Publié par Michel Garroté le 11 septembre 2014

Trierweiler-2

Michel Garroté, réd. chef — François Hollande a-t-il oui ou non utilisé l’expression sans-dents ? (Extraits adaptés. Lien vers source en bas de page). Les subtils exégètes du Président ont remarqué que s’il s’est dit profondément touché par cette attaque, à aucun moment de son interview au Nouvel Observateur il ne démentait formellement l’emploi de l’expression. Ce n’est peut-être pas un hasard. Selon nos informations, Valérie Trierweiler a confié à quelques proches qu’elle détenait la preuve de ce qu’elle avançait à propos des sans-dents. Et qu’elle pourrait la sortir si nécessaire, tout comme les dizaines de SMS de son ex-compagnon qu’elle a conservés. Valérie Trierweiler savait que les sans-dents constituaient l’attaque politique la plus ravageuse de son livre. Prudents, l’ex-première dame et son éditeur des Arènes, Laurent Beccaria, avaient d’ailleurs expressément demandé au Monde, qui, parallèlement à Paris Match, a publié dans son édition du 4 septembre les bonnes feuilles de l’ouvrage, de ne pas utiliser cette expression en titre. Elle n’apparaîtra en effet que dans un intertitre à l’intérieur de l’article.

C’est parait-il pour son indépendance à l’égard des grands groupes d’édition que Valérie Trierweiler avait choisi de publier son brûlot aux Editions des Arènes. Plusieurs éditeurs de Paris -Albin Michel, Stock et même, dit-on, Gallimard- lui avaient pourtant fait des offres mirifiques -allant jusqu’à 500’000 euros, selon les confidences de Valérie Trierweiler à des proches. Mais, conseillée par son agent, Anna Jarota, elle a préféré la structure légère pilotée par Laurent Beccaria. Son contrat, signé en mars, comportait une clause lui permettant de se rétracter à tout moment. Elle a négocié un pourcentage intéressant sur les ventes. Calcul gagnant : le contenu de sa confession, sidérant de bout en bout et qui se lit d’une traite, garantissait des ventes pharaoniques : 470’000 exemplaires imprimés à ce jour.

Seules quelques très rares personnes avaient été mises dans la confidence chez l’éditeur. Dans un souci de confidentialité, aucun correcteur n’a eu l’ouvrage en main avant parution, ce qui explique la présence de plusieurs fautes d’orthographe qui font la joie du web. Le contenu du manuscrit a été très légèrement adouci à la relecture, la toute première version étant encore plus dure pour François Hollande et Ségolène Royal. Le passage sur les sans-dents, notamment, a été revu de très près. C’est à ce moment-là que Valérie Trierweiler a assuré que François Hollande avait employé cette expression à de nombreuses reprises et qu’elle détenait la preuve de ce qu’elle avançait. La journaliste se dit même prête à la dégainer en cas de procès (fin des extraits adaptés ; lien vers source en bas de page).

Reproduction autorisée avec mention :

Michel Garroté réd. chef www.dreuz.info

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/francois-hollande-et-les-sans-dents-valerie-trierweiler-dit-detenir-une-preuve_1574971.html

 

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