquie qui n’a pas informé la France
Les trois djihadistes présumés se sont rendus à la gendarmerie
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Par Eugénie BastiéMis à jour le 24/09/2014 à 15:22
VIDÉO – Les individus se disent «étonnés» de ne pas avoir été arrêtés à leur sortie de l’avion. Ils se sont constitués prisonniers à la gendarmerie du Caylar (Hérault).
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Démarrer1/5
Le scénario kafkaïen continue. Les trois djihadistes présumés censés être arrêtés mardi à leur retour sur le sol français, se sont constitués prisonniers à la gendarmerie du Caylar dans l’Hérault, selon leurs avocats. «À l’heure qu’il est, le contact est établi avec les gendarmes. Ils se trouvaient à l’intérieur de la gendarmerie à 11 h 15», a indiqué l’un des avocats, Pierre Le Bonjour, lors d’un point de presse à son cabinet à Toulouse. D’après la gendarmerie, les trois hommes ont été placés en garde à vue et seront bientôt déférés devant un juge antiterroriste.
Même en arrivant à la gendarmerie du Caylar l’affaire a été compliquée. «Ce matin, quand les trois djihadistes se sont présentés à la gendarmerie, les locaux étaient vides. Les gendarmes officiellement étaient partis en patrouille. Les djihadistes présumés ont dû leur téléphoner pour les faire revenir», confie un syndicaliste policier, informé, dit-il, de cet épisode. Une version que conteste la gendarmerie. Alertés au dernier moment par une interview des avocats à la télévision annonçant la reddition de leurs clients, les gendarmes locaux n’ont pas eu le temps de préparer un comité d’accueil. Trouvant les portes de la petite brigade du Caylar fermée, les djihadistes ont donc sonné à un interphone relié au centre opérationnel de Montpellier pour qu’un gendarme, physiquement présent dans l’unité, leur ouvre la porte et que des collègues viennent en renfort quelques minutes plus tard.
Après le fiasco de l’opération de mardi, Abdelouahed Baghdali, mari de Souad Merah, la sœur de Mohamed Merah, Imad Djebali, ami d’enfance du loup solitaire de Toulouse, et Gael Maurize, converti à l’islam radical étaient libres comme l’air, attendant gentiment que la police vienne les arrêter.
L’un des trois larrons confiait son étonnement à plusieurs médias mardi soir: «Aucun policier n’est venu nous accueillir», a-t-il dit. «Même nous, ça nous a étonnés. On s’était dit qu’ils allaient nous interpeller, qu’on allait être placés en garde à vue.»