Publié par Guy Millière le 20 octobre 2014

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L’assassinat du Français Hervé Gourdel en Algé­rie par des djihadistes à la solde de l’État Isla­mique a légitimement suscité l’horreur et la colère.

Il a aussi entraîné une réaction des dirigeants de l’islam de France.

Il a surtout suscité tout un ensemble de propos pusillanimes qui montrent que nous sommes tombés bien bas.

Des commentateurs en peau de lapin se sont précipités vers les micros pour dire que les djihadistes ne sont pas musulmans, tout comme l’État Islamique n’est pas musulman.

Certains d’entre eux ont dit voir dans la réaction de dirigeants de l’islam de France un signe «encourageant », puisque cette réaction consistait à affirmer que ce n’était pas « cela » l’islam et que celui-ci avait toujours été une religion de paix, d’amour et de fraternité.

Ceux-là ont trouvé « normal » que peu de musulmans dénoncent les assassins, ajoutant que, dès lors que les assassins n’étaient pas musulmans, les mu­sulmans n’avaient pas à se sentir concernés.

Le problème est que les djihadistes sont musulmans, que l’État Islamique est musulman

Le problème est que les djihadistes sont musulmans, que l’État Islamique est musulman, lui aussi, et que les dirigeants de l’islam de France, en montrant leur refus de regarder en face les pathologies inhérentes à l’islam, n’ont donné aucun signe « encourageant ».

Le problème est que l’islam n’a jamais été une religion de paix, d’amour et de fraternité. Et la très faible mobilisation des mu­sulmans de France constitue une indication qu’il faudrait prendre en compte soigneusement, et qu’il faudrait analyser bien davantage que cela n’a été fait.

L’empire musulman s’est constitué au fil du sabre

Le problème est que l’empire musulman s’est constitué au fil du sabre et a commencé à glisser vers le déclin lorsqu’il n’a plus eu la possibilité d’avancer de cette façon.

Le problème est que, lorsqu’il est apparu aux docteurs de la foi, que la civilisation musulmane allait vers la déchéance, fort peu parmi eux ont vu dans l’islam la cause des maux du monde musulman. La plupart d’entre eux ont cherché d’autres réponses, imprégnées de ressentiment.

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Le ressentiment a conduit au XXe siècle vers deux doctrines, tout aussi délétères l’une que l’autre : le nationalisme arabe, dont il ne reste quasiment rien, et l’islam radical, dont les fers de lance ont été la confrérie des Frères Musulmans et l’Ikhwan, qui a donné diverses excroissances, dont al Qaïda, et l’État Isla­mique.

L’islam radical, qui déferle présentement, parce qu’il est musulman et porteur d’un retour strict au Coran et aux hadiths, ne peut que susciter de l’attrait chez les musulmans et, parce qu’il est ressentimental, ne peut qu’attirer vers lui des adeptes d’autres formes de ressentiments (gauchistes, par exemple).

Le problème est qu’un aveuglement est disséminé par des dirigeants musulmans d’aujourd’hui, mais aussi par les commentateurs en peau de lapin. Les premiers doivent faire prendre à leurs auditeurs des vessies pour des lanternes. Les seconds accompagnent le discours des premiers.

Le résultat est un désarmement généralisé face au danger : la France participe à un combat contre un État Islamique que nul n’ose appeler État Islami­que. Et elle participe à un combat vain puisque ceux qui le mènent s’allient avec des régimes islamiques tout aussi dangereux, voire plus dangereux, que l’État Islamique (Qatar, Iran).

Le résultat est, aussi, une atmosphère trouble de malaise et de défiance : un nombre croissant de gens en France perçoivent qu’on ne leur dit pas la vérité, et se défient, dès lors, de tout l’islam et de tous les musulmans.

La France est malade. On tente de crever les yeux de sa population pour qu’elle se soumette à un «grand remplacement ». On l’entraîne dans une guerre menée de manière inepte. On y trouve encore des volontés de sursaut, mais celles-ci semblent vouées à l’échec.

Ceux qui dirigent le pays œu­vrent à l’échec. Ils se conduisent comme ce qu’on appelle, en islam, des dhimmis : des mécréants assumant leur condition en courbant leur tête en espérant que celle-ci ne soit pas coupée.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

(Ce texte est paru, dans une version différente dans Les 4 Vérités)

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