Publié par Hervé Roubaix le 11 octobre 2014

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«Il y a une omerta sur les Français exilés”, dénonce Luc Chatel, le secrétaire général de l’UMP, avant la parution d’un rapport de l’Assemblée nationale, très déformé pour faire bonne figure et cacher les réalités sous le tapis, et qui doit paraître le 14 octobre prochain.

Une omerta couverte par un écran de fumée : on parle beaucoup des juifs qui font leur aliyah…

Évangile de Luc, 6, 41 : « Pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frère, et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton oeil à toi?”

Alors que chaque année, 233.000 Français quittent définitivement ou pour une longue période la France et que 168.000 y reviennent, que le solde négatif était de 65.000 personnes en 2009, selon Contribuables associés, les chiffres sont, depuis, soigneusement dissimulés.

En 2011, une info filtrait : 35.000 foyers fiscaux (environ 75 000 personnes) soit une hausse de 62% sur un an, sont partis, essentiellement vers les Etats-Unis et le Royaume Uni, pour les jeunes aux salaires assez élevés, et vers la Suisse ou la Belgique pour les mêmes, plus vieux, après avoir accumulé un patrimoine qu’ils entendent protéger des vautours.

Depuis, aucun chiffre précis n’est sorti, alors que pour les Français juifs, le comptage est d’une précision horlogère.

Car les médias, à gauche eux-même, préfèreront manger leurs claviers que parler de ces Français qui fuient le socialisme et ses ravages, tandis que d’autres, sous éduqués, acculturés, non diplômés, mais futurs français, arrivent par centaines de milliers par an.

Les journalistes préfèrent donc évoquer l’“emballement” (Cyrille Louis dans le Figaro), au sujet des 854 Français qui ont fait leur aliyah entre début janvier et fin février 2014 (contre 274 l’année précédente), et rappeler que “Selon l’Agence juive, 3280 Français ont fait leur aliyah en 2013 contre 1917 l’année précédente.”

3280 ! Contre près de 100 000 autres Français qui partent ailleurs… C’est un véritable exode !

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Le vrai dossier, c’est près de 2,5 millions de Français qui ont fui le fléau socialiste, ont quitté l’enfer de la gauche, ont eu le courage d’aller chercher mieux ailleurs, et on trouvé.

La majorité vit à Londres, ville étrangère avec le plus grand nombre de Français.

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[column col=”1/4″]Et ce ne sont pas des bras cassés, des bons à rien, des fainéants et des profiteurs, qui partent.[/column]

Le drame, c’est l’exode des cerveaux, des entrepreneurs, des travailleurs courageux, des jeunes qualifiés aux dents longues, des gens ambitieux, bref, des forces vives de la nation.

Ils partent “parce qu’ils ont l’impression que c’est impossible d’y arriver”, explique Luc Chatel au sujet du rapport que Yann Galut s’apprête à présenter.

Il y a une “mentalité hostile au travail, une pression fiscale absurde, une absence de promotion, et le souci de la dette qui repose sur les générations futures”, explique Chatel au Figaro, en cachant bien que lorsque la droite était aux commandes, aucune mesure libérale sérieuse n’a jamais été prise, et les impôts et restrictions à l’emploi ont continué à s’empiler.

80 % de ceux qui disposent d’une offre en France et d’une offre à l’étranger privilégient l’étranger, selon le cabinet Deloitte, ajoutant que «plus de 40 % des jeunes diplômés qui partent nous disent qu’ils n’envisagent pas de revenir!», d’après Jean-Marc Mickeler, DRH du cabinet.

Des retraités inquiets pour leur épargne fuient également (+10% entre 2011 et 2013).

«Entre 2012 et 2013, la communauté française a augmenté de 8 % en Australie et de 5,9 % au Canada», selon la Direction des Français à l’étranger.

Comment «stopper l’hémorragie» ?

Selon des députés UMP et UDI, il faudrait «le goût de l’excellence plutôt que la complaisance pour la médiocrité, la reconnaissance du mérite plutôt que l’enfermement dans l’assistanat, le combat pour la liberté plutôt que la multiplication des normes et des contraintes».

Ce qui, en bon français veut dire : avec des syndicats communistes qui verrouillent le système et les journalistes qui les couvrent, ça n’arrivera pas.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

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