Michel Garroté, réd. Chef  —  Le conseil d’union des maffias palestiniennes s’est réuni ce jeudi à Gaza pour la première fois depuis sa formation en juin, après des années de déchirements entre, d’une part, le Hamas dirigeant l’enclave du Hamastan, et, d’autre part, le Fatah en place dans les secteurs arabes de Judée-Samarie.

Ce conseil, conduit par le Parrain Rami Hamdallah (choisi en raison de son nom qui est une contraction de Hamas et de Ramallah), est censé envoyer à la conférence des donateurs, qui se tient dimanche au Caire, le message que leurs fonds destinés à réarmer la bande de Gaza après la guerre de cet été seront utilisés comme toujours par un conseil composé de parrains dépendants de la hiérarchie maffieuse habituelle qui, depuis 60 ans, berne et trompe la communauté dite internationale des rackettés.

La conférence du Caire est en effet placée sous le signe de la défiance des potentiels donateurs, inquiets de s’engager de nouveau à fonds perdu dans le réarmement d’un territoire qui sort de sa troisième guerre en six ans. La dernière guerre en date, dans l’enclave de Gaza située entre Israël, l’Égypte et la Méditerranée, a fait, en juillet et août, 700 morts parmi les terroristes du Hamas et les civils qu’il utilise comme bouclier humain palestinien et 73 morts côté israélien, majoritairement des soldats.

La guerre a détruit des dizaines de tunnels utilisés par le Hamas pour infiltrer, sous terre, Israël. Cette guerre a mis à mal une économie déjà très mal en point dans laquelle l’enrôlement au sein des milices terroristes du Hamas concerne 45% de la population active et 63% des jeunes, selon le Fonds lagardère international.

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